C’est durant la nuit que la poésie s’éveille ! Celle des amants, des enfants dont les « pattes nues» effleurent, tel un pinson apeuré, « le carrelage en damier », celle aussi des silences angoissés, des spectres, des attentes et des promesses que l’on ne tiendra peut-être pas. Attendant l’aube, la nuit se plaît à décliner les ombres solitaires que suggère le titre en forme de mot-valise. « Solombre », l’ombre au sol projetée, nocturne, la cache sombre du soleil noir, ou encore la nuit-ombrelle protégeant des strates de l’astre qui, on le sait, redeviendra carmin dès les premiers rayons du jour. « Solombre », mot d’exergue extrait des Hommages et profanations d’Octavio Paz et que Florence Noël fait sien pour enclencher…
Le nouveau roman de Sophie Wouters nous immerge en Sicile dans les années 1970. Fernando et…