Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a ce vieil immeuble. Les deux derniers niveaux, insalubres, ont été condamnés. Ce qui fait du quatrième étage (sans ascenseur), le véritable sommet de ce taudis. Marie, malade, est alitée. Thomas, son mari, tâche de lui cacher les alentours, l’enfer urbain où la vie se troque. Ils ne sont plus du tout jeunes. Ils sont amoureux. Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a Serge. Qui, un jour de chance, a pris le vieil escalier. Et qui, au quatrième étage, s’est arrêté.
Auteur de Quatrième étage
Né le 23 mai 1971 à Liège
Licence en Philologie romane, Université de Liège
Scénariste
Un auteur ne grandit jamais. On a beau lui demander de jouer les adultes, il préfère se retirer dans son coin, avec ses mots et ses cahiers, pour réinventer le monde. Depuis six ans, je ne fais plus que ça et c’est contagieux : j’aime partager cette passion avec les lecteurs, des plus jeunes aux plus vieux.
La littérature belge francophone compte bien des écrivains inclassables tant on se plaît chez nous à multiplier librement les expériences d’écriture. Nicolas Ancion est assurément du nombre, lui qui manifeste depuis plus de vingt ans une activité intense et dont, sa bibliographie en atteste, l’œuvre riche d’une quarantaine de productions se décline en romans, nouvelles, œuvres pour la jeunesse, poésie et théâtre. Il a droit aujourd’hui une nouvelle fois aux honneurs de la collection Espace Nord pour Quatrième étage, un roman paru en 2000 et qui avait obtenu le Prix des Lycéens.Point de continuité du roman, un immeuble à logements multiples est au centre du récit. Nous sommes à Bruxelles, dans un quartier où la spéculation…
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