Résultats de recherche pour “Christine Donnier” 1 à 28 (28)

Vous étiez un monde

Christine GUINARD , Vous étiez un monde , Gallimard, 2023, 55 p., 14 € , ISBN : 9-782072-996191Pour son huitième recueil, la poète Christine Guinard s’invite…

La Bête a bon dos

À la fois atypique et militante inconditionnelle du parti de la vie dans tous ses états, Christine Van Acker use de nombreux registres pour assumer sa créativité…

Scalp

Dans son récit Scalp (L’Arbre à parole, avril 2021), Christine Aventin nous propose sa rétrospective sur une histoire personnelle teintée de chagrin et de maladie, le tout avec une poésie tantôt…

Si je pars comme un feu

Karoo a le plaisir de présenter le recueil de poésie de Christine Guinard, Si je pars comme un feu paru à l'Arbre à Paroles ; une ronde autour de la mémoire…

Sténopé

Christine GUINARD , Sténopé , Unicité, 2019, 12 €, ISBN : 978-2-37355-322-2 J’attends de voir si la nuit sera poreuse. Pour percer le secret, je danse sur le revers de la croûte terrestre,…

La cabane d’Alexandra Kollontaï

Alix rencontre Julia, par l’intermédiaire d’une amie commune. Dès les premières secondes passées ensemble, elles…

Le Désir demeuré

Laurine n'est pas un prénom comme les autres : c'est la clé d'un univers. Laurine, tout le monde voudrait l'atteindre, pourtant elle n'est plus là. Il y a son frère qui…

Le journal d'Alice (T.1)

Aujourd'hui, en rangeant le fouillis accumulé dans ma chambre, je suis tombée sur les deux cahiers qu'oncle Alex m'a offerts pour mes dix ans. L'un des cahiers…

Avec Tom Gutt : Souvenirs et choix de textes

Dans la vie professionnelle, Jean Wallenborn est essentiellement connu comme professeur et chercheur en sciences physique…

Belgiques : Pas des anges

La publication du « Belgiques » confié par les éditions Ker à Françoise Lalande, et sous-titrée « Pas des anges » (même si ce titre n’apparaît…

Je vous regarde partir

On le sait, les femmes écrivains accordent une attention éminente à la relation entre l’enfant qu’elles furent et leurs parents, leur mère en particulier.…

Domiciliés à bord

Ils arpentent nos fleuves et canaux, semble-t-il depuis toujours, sans que nous puissions voir vraiment leurs visages, sans que nous entendions leur voix brouillée…

Le laboratoire linguistique de Jean-Pierre Monfrançais

«Le sujet est celui qui se présente, mais il y a une foule qui s’agite derrière…

Ulysse à l’école des héros

Pour Cristal   La guerre de Troie aurait pu ne pas avoir lieu : si l’on suit l’argumentation des personnages de la célèbre pièce de Jean…

L'orthographe, cette grande faucheuse

On l'a vu avec la « guerre du nénufar » XX , toucher à la langue se révèle délicat et soulève des passions que l'on n'aurait…

Les Artistes Transgenres de 1990 à nos jours: des corps et des identités en lutte avec la différence sexuelle

Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle.   L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…

Sur un air de saxophone

Sur un air de saxophone, la journée de décentralisation du 4 octobre Disons-le d'emblée : la journée de décentralisation n'attira pas à Dinant un public nombreux.…

Résumé des contributions à ce numéro

les auteurs Illustré par

Dossier thématique: Modernisme(s) approprié(s)? Quand la vie prend le dessus. Les interactions entre l’utopie bâtie et l’habiter…

La métaphore du papillon. Rencontre avec Laurent Demoulin

Laurent Demoulin a sorti , à l’automne, un roman autobiographique marquant, Robinson,…

Georges Simenon et Pierre Assouline

Le vrai critique serait un personnage qui se promènerait silencieusement dans l’histoire racontée et en saisirait tout ce que l’auteur…

Résumés des contributions

La ville en chantier ou la marche entravée: vers une perception renouvelée de l'urbanisme oriental romain Laurent Tholbecq La communication vise à explorer le rapport entretenu…