Sommaire :
Jacques Ulenspiegel
Clovis, ou la première pièce du puzzle
Les hosties sanglantes
Le cœur du lion
Hallali pour la Lalaing
Belgiques !
Charles aux étangs
Juliette des esprits
Les philosophes amateurs
Beersel, ou les démons du paradis
La nuit des couteaux
Récit avorté, ou à rebours vers l’illumination
Anderlecht, ou le retour des Dix-Sept Provinces
Nestor, ou les fantômes de la ligne claire
Vertige !
Senne de ménage
Belgoland
Auteur de Belgiques : Être ou ne pas être
Avec 28 titres au compteur à ce jour, la collection Belgiques lancée par les éditions Ker apporte sa pierre à l’élaboration d’un portrait original de notre pays. La dernière salve compte cinq auteur et autrices dont Philippe Remy-Wilkin, aux côtés de Véronique Biefnot, Jean-Claude Bologne, Liliane Schraûwen et Nathalie Stalmans.La bibliographie de Philippe Remy-Wilkin est déjà impressionnante. Parmi les lignes maîtresses de son œuvre, on constate un attrait marqué pour l’Histoire et, en particulier, ses zones d’ombres. L’écrivain belge n’a pas peur des défis et aime entraîner son lecteur dans des époques méconnues de l’histoire, aux croisements des mythes, idéologies et philosophies. On se souvient de son roman L’œuvre de Caïn,…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…