Laurent Demoulin a sorti , à l’automne, un roman autobiographique marquant, Robinson, sur les rapports entre un père non-autiste et un fils, oui-autiste.
Un roman travaillé par la poésie. Comme sont travaillés par la narration ses poèmes. Qu’importe la forme que prennent les textes de l’écrivain liégeois, tous sont traversés par un certain ressassement, l’obsession du langage, ses manques, par le thème de la génération et de la filiation. Tous sont aussi portés par une profonde bonté, une absence de cynisme ; par l’admiration et la reconnaissance à ses pères/pairs littéraires.
Votre premier recueil s’appelle Filiation, un des thèmes constitutifs de votre œuvre. Aviez-vous pensé ce titre comme un geste définitoire de vos textes à venir ?
La filiation n’est pas l’unique thème de mes livres. Mais, si je peux en être étonné, je dois le constater, il occupe une place centrale. Quand j’ai choisi le titre de mon premier recueil, j’ignorais…
1920-1995 : un espace temps littéraire. 75 ans de littérature française en Belgique
En trois conférences d'une heure, dans le cadre des…
Les Schtroumpfs, T.26 Les schtroumpfs et le livre qui dit tout
Le Schtroumpf à lunettes trouve un mystérieux livre qui répond à toutes les questions. Va-t-il devenir enfin…
Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique
À propos du livre La contrefaçon belge des livres à l'époque romantique est quasiment inconnue. Née au lendemain de la séparation de la Belgique d'avec la France et de son rattachement à la Hollande, poursuivie après l'indépendance belge conquise à la suite de la révolution de 1830, cette industrie colossale, parfaitement licite en raison des législations nationales et internationales d'alors, eut à son actif, sans que leurs auteurs ou leurs ayants droit pussent s'y opposer, la reproduction, la traduction, l'adaptation des ouvrages étrangers, principalement français, qu'ils fussent littéraires, religieux, scientifiques, artistiques, politiques, historiques, militaires, musicaux, ou qu'ils traitassent de cuisine, de jeux de société, de typographie, d'archéologie, etc. Ce sont toutes les facettes de la «contrefaçon» belge que recense ce livre, divisé en une introduction, vingt chapitres abondamment illustrés de catalogues et de textes publicitaires d'époque, et trois annexes. Compte tenu de l'importance capitale du sujet, cet ouvrage interpellera tant le monde de la librairie que celui des bibliophiles, des bibliographes, des philologues, des économistes, des juristes, des scientifiques, des sociologues, des chercheurs, enfin : de tous ceux qui, de près ou de loin, érudits ou néophytes, s'intéressent au romantisme et à la Belgique de 1814 à 1855, lorsque ses éditions, souvent très soignées et vendues à des prix défiant toute concurrence, étaient répandues dans le monde entier et y propageaient les langues étrangères, au premier rang desquelles figure le français. L'auteur étudie depuis 1973 cet inépuisable et passionnant sujet, auquel il a déjà consacré dans le Bulletin de l'Académie royale de langue et de littérature françaises trois études. Son livre, le premier à traiter de façon globale de la contrefaçon belge, est la somme de ces années…