La tension que je portais en moi depuis la ville et les méandres du chemin se dissipa lentement au contact des mousses archaïques, j’ai vu les bâtons de l’enfance traîner de-ci de-là, pour appeler la fraîcheur d’un sursaut juvénile. Je sautille et me perds un peu, je ramasse les feuilles, les baguettes de bois, pour les jeter au loin du tir arqué de mon bras. La joie toute me contient et l’élan, pour ce lever du monde.
Éditeur : L'Arbre à paroles
Date : 2024
Format : Livre
Auteur de Si je pars comme un feu
Karoo a le plaisir de présenter le recueil de poésie de Christine Guinard, Si je pars comme un feu paru à l'Arbre à Paroles ; une ronde autour de la mémoire et des mots.
Karoo a le plaisir de présenter le recueil de poésie de Christine Guinard, Si je pars comme un feu paru à l'Arbre à Paroles ; une ronde autour de la mémoire et des mots.
Antonio raconte à son petit-neveu son enfance pendant la guerre d’Espagne et l’exil en France pour échapper à la…
Beyrouth, dans les années 1990. Ce sont les dernières années de la guerre civile. Hana, femme de ménage…
Mon corps, ce lieu de poésie témoin d’expérimentation criminelle
« Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. Illustration de couverture : Théo Bouvier Chanquia « Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. ÉCOUTER UN EXTRAIT : SonaLitté · Caroline Bouchoms - Mon corps, ce lieu de poésie…