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Passe le train

Dans ce roman de Dina Kathelyn, nous sommes plongés dans la vie d’Élodie, une jeune femme légèrement complexée et renfermée, qui ne se sent exister qu’à travers le regard de l’autre…

Au cœur de la montagne

Un jour, Nella est traversée d’un sentiment impérieux : Nonna va bientôt s’éteindre, ses pulsations cardiaques s’affaiblissent,…

‘La 100 ans : aous’ 1914 (II)

Fragment du recueil A rwâtant mourè lès dârnîs couvats, éd.imprimerie Collins, Charleroi, 1947. L’auteur, Fernand Bonneau (1885-1962),…

Fraternités Ouvrières, haut lieu de permaculture discrète : entretien avec Josine et Gilbert Cardon

HR : Pourquoi « fraternités ouvrières » ? JC : Parce qu’on vient du monde ouvrier. Dans la période où on a fondé l’association, on ne voyait pas que cela puisse s’appeler autrement. On était déjà dans cette période de crise. On se connaissait entre syndicalistes et on a été vidé des équipes populaires en raison des engagements politiques de certains. HR : Les équipes populaires ? JC : Un mouvement d’éducation permanente mais d’obédience catholique, qui n’a pas supporté ici que des gens fassent partie de ces équipes et soient en même temps engagés dans des actions politiques non PSC. HR : Quelle époque ? JC : En 1969, 68/69. Il y a eu des statuts spéciaux et on a été viré et cela nous a fait le plus grand bien ! Parce qu’alors on a tout réinventé : tout n’arrivait pas mâché bouilli de la maison mère : on a dû faire la tambouille nous-mêmes ! Réfléchir comment on allait organiser un mouvement. 50 personnes ont quitté les équipes populaires à ce moment-là ; on a fait des activités entre nous. HR : Tu parles d’orientation politique pourtant fraternités ouvrières, c’est une association d’agriculture biologique, dès l’origine ? JC : Non, c’est n’importe quel thème de réflexion, de possibilité d’analyse des situations, du monde dans lequel on vit, pour le transformer. À un moment, on s’est englouti complètement dans le jardin, dans l’apprentissage du jardinage naturel, dont on ignorait beaucoup de choses. Mais ce qu’on voulait, c’est de ne plus employer de poison. Dès le début, on a été pris par la demande, tellement il y avait d’amateurs. On a eu jusqu’à 1200 membres. On a reconsidéré l’éducation permanente un peu autrement. On n’a pas commencé à mettre des thèmes, par exemple : voilà, on va parler du krach boursier qu’il y a eu dans les années 80. On n’a plus prévu de thème mais c’est au moment des réunions que les conversations se sont dirigées naturellement vers un thème. L’actualité est là qui guide ; ces rencontres ne sont pas dirigistes. Le thème vient naturellement entre les personnes qui disent leur avis. On constate que les plus pauvres sont toujours esquintés par les plus riches. Prise de conscience importante qui signifie une prise de responsabilité en tant que citoyen où les gens vont devoir réfléchir à comment ils votent pour quel programme ils vont voter et c’est aussi pour les animateurs principaux de l’association, c’est un moyen de demander aux gens de faire l’effort de s’intéresser, de se faire responsables, eux aussi de la société qui va mal parce que ils ont aussi leur part à donner. Consacrer du temps à réfléchir, à ne pas répondre, je m’en fous et laisser tout aux seuls élus politiques. HR : Ces réunions se font en dehors des rencontres jardinages ou en leur sein ? JC : Cela se fait spontanément. Parfois des thèmes sont prévus mais il n’y a pas un dirigeant qui aurait ses conceptions. Il y a échange : les gens prennent, reçoivent des éléments d’informations qu’ils ne comprenaient pas. Un exemple : il y a quelqu’un qui était raciste et s’exprimait souvent contre les personnes d’autres origines présentes dans le pays. Et puis à un moment donné on a expliqué les migrations. Comme il y a une ignorance de l’histoire, on a expliqué les migrations, les problèmes qui engendrent les migrations et qu’il y en a partout sur toute la planète, dans tous les sens. Et on s’est rendu compte que dans la même conversation, cette personne défendait le migrant ! En disant, il y en a qui sont obligés. C’était un jeudi après-midi, quand on est à plusieurs et que des choses discutent. HR : Et le jardinage naturel ? JC : C’est arrivé en 78. Il y a eu des activités (sur le style des autres associations d’éducation permanente). On a abordé comme sujet les jardins. Et on a été happé ; on n’avait pas le temps de préparer quelque chose de complètement dirigé, pourtant, cela s’est passé quand même parce que les gens parlent entre eux, parce que le fait d’être bien ensemble ; il y a toute une série de circonstances qui font que quand on est à 10 ou 12, quelqu’un va lancer quelque chose et c’est parti, on discute. HR : Et Gilbert et toi, vous aviez une sensibilité particulière par rapport au jardinage ou vous aviez appris ? JC : Pas du tout. Tout ce qu’on a appris, c’est par nos propres moyens avec... justement, la formation permanente [rires]. HR : Et maintenant, vous avez deux jardins d’une grande superficie ? JC : On a notre jardin, ici, qui est le plus proche des gens qui viennent – juste à côté de la salle de réunion – et puis il y en a un autre, qui est un jardin collectif qui se fait avec 6 familles, qui se situe du côté Flandres, à Albeek. HR : Et ces familles ? JC : Il y a des personnes qui font partie du groupe, pratiquement tous... Ce sont des gens de la région. Il y a 6000 mètres carrés. 6 ares donc ? (Non, 60...) HR : Vous le divisez ? JC : Non, tout est en collectif. On travaille ensemble puis on partage les récoltes. Ici le jardin fait 1800 mètres carrés. HR : Gilbert avait un jour dit le nombre d’arbres qu’il y a dans ce jardin... JC : Oui, plus de 2000 ! HR : Le type de travail de la terre que vous préconisez est assez particulier. On parle de « permaculture » bien que Gilbert semblait réservé par rapport à ce mot ? Mais c’est de la permaculture. Comment y êtes-vous venus ? JC : Ben Gilbert dit : moi, c’est par paresse en premier lieu... Dring... [on sonne à…

C’ est vos k’ el dit:

Jean Cayron: Les disfindeus d’ l’ acoird acsegnnut ki les payis d’ Azeye, Inde et Chine e leu tiesse, fwaiynut des demonés acoirds di comiece. Ki, si on n’ si…

èl mouchon d'aunia - 7 - 2015 - èl Mouchon d'Aunia / Septembre 2015

Sommaire • Souv’nances dè colonîye par Liliane Faes • Twâs p’tit mots d’ no tèrwâr…

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Éric Allard a de l’esprit et un amour de la littérature suffisamment fin pour pouvoir la taquiner, la moquer…

"Ne leur donnez pas à manger"

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Elsie DX, c'est bien plus que le nom de scène d'Elise Dutrieux. C'est un projet artistique complet, qui mélange avec élégance musique ethnique, électro, graphisme et vidéo. C'était aussi l'invité de la galerie…

Ma voisine a hurlé toute la nuit

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In djon.ne solé brét dins l’ hastrèle, Seu l’ mousse ou cûr dès nwârs tchayés, Rtchaufant lès pîres èt lès èstèles Leumant lès éwes, l’ long dès pazés. Sa leumîre…

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Nous entrons dans le quotidien de Nancy, une biologiste de quarante-cinq ans qui vit avec son fils Corentin et Adam, un psychiatre renommé. Nancy est habitée par de nombreuses angoisses…

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Les Formes d'une ville (2014)

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