Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical

RÉSUMÉ

Ce livre apporte un formidable espoir, à la fois technique, stratégique et philosophique à tous ceux qui, conscients de l’urgence des défis écologiques, s’inquiètent de l’avenir. Son idée part d’un constat : la nature est un gigantesque laboratoire, vieux de plusieurs milliards d’années, et riche d’autant de solutions.
Lancé il y a une trentaine d’années outre-Atlantique par des naturalistes d’un nouveau genre, pour la plupart des femmes, le mouvement du biomimétisme se développe aujourd’hui en Europe.
Dans tous les secteurs, il propose des passerelles entre ceux qui construisent le monde – ingénieurs, managers, marchands, agriculteurs, médecins… – et les scientifiques qui étudient la nature. Gauthier Chapelle en est un des plus brillants représentants.

À PROPOS DES AUTEURS
Luc Schuiten

Illustrateur de Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

D’une prodigieuse richesse conceptuelle, bouillonnant d’innovations pratiques, Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical nous délivre des schèmes de penser, de sentir nous donnant la possibilité de nouer une nouvelle alliance avec les formes du vivant. Ingénieur agronome, biologiste, concepteur de la collapsologie avec Raphaël Stevens et Pablo Servigne, ancien élève de Janine Benyus qui a développé la théorie du biomimétisme, Gauthier Chapelle déplie toutes les vertus du biomimétisme, à savoir l’ensemble des processus d’innovation (économiques, technologiques..) que les humains peuvent mettre en place en suivant une idée-clé : ces innovations et ces stratégies à faible impact environnemental doivent être inspirées par le…


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À propos du livre (début du Chapitre 1) «Est-ce que nos livres, après tout, ne sont pas toujours faits des miettes de notre vie?» En posant la question comme il le fait, Lemonnier reconnaissait l'étroit rapport qui existe entre la propre expérience de l'écrivain et la matière de son oeuvre, les mille liens qui unissent celle-ci à celui-là. Des quelque soixante-dix volumes qu'il a publiés, aucun mieux qu' Un mâle n'aiderait à montrer cette relation; aucun n'a livré, délivré une part aussi grande de lui-même, aucun ne reflète davantage son humeur, ses goûts, ses aspirations. Ce n'est point qu'il s'agisse en l'occurrence d'une autobiographie plus ou moins déguisée. Rien n'est plus étranger à l'aventure de Cachaprès, son héros, que la vie de l'auteur, qui fut bourgeoise, laborieuse, régulière et, le métier, la nécessité et les circonstances aidant, casanière. Mais, à côté de l'existence vécue, il y a, secrète, imprécise, virtuelle, celle qu'on eût aimé connaître, celle qu'on rêve — ou qu'on raconte — faute de pouvoir la vivre. En concevant son personnage, en le peignant et l'animant, Lemonnier s'est libéré de songes complaisamment nourris. Il a imaginé ce qu'aurait été son propre destin en d'autres conjonctures. Ces «miettes de la vie», que son oeuvre va cette fois recueillir, ne sont-ce pas, transposés, les refoulements et les amputations qu'une contrariante nécessité lui a de bonne heure imposés? Un mâle est un récit réaliste, voire naturaliste par plus d'un trait. Mais l'oeuvre apparaît aussi comme un vaste poème en prose où, par delà l'exaltation des beautés d'une nature sauvage et l'épique grandissement du rustre qui la hante, se devine la nostalgie de l'homme civilisé qu'obsède l'image d'une illusoire…

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