Laurent Demoulin a sorti , à l’automne, un roman autobiographique marquant, Robinson, sur les rapports entre un père non-autiste et un fils, oui-autiste.
Un roman travaillé par la poésie. Comme sont travaillés par la narration ses poèmes. Qu’importe la forme que prennent les textes de l’écrivain liégeois, tous sont traversés par un certain ressassement, l’obsession du langage, ses manques, par le thème de la génération et de la filiation. Tous sont aussi portés par une profonde bonté, une absence de cynisme ; par l’admiration et la reconnaissance à ses pères/pairs littéraires.
Votre premier recueil s’appelle Filiation, un des thèmes constitutifs de votre œuvre. Aviez-vous pensé ce titre comme un geste définitoire de vos textes à venir ?
La filiation n’est pas l’unique thème de mes livres. Mais, si je peux en être étonné, je dois le constater, il occupe une place centrale. Quand j’ai choisi le titre de mon premier recueil, j’ignorais…
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