Résultats de recherche pour “Jean Jour” 271 à 300 (446)
Nicolas MARCHAL , Les faux Simenon , Weyrich, coll. « Plumes du coq, 2019, 235 p., ePub : 10.99 € , ISBN : 978-2-87489-558-6 Lorsque l’on apprécie particulièrement l’univers…
Du plus grave au plus folâtre, voire au burlesque, la tessiture littéraire de Frank Andriat s’épanouit à tous les niveaux avec une liberté de cancre…
Être son fils : parcours d’un enfant seul
Le récit d’ Isabelle Steenebruggen se présente comme une fiction inspirée de faits réels. Il…
Écrire, pour moi, c’est chercher l’écart et la trace , confie Daniel Charneux , né à Charleroi en 1955. L’écart : ce qui sort des sentiers battus. La trace : ce qui témoigne…
Armande ou le chagrin de Molière
Dix-sept février 1699. Voilà vingt-six ans que Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, a quitté Armande Béjart. Seule la mort semble être…
L'autre regard : Chroniques du journal Le Soir
Préface de Michel Grodent Helléniste de première force, traductrice et biographe des grands classiques, Marie…
Salles des pas perdus (tome 1) : Les années guerre
Tout commence à Bruxelles au Vieux Schaerbeek, un café où les clients forment une grande famille. Il…
Veuve très jeune, Charlotte entre dans les ordres. Elle travaille dans un orphelinat. Une petite vie apparemment tranquille, malgré les heurts fréquents avec la Supérieure.…
Dunkerque. Un bout de digue et là-bas, la mer... Vent, pluie, grisaille, comme une caricature de la Mer du nord. Sur la plage, la silhouette solitaire de Marthe,…
Les terrils, balafres d’une époque révolue, dominent le paysage borin. Ces immenses cathédrales de terre et de suie ont toujours trôné au fond du jardin de Pétrone.…
Ils ont trois cents ans à eux cinq. En face, à portée de télescope, elle en a vingt-cinq à elle toute seule. Ils ont perdu la plupart de leurs illusions. Elle…
Jean aime Anne, sa femme. Et Odile… Des triangles on retient les fulgurances d’Éros, les rires convenus des vaudevilles, les cornes molles des cocus… Mais se souvient-on…
Dans Lettre à Lise , dernier roman de Dominique Rolin paru en 2003, l’auteure mettait fermement en garde sa petite-fille, face à cette « piqure de mouche au poison mortel » qu’est le…
Les nouveaux (tome 2) : Invasion imminente !
La valse des nouveaux continue dans la classe de Momo. Cette année, les visiteurs d'un jour sont tous plus étranges…
Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical
D’une prodigieuse richesse conceptuelle, bouillonnant d’innovations pratiques, Le vivant…
"Des nuits sans dormir. Des jours tentés à ne pas m’assoupir. Des flots d’été qui ondulent à la surface du vivant. Illusion du léger. Frais nocturne. Ma respiration…
Jeune auteur belge de 32 ans formé à l’INSAS, Maxime Bultot travaille comme réalisateur, scénariste et assistant à la mise en scène. L’année la plus chaude…
Pedro, la quarantaine, cardiologue, mène une vie tranquille, à Alicante, avec sa jeune femme Carmen. Un jour, on lui propose d’être…
Georges Simenon et Jean Cocteau, une amitié jouant à cache-cache
Personne n’ignore que Georges Simenon , presque…
Jean WISIMUS (Verviers 1868 – Verviers 1953)
Cumint qu’on d’vint plok’tî ! XX Dj’aveû gangnî l’ Colédje avou qwate du mès plankèts. Lu djoû dèl…
Simenon parle à diverses reprises de Marsilly dans ses œuvres autobiographiques, cette petite commune de Charente-Maritime, au nord de La…
« Elle qui avait lutté toute une vie pour ne pas être fille d’immigrés, la termina Anna Bielik », Page 69, Jean-François Füeg lâche cette phrase…
Un ouvrage critique se demandait récemment s’il existait un « style Minuit » XX . On peut se poser la question d’un humour propre à ladite « école de Minuit ». Celui-ci…
Le rire du jeune crocodile. Une enfance au Congo belge de 1950 à 1960. Récit d’une odyssée
Le récit que Jean-Marie Dubetz nous donne à lire est composé de fragments de son enfance dans l’ancien Congo belge, depuis ses premiers souvenirs jusqu’à ses dix ans. Il souligne d’entrée de jeu sa volonté de transmettre son histoire au sein de sa famille, mais aussi auprès d’un public plus large intéressé par son vécu particulier et l’empreinte que ce dernier a laissée sur lui, à savoir la capacité d’émerveillement de l’enfant face à la beauté du monde dans lequel il a grandi. Comment tant de souvenirs ont-ils pu rester marqués dès l’âge de deux ans dans ma mémoire ? Oserais-je dire qu’un coucher de soleil sur ce fleuve gigantesque ne pouvait que laisser des traces indélébiles ? La magnificence de la nature au milieu de laquelle je me trouvais a sans doute eu pour effet de stimuler une sensibilité prête à éclore. Est-ce un hasard si aujourd’hui je suis toujours prompt à m’émerveiller ? Mon regard semble en tout cas d’abord à l’affût du moindre signe de beauté. Ce n’est qu’ensuite qu’il relève ce qui malheureusement semble l’altérer. Jean-Marie Dubetz nous raconte ainsi son enfance divisée en deux parties : il passe les six premières années de sa vie sur plusieurs bateaux avec son père (qui est batelier), sa mère et son frère André. Ensuite, il mettra les pieds sur terre pour nous raconter les quatre années suivantes où il emménagera à Léopoldville, son père réparant désormais les cargos. L’auteur a pris le parti de raconter son histoire à travers son regard d’enfant. Une série de souvenirs juxtaposés nous sont donc dévoilés, où l’on devine en filigrane les particularités du régime colonial, la minorité dominante, le monde de privilégiés auquel appartient Jean-Marie. Maman salue, porte son attention à la santé des hommes. Quand il y a un souci, pendant la traversée, c’est à elle que l’équipage fait appel, car c’est connu, la femme du capitaine soigne aussi. Je vois, j’entends, je comprends. Ma langue est blanche comme celle de maman. Au creux des machines, dans les cales, au village, la noire chante, supplie ou crie. Tout en haut du bateau, la blanche prime. Pourquoi, comment ? Quand je parle blanc comme mes parents, le roi c’est moi. J’adore ça. Vous l’aurez compris, Le rire du jeune crocodile n’est pas un récit engagé qui aurait pour objectif de retracer minutieusement les détails de l’histoire de l’ancien Congo belge. Nous découvrons davantage au fur et à mesure des pages le questionnement d’un enfant, qui nous raconte essentiellement les bêtises qu’il a faites avec son grand frère, inconscient des dangers de la faune locale qui l’entourait (les crocodiles, les hippopotames, les mouches tsé-tsé et les moustiques prêts à transmettre la malaria n’étaient jamais loin). Lorsque le Congo est en passe de devenir un état indépendant, les émeutes, les troubles dans la capitale et le racisme envers les noirs sont en arrière fond, mais n’inquiètent jamais le petit Jean-Marie, dont la principale préoccupation est de s’amuser. Le rire du jeune crocodile est une histoire agréable à lire. Elle est préfacée par Pie Tshibanda, qui salue le travail de transmission et interroge sur le statut de réfugié, dans lequel nous pouvons tous un jour basculer. Un petit bémol : dommage qu’il y ait tant de fautes d’orthographe. Séverine…
- Page précédente
- 1
- …
- 8
- 9
- 10
- 11
- 12
- …
- 15
- Page suivante