Soucieux d’impliquer de la première à la dernière page de son roman historique, Thierry Jacquemin utilise deux outils. D’une part il chérit la personnification, une figure de style qui attribue des propriétés humaines à un animal, à un objet, à une idée. C’est ainsi que tout peut devenir personnage : un hibou grand-duc commente les combats dans le sous-bois de Glain, « Meuse » répond aux questions que le narrateur lui pose et Liège s’interpelle « Ville ». D’autre part, l’auteur tutoie le lecteur et pointe du doigt le lien actif et très personnel qu’il partage forcément avec le livre qu’il lit et l’histoire qui s’y déploie.
Tu m’accueilles chez toi, dans ton intimité,…
Dans le décor hallucinant d'une guerre qui les déchire, deux familles, l'une des Cantons de l'Est et…
Grand Nord a été commencé en 2018 à bord du voilier Knut, au large du Groenland, où je participais…