Résultats de recherche pour “France Adine” 331 à 360 (910)

L’institution de la littérature

Jacques Dubois a eu une carrière riche, cohérente et multiple [1] . L’enseignement universitaire (d’assistant en Moyen Âge à professeur…

Au-delà des ombres

Emily Jensen, sociologue franco-anglaise, met au monde une petite Sophia, après avoir vécu un mariage difficile où elle était sans cesse rabaissée. À la naissance de sa fille,…

Cinq lèvres couchées noires

Rarement les sortilèges du verbe se font sentir avec une telle fulgurance, une telle intensité à l’occasion…

Zébuth ou l’Histoire Ceinte

La collection Espace Nord réédite en 2022 deux textes de Laurence Vielle , Zébuth ou l’histoire ceinte , ainsi que L’Imparfait . L’occasion…

Fosse commune

New Valley, 2016. Immeubles en ruines. Fenêtres murées. Trafic des âmes et pneus en flammes au coin des rues. Dans cette métropole à l'agonie, moi, Randall Hollister, cocaïnomane né…

Un héritage d’amour

Un héritage d’amour . C’est le beau titre du dernier roman de Myette Ronday , bruissant de personnages tour à tour insolites et attachants ; brassant les époques…

Sodome et grammaire

"Ou Sodome et Grosso Modo si l'on préfère ! Nous sommes en effet en Presque-Poésie. À l'orée. À l'oreille et Hardy comme il a déjà été dit et redit.…

Vivre : si vous sauriez comme j’avions

Il est des écrivains qui font honneur à la vie des autres et qui mettent leur savoir-faire au service de récits de vie…

La déclaration

Sylvain Brunard est un cinquantenaire sans histoires. Il mène une vie paisible de célibataire endurci ponctuée de soirées au resto du coin et de rencontres dans son quartier bruxellois…

J’ai perdu mon roman

Laura TINARD , J’ai perdu mon roman , Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2022, 320 p., 19,5 € / ePub : 12,99 € , ISBN : 978-2-02-149402-0Le premier roman de Laura Tinard…

1993

Sobrement intitulée  1993 , cette longue confidence de femme, tout individuelle qu’elle soit, dans le ressenti et sa communication, dans la réticence elle-même, est une trace d’Histoire. Ces «  cahiers…

Sous le ciel des hommes

De livre en livre, Diane Meur innove et surprend. C’est encore le cas avec ce roman, Sous le ciel des hommes , à la fois grave et malicieux. Le premier protagoniste en est…

La dérive des sentiments

«  La mort de Barbara fut un écroulement. Elle enténébra le cœur du chevalier, ombra son esprit, fissura son âme.  »Le livre de Bernard Caprasse ,…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone (tome 1) : L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…

Démissions

Rose Hanon raconte le quotidien d’une jeune enseignante, envoyée sans viatique dans une école où, actrice, elle n’aime pas la pièce que le système lui fait jouer. Je pensais  : enseigner, c’est…

La Rechute d’Icare

Bien qu’oscillant entre philosophie et poésie, l’aphoriste n’a rien du sage ni du parfait honnête homme. Les traits qu’il décoche n’ont d’autre cible que lui-même,…

La mesure des arbres et des peuplements forestiers

Édité pour la première fois en 1993 « La mesure des arbres et des peuplements forestiers » a fait…

Semois nature (T. 2)

La Semois, une rivière pas comme les autres s'amusant à prendre le contre-pied des règles hydrologiques habituelles, une rivière d'exception, au caractère bien trempé,…

Magic : Une métaphysique du lien

Insaisissable Laurent de Sutter. Quand il n’enseigne pas à la VUB, le voici dans son bureau des PUF, où il a succédé à Roland Jaccard…

La Constellation du chien

On n’imaginait pas tout de suite l’architecte et poète Pierre Puttemans en mai-maître docile et fervent d’un insupportable chien-chien, régnant sur…

Nougé et Magritte : Les objets bouleversants

Les surréalistes, français ou belges, n’ont jamais lésiné sur les moyens quand il s’agissait de malmener…

Une vraie jeune fille

Méfiez-vous des auteurs lorsqu’ils font appel  à la vérité,  surtout dans leurs titres. Sauf évidemment s’ils veulent précisément vous prévenir qu’ils sont faiseurs…

Voyage de noces avec ma mère

Voyage de noces avec ma mère . Le titre surprend, intrigue, suggère une comédie pétillante d’ironie et de rires – un peu jaunes, peut-être.…

J’habite un pays fantôme

Créée au Centre culturel de Dison l’automne dernier, la pièce J’habite un pays fantôme de l’écrivain belge d’origine turque Kenan Görgün, né…

Histoires singulières

Ah qu’il doit être bon de n’avoir jamais lu Muno, pour pouvoir enfin le découvrir. Avec Histoires singulières , «Espace Nord» ouvre cette porte au jeune lecteur, ou rend…

8 ans

Née en 1984, Julie Remacle est une jeune comédienne liégeoise. Elle vient de publier aux éditions L’Arbre à paroles, 8 ans , un premier recueil. De poésie ? De fragments ? Un recueil de textes, simplement.…

Le livre de la neige

La collection « Espace Nord » a l’excellente idée de remettre à la disposition des lecteurs deux ouvrages majeurs du poète François Jacqmin (1929-1992) :…

Le cri de la poupée

Apprivoiser le réel, le transformer est un exercice singulier qui consiste à s’emparer d’une matière biographique informée et à la travailler ensuite selon…