Résultats de recherche pour “CÉLÉBRATION – COLLECTIF” 31 à 60 (65)
Quand le poète évoque la nature, cela donne souvent lieu à des images, des saisies de mouvements, des récits, des visions. Mais quand il l’invoque, le poète en appelle…
Le peintre Guillaume Cornelius van Beverloo, hollandais né à Liège, l’un des six fondateurs du mouvement Cobra, avait pris pour nom d’artiste celui d’un…
Lauréate du Renaudot 2021 pour Premier sang , Amélie Nothomb ne s’est pas reposée sur ses lauriers : elle inaugure à nouveau la rentrée littéraire cette année. Pour…
Votre serviteur reconnaît s’être trouvé légèrement embarrassé lorsqu’on lui a demandé de noircir deux ou trois…
Curieux objet littéraire que ce roman de Réginald Gaillard, fondateur des éditions de Corlevour et de la revue NUNC, et auteur, entre autres, des recueils…
Lettres à Jacques Ferrand (1946 - 1994)
Édition présentée, établie et annotée par Francis Willems Durant près d'un demi-siècle, de 1946 à 1994, Paul Willems a correspondu…
L'auteur du Journal amoureux nous parle avec une liberté insolente de la «divine comédie du bonheur de vivre». De la célébration des trois Fêtes majeures : le vin,…
Policier de la nouvelle école, le Capucin ne jure que par les syllogismes de Lewis Carroll. Le commissaire Renoir, lui, consacre ses loisirs de retraité à lire les œuvres…
Genre : Roman Éditeur : en coédition avec SAMSA Collection : Roman Format : 14 X 20,5 cm Nombre de pages : 162 p. Date de publication : Décembre 2019 ISBN : 9782875931160 Prix :…
Sans courir l’anecdote, on ne peut évoquer l’œuvre artistique – picturale et littéraire – de Monique Alika-Watteau…
Le Roman de l’araignée (réédition)
Genre : Roman Éditeur : en coédition avec SAMSA Collection : Roman Format : 14 X 20,5 cm Nombre de pages : 156 p. Date de publication :…
Célébration de l'abîme en quoi Werner Lambersy, ce cosmopolite en quête de l'être, invente l'abîme.
Une célébration poétique de la beauté, de la force de l'âme et de la tendresse, entre autres thèmes abordés.
L'ambiance est à la liesse populaire : on célèbre le carnaval. Tout est sans dessus-dessous, on porte des masques et les puissants sont moqués. Dans ce chaos, il pleut des…
La liberté de l’amour : conversation avec Christophe Henning
"A ceux et celles qui m'ont communiqué l'intime conviction d'un…
"Notre société, obsédée par le vieillissement, la dégradation du corps ou celle de l'esprit, succombe au « jeunisme ». Il devient impératif pour chacun d'apparaître…
La grâce des jours uniques. Éloge de la célébration
Le besoin de rituel est inscrit au cœur de l’humain, fût-ce sous la forme du café du…
Prix Rossel 2015 – Eugène Savitzkaya
Le prix Rossel 2015 a été attribué à Eugène Savitzkaya pour son roman Fraudeur , paru aux éditions de Minuit. L'occasion pour Karoo de puiser dans ses archives,…
L’amour en creux : là où est mon vide est ta place
Elya VERDAL , L’amour en creux : là où est mon vide est ta place , Bleu d’encre, 2024, ISBN :…
Concours littéraire en wallon à l’occasion des 150 ans du Royal Caveau Liègeois
Dans le cadre des célébrations de son cent-cinquantième…
Civiliser la modernité ? Whitehead et les ruminations du sens commun
Dans cet essai, Isabelle Stengers poursuit une œuvre…
L’effondrement des valeurs anciennes – patriarcat, autorité, discipline militaire, célébration du sacrifice – a permis que se dégage de la nuit et du brouillard suscités par leur chute une reviviscence de ces aspirations humaines que les assauts de la barbarie n’ont jamais entamées durablement : solidarité, entraide, alliance avec la nature, autonomie, gynocentrisme. Voici un demi-siècle, le Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (Folio éd.) de Raoul Vaneigem en même temps que La société du spectacle (Folio éd.) de Guy Debord marquaient l’irruption fracassante du situationnisme dans la pensée contemporaine. À la fois radicales (anticapitalistes et anticommunistes), prémonitoires (de Mai 68), banalisées (et impuissantes : la dénonciation de la « société du spectacle » est devenue un poncif de toute déclaration « culturelle », mais qu’un Jacques Rancière permet de dépasser), critiquées (même par un Claude Lefort : « parade », « passion du mot d’ordre », « logique de l’affect » égale à celle « du concept ») et pourtant intactes, ces publications peuvent-elles devenir un événement pour une pensée (in)actuelle ? Vaneigem n’en doute pas. Il n’a eu de cesse de relancer son traité ou de le compléter par des recherches sur les hérésies et des livres sur le plaisir ou sur la paresse, dont cette Contribution est le dernier en date. Pareille obstination peut surprendre. Mais cela renvoie à un malentendu, sinon à une surdité persistante. Les « situs » sont-ils des « anars » sans autre idée que la dénonciation, aussi vaine que forcenée, de la société marchande et du religieux-capitaliste, au nom de la jouissance sans entraves ? Non, car cette simplification est due à notre absence de lecture d’une pensée complexe dont le style classique (et encore moins la platitude de la chanson citée en annexe) ne contribue pas à dissiper la difficulté de son exigence.Laquelle ? Celle du dépassement. De quoi ? Du décervelage. Comment ? Par l’affinement.Dépasser ce qui nous décervèle implique de nous extirper des dualités qui nous dictent nos façons de parler : toutes les fausses oppositions entre l’esprit et la matière, l’être et l’avoir, la vie et la survie, la production et la consommation, l’intellectuel et le manuel, la femme et l’homme, la création et le travail… Mais comment ? Vaneigem ne se contente pas de la valorisation incantatoire du premier terme de ces opposés. Le dépassement exige d’ affiner notre façon de penser et de vivre. C’est ainsi que le dépassement du travail par la paresse et la création implique un « effort » qui « procède de l’ affinement de mes jouissances ». Essentiellement, existentiellement, la vie, notre terre et mon corps , ces mots qui reviennent sans cesse sous sa plume, ne supposent pas un culte, fondé « sur le mensonge et sur l’obédience », mais émane « des pulsions vitales et de leur affinement », à rebours de « l’aliénation traditionnelle (…) qui mène au marché de l’hédonisme et du bonheur à tempérament. »L’expérience d’une telle vie affinée par l ‘autogestion a déjà été réussie, sans doute dans les sociétés d’abondance que furent les sociétés de cueillette, de chasse et de pêche (en tout cas, sans propriété agraire), peut-être durant les quelques semaines de la Commune de Paris en 1870 ou encore celles de Mai 68 (sans parler des Soviets de Saint-Pétersbourg en 1917 ou de la Commune de Shangaï en 1967-8 qui ne semblent pas trop retenir Vaneigem). Mais il attire notre attention sur deux expériences plus récentes : celle des zapatistes du Chiapas et celle des Kurdes du Rojava. Les premiers, singulièrement, tentent de se passer d’intervention policière, de permettre une réelle éducation permanente et pratique ou de lutter contre le patriarcat ancestral, exemples de leur « autogestion de la vie quotidienne ». Une « intelligence sensible », loin des intellectualismes où avoir, savoir et pouvoir se confondent, constitue l’affinement indispensable pour l’émergence d’un territoire ainsi libéré de l’État et du marché, autogéré dans l’égalité sociale et les libertés individuelles.Ce n’est pas le lieu de mettre en discussion cette pensée argumentée de Vaneigem. D’autant que, si elle ouvre salutairement à une autre façon de vivre, elle n’évite pas non plus d’intégrer les divisions de l’existence, prise entre pulsions de vie et de mort, et partant les divisions économiques de la société elle-même. Reste que si leur libre affinement ne peut que jaillir de la liberté elle-même de l’être humain et de l’ouverture de sa conscience…
Peur sur Liège depuis qu’un gastronome d’une espèce particulière saigne des jeunes femmes, prostituées de préférence, en leur dévorant goulument les…
Quelques notes personnelles de musique klezmer
Dites klezmer, et pas klet'-zmer Déformation typiquement bruxelloise dont j'hésitais à traduire la truculente…
Il est des recueils poétiques qui s’élèvent au tactile, qui, par la grâce des mots, accomplissent une promesse sœur de la caresse de Lévinas. Joie sans raison du philosophe…
Le poète en société et dans la presse. Verhaeren journaliste
1 Émile Verhaeren est probablement le poète qui bénéficie du plus de stature dans la poésie belge francophone…