« J’écris des tranches de vie, des pièces policières, des vaudevilles, des one-man-shows, ce que je préfère nommer – restons français – des comédies solo, toutes formes réputées désuètes, carrément ringardes et que je revendique avec une insolence qui indigne les beaux esprits qui me prennent pour un tire-au-flanc, un traître à la cause. Or, il n’y a aucune agressivité dans ma stratégie; elle est tout simplement régie par le plaisir, ou par un certain goût du camouflage.
Mes pièces sont moins naïves qu’elles ne le paraissent, plus savantes qu’elles ne se donnent. J’aime tendre au spectateur attentif, au lecteur réellement pénétrant, des perches qui lui sont réservées, des images dans le tapis, des “ bêtes dans la jungle”… »
Auteur de Théâtre
Une œuvre ne se laisse pas réduire à l’effet immédiat qu’elle a produit lors de sa première apparition : ni dans l’espace sociologique, ni dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyée. Il faut y ajouter la lumière qui naît d’une entreprise créatrice quand elle échappe aux circonstances originelles et qu’elle entre dans la durée. S’agissant de Jacques De Decker, se souvenir de son talent de chroniqueur, de romancier, de débatteur – et d’incomparable ami pour ceux qui ont pu jouir de sa fréquentation régulière – ne suffit pas. On risque de manquer le cœur du personnage, le centre de sa pensée, et de rester aveugle à l’essentiel.L’illusion rétrospective, par laquelle les auteurs du passé apparaissent dans une…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…
Le 25 mars 2005, Mado est convoquée chez le notaire de sa mère, décédée depuis cinq ans. Il lui…
Lorsque, la veille de Noël, Eléonore pénètre dans un salon de coiffure sans avoir pris rendez-vous, elle est loin de se douter de ce qui l'attend. Car Nuwu, coiffeuse d'âmes de son état, a bien une réservation à son nom. Peu à peu, elle éprouve le sentiment étrange que rien ne se déroule comme elle l'avait imaginé. Un peu comme si le temps s'était arrêté. Alors, quand Claire débarque et s'étonne, elle, de ne pas figurer sur le carnet de rendez-vous, la confusion s'installe : que peuvent bien partager en commun ces deux femmes ? Une comédie décoiffante coécrite par deux auteurs que la crise du covid-19 a fait se rencontrer.Lorsque, la veille de Noël, Eléonore pénètre dans un salon de coiffure sans avoir pris rendez-vous, elle est loin de se douter de ce qui l'attend. Car Nuwu, coiffeuse d'âmes de son état, a bien une réservation à son nom. Peu à peu, elle éprouve le sentiment étrange que rien ne se déroule comme elle l'avait imaginé. Un peu comme si le temps s'était arrêté. Alors, quand Claire débarque et s'étonne, elle, de ne pas figurer sur le carnet de rendez-vous, la confusion s'installe : que peuvent bien partager en commun ces deux femmes ? Une comédie décoiffante…