Nicolas Ancion

PRÉSENTATION
Né à Liège, en 1971, Nicolas Ancion étudie la philologie romane de l'Université de Liège. A vingt- quatre ans, il publie un premier roman, Ciel bleu trop bleu, qui intrigue la critique par sa poésie absurde et cruelle. De nombreux autres romans ont suivi, pour les adultes comme pour la jeunesse, dont Quatrième étage, couronné par le Prix des Lycéens en 2001 ou Nous sommes tous des playmobiles. La plupart de ses livres ont été réédités en poche au éditions Pocket. Pendant que ses textes parcourent le monde, Nicolas voyage aussi et déménage souvent. Il habite tour à tour Montréal, Bruxelles, Madrid, Liège puis l'Aude, enfin, dans un petit village à côté de Carcassonne, où il s'installe en 2007. C'est de là qu'il consacre désormais son temps à l'écriture.

BIBLIOGRAPHIE


PRIX


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Ils sont onze. Onze écrivains à avoir participé à ce projet : un recueil de nouvelles pour adolescents. Onze plumes pour aider les jeunes à penser le populisme, l’obscurantisme, le racisme déguisé en bon sens, l’abandon de l’humanisme au profit d’idées simplistes tenues par des politiciens tantôt marionnettistes, tantôt marionnettes, ou par de simples citoyens passés du côté obscur de la démocratie. Le livre s’ouvre sur un texte de Jang Jin-Sung, poète et ancien haut fonctionnaire nord-coréen. Il raconte sa progressive désillusion face à la propagande de Kim Jong-Il. L’espace séparant la façade montrée par le régime dictatorial et la réalité brutale (à peine) cachée derrière celle-ci est tel que l’effroi pousse l’auteur à fuir son pays au péril…


Le Carnet et les Instants

La collection « Espace Nord » accueille dans son conservatoire la réédition du recueil de nouvelles Nous sommes tous des playmobiles, de Nicolas Ancion, auteur prolifique et visité par un imaginaire d’une large et signifiante originalité. Recourir aux playmobiles, ces figurines destinées à vivre tous les caprices de la créativité enfantine, donne le ton de ce texte régi par l’ironie du sort et la manière pour les personnages qui en sont les jouets de réagir à ses manifestations anodines en apparence, mais souvent génératrices d’effet papillon. Ainsi une tache de sauce sur une chemise peut conduire au bouleversement de toute une vie familiale comme un simple quiproquo peut mener au crime. Les « victimes » de ces aléas du destin n’en sont pas pour autant de belles…


Le Carnet et les Instants

Voici donc que L’homme qui valait 35 milliards connaît une nouvelle vie éditoriale en faisant son entrée dans la collection Espace Nord. Le roman, paru en 2009, a connu entretemps une adaptation théâtrale produite en région liégeoise qui lui a assuré un rayonnement là où Nicolas Ancion en avait situé l’action, en prise directe avec la réalité sociale au centre du récit. En choisissant de parler de la fermeture d’un haut-fourneau liégeois, des conséquences pour les travailleurs concernés, l’auteur n’a pas pour autant renoncé à la fiction, même s’il a fait du magnat indien à l’origine de la décision un des personnages centraux du roman, de la première à la dernière page.Dès l’entame, il est enlevé par des ravisseurs qui ont obtenu un entretien avec lui…


Le Carnet et les Instants

La littérature belge francophone compte bien des écrivains inclassables tant on se plaît chez nous à multiplier librement les expériences d’écriture. Nicolas Ancion est assurément du nombre, lui qui manifeste depuis plus de vingt ans une activité intense et dont, sa bibliographie en atteste, l’œuvre riche d’une quarantaine de productions se décline en romans, nouvelles, œuvres pour la jeunesse, poésie et théâtre. Il a droit aujourd’hui une nouvelle fois aux honneurs de la collection Espace Nord pour Quatrième étage, un roman paru en 2000 et qui avait obtenu le Prix des Lycéens.Point de continuité du roman, un immeuble à logements multiples est au centre du récit. Nous sommes à Bruxelles, dans un quartier où la spéculation immobilière fait rage, et elle se manifeste…