Jacques Sojcher

PRÉSENTATION

Jacques Sojcher est un écrivain belge francophone né à Bruxelles le 8 septembre 1939, de père slovaque et de mère polonaise. Il est écrivain et professeur de philosophie et d'esthétique à l'Université libre de Bruxelles depuis 1991.


BIBLIOGRAPHIE


PRIX
  •   Prix Maurice Carême de poésie, 2015 (pour l'ensemble de son œuvre)
  •   Prix Félix Denayer de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique 2020


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Dans La confusion des visages, la poésie du philosophe-artiste Jacques Sojcher s’avance vers le plus nu. Nudité de la vie, nudité des mots pris dans le battement entre énonciation et mutisme, nudité d’un retour vers l’enfance. Composé de dix partitions poétiques, le recueil explore le paradoxe du verbe, à la fois passerelle — du moins promesse de passerelle — vers l’être et entrave au réel. Professeur émérite de philosophie et d’esthétique de l’Université Libre de Bruxelles, grand arpenteur des pensées de Nietzsche, de Lévinas, d’Artaud, de Jabès, auteur entre autres de Nietzsche. La question du sens, La démarche poétique, Paul Delvaux ou la passion puérile, Jacques Sojcher délivre dans ses textes et recueils poétiques (Le sexe du mort, C’est le sujet,…


Le Carnet et les Instants

Il est des recueils poétiques qui s’élèvent au tactile, qui, par la grâce des mots, accomplissent une promesse sœur de la caresse de Lévinas. Joie sans raison du philosophe et poète Jacques Sojcher se tient sur cette ligne de tactilité, de nudité, d’un dévoilement adombré par le retrait. Les cercles qu’arpente Jacques Sojcher en philosophe-artiste ont pour nom la femme, l’enfance, l’amor fati. Comme « la rose est sans pourquoi » (Angelus Silesius), la joie est sans raison dès lors qu’elle se tient du côté du non-savoir, de la perte de toute maîtrise. Il n’y a pas d’amour sans entrée dans l’impersonnel, dans l’au-delà ou l’en deçà du sujet.Sans femme, tu n’es pas un homme.Sans l’amour, pas un vivantChaque poème conte combien Eros est fils de…


Le Carnet et les Instants

Jacques Sojcher est un errant. Un nomade glissant d’une aventure à l’autre. D’une idée à l’autre. D’un état de réel à un autre. Le lire est un bonheur. Le lire un jour caniculaire d’été a tout du petit vent frais inespéré. C’est que tout, ici, est « léger ». Aérien même.À lire le quatrième de couverture, on aurait pu s’attendre à tout le contraire :Et s’il n’y avait que la voix qui parle, qui appelle, qui voudrait être musique, extase de souffle, sans conscience, sans images. À trouver dans ce Très doucement une poésie comme tournée sur elle-même, observant à l’infini son propre nombril. Mais non. Rien de tout cela, ici, fort heureusement. Bien sûr que cette poésie d’apparence « simple »…


Le Carnet et les Instants

Avec Jacki est sage, Jacques Sojcher s’historialise et signe son premier roman. Le philosophe-artiste s’ancre – s’encre – en tant que personnage de sa vie et nous livre une autobiographie dont la prose, par la ciselure de l’écriture, simple et nue, approche parfois le poème.Le récit s’ouvre dans sa fantasmatique vie in-utero, dans le ventre de sa mère. Jacki, couvé par celle-ci, sera celui qui naîtra dans la fourrure, au cœur de Bruxelles, le fils du père parti avec le XXIIIe convoi, dont il ne restera que des légendes, l’enfant caché devenu « Jacki Toutcourt » chez l’oncle Maurice et la tante Bertha, le gamin qui ne cessera de jouer, le petit à l’affinité accrue pour le mot petit.Le mot petit revient souvent dans les titres de mes livres : Petite musique…