C’est l’histoire d’un jeune homme qui vit dans les livres et a décidé une fois pour toutes que l’amour n’existait pas. C’est l’histoire d’une jeune fille qui vient reconstruire sa vie à Liège, loin de son Lisbonne natal, là où elle pourra retrouver la Danseuse du Gai-Moulin. C’est l’histoire d’un vieux monsieur assis sur un banc qui fume la pipe en pestant sur les résultats du Standard, peu soucieux d’afficher sa parfaite ressemblance avec Georges Simenon…
Auteur de Les faux Simenon
Nicolas MARCHAL, Les faux Simenon, Weyrich, coll. « Plumes du coq, 2019, 235 p., ePub : 10.99 €, ISBN : 978-2-87489-558-6 Lorsque l’on apprécie particulièrement l’univers d’un auteur, on est impatient et curieux à l’idée de découvrir son dernier opus. En même temps, on repousse la lecture de peur de le dévorer trop vite ou de devoir attendre la sortie du prochain. Nicolas Marchal fait partie de ceux-là, écrivains qui vous surprennent toujours. Chaque livre vient peaufiner un univers personnel où les surprises narratives voisinent avec la jubilation dans l’écriture. Après Le grand cerf publié en 2016 chez le même éditeur, dans la collection « Plumes du coq », Les faux Simenon confirme le talent de l’auteur.
Pour son quatrième roman, Les faux Simenon, Nicolas Marchal nous revient avec une histoire colorée et faite de (personnages en) mosaïques. Loin des stéréotypes faciles, il tisse, avec humour et espièglerie, un récit de destins croisés dans le cœur de la Cité ardente où le réel côtoie la fiction et la fiction l’onirisme le plus envoûtant.
Karoo
Attention à toi, lecteur ingénu : ceci n’est pas un livre sur Simenon ! Ceci est un livre qui parle de Liège, de Simenon et de bien d’autres choses. Ou peut-être parle-t-il uniquement de Simenon ? Ou de Liège et donc de lui-même (ou est-ce le contraire ?). D’ailleurs, qui est Simenon ? Est-ce Serge, typique étudiant en histoire de l’Université de Liège, qui…