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Ene bressene nén come les ôtes

[Economeye walone] I gn a tos les djoûs des bressenes ki s’ metnut so pî dins nosse payis walon. A Mont-Sint-Wubert, e Roman Payis, ene bressene nén…

Traverso

C’est une voix majeure de la poésie d’expression francophone de Belgique qui s’est éteinte il y a quelques mois à peine , quand Véronique Wautier s’en allait sur la pointe du cœur…

Madame S

Qui se souvient de Marguerite Japy-Steinheil, qui a pourtant défrayé la chronique et enflammé les passions il y a plus d’un siècle ? Sylvie Lausberg est historienne et elle livre avec Madame…

Soie et métal

Le sentiment d’abandon parental chez un enfant laisse souvent une blessure profonde, indélébile. Quand Clara, âgée de 16 ans, voit sa mère quitter le domicile familial, elle décide…

Éditorial

Le libraire : on le fréquente pour qu’il nous prodigue des bonheurs de lecture, du dernier roman en vogue au livre rare et introuvable en passant par la presse quotidienne : sans cesse…

Pas simple de s’appeler Violette avec un profil de baobab

Il y a des romans où la réponse à cette question se construit dans l’ombre…

Jean-Luc Outers: «La collection Espace Nord est devenue une marque»

Jean-Luc Outers dirigeait la Promotion des Lettres lors du rachat…

Mon Bison

Qu’est-ce qui a deux cornes, qui est couvert de longs poils et qui rumine ? Un indice : c’est un mammifère imposant, on le retrouve dans les plaines du Nord de l’Amérique et les forêts…

Concerto pour quatre mains

Un homme sort de prison. On comprend que c’était un prisonnier important. Les journalistes l’attendent. On lui demande : « Que comptez-vous faire maintenant ? »…

Le dernier Khmer

« – Vu vos antécédents dans l’armée belge et votre ancien mandat dans la police militaire, j’ai pensé à vous […] » (p. 10-11). Le Consul honoraire de Belgique…

Exister, résister. Ce qui dépend de nous

Après son très remarqué Global burn-out, après L’Âge des transitions , le philosophe Pascal Chabot nous livre un essai…

La fille derrière la porte

Créer des zones d’incertitude, d’opacité, mélanger l’angoisse des esprits brisés et l’horreur des corps torturés ; la plume de Patricia Hespel…

Le Lac des cygnes

L’histoire de ce livre ne commence pas par «  Il était une fois  », mais par «  Il y a des lunes et des lunes,…

Modernité de Norge

À l’image traditionnelle d’un Norge (Georges Mogin, 1898-1990) poète humaniste, partagé entre la spiritualité et l’épicurisme, Daniel Laroche, dans sa conférence du…

Inspectant, reculer

─ Ah Freddo ça va être démentiel notre mariage ! ─ Putain de bordel de merde oui ma chérie (…) Se marier c’est punk, il nous faut un mariage punk ! Ça fait : on…

Stromae est mort à New-York

Marine, une jeune journaliste, était venue à New-York pour interviewer Wil.i.am des Black Eyed Peas, mais l’annonce de la mort de Stromae, dans une chambre…

Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires

Commençons par la préface qui cadre bien les enjeux du livre. Arnaud Huftier y fait remarquer…

Extraction de la peur

Tout au long des cinq parties qui composent son dernier recueil, Véronique Daine se garde bien de reprendre son souffle.…

Cowboy Henk et le gang des offreurs de chevaux

En 2014, la série de bandes dessinées Cowboy Henk recevait le Prix du Patrimoine au prestigieux…

Nous ne sommes pas de mauvaises filles

Au chevet de sa mère, hospitalisée pour avoir une fois encore joué avec les limites mortelles, la narratrice n’en mène pas large.…

Maîtres nageurs

Dans Le voyage de Luca , prix Rossel des jeunes en 2008, Jean-Luc Outers s’émerveillait au travers des yeux de ses personnages, incrédules sur les bords…

Nosotros

Qui n’a jamais frémi au retour d’amis partis en famille, non pas de plaisir devant leur bouille (in)changée, mais bien d’appréhension à la perspective de la soirée photos-souvenirs-il-faut-qu’on-te-raconte…

Le flic évanoui

Naguère bourgmestre d’Ixelles, Willy Decourty renoue avec son passé de jeune rédacteur au journal Le Peuple, au temps des Golden Sixties , pour fourbir, avec Le flic évanoui ,…

Tu vas aimer notre froid. Un hiver en Yakoutie

Qui peut croire qu’au milieu de la Taïga, dans les confins gelés du monde, se trouve un petit bout de Belgique,…

Cases départ

L’enfance n’est pas qu’une période de notre existence. Elle constitue surtout cette inépuisable réserve d’impressions rétiniennes, olfactives, tactiles et sensorielles, bref sensuelles…

Le rire du jeune crocodile. Une enfance au Congo belge de 1950 à 1960. Récit d’une odyssée

Le récit que Jean-Marie Dubetz nous donne à lire est composé de fragments de son enfance dans l’ancien Congo belge, depuis ses premiers souvenirs jusqu’à ses dix ans. Il souligne d’entrée de jeu sa volonté de transmettre son histoire au sein de sa famille, mais aussi auprès d’un public plus large intéressé par son vécu particulier et l’empreinte que ce dernier a laissée sur lui, à savoir la capacité d’émerveillement de l’enfant face à la beauté du monde dans lequel il a grandi. Comment tant de souvenirs ont-ils pu rester marqués dès l’âge de deux ans dans ma mémoire ? Oserais-je dire qu’un coucher de soleil sur ce fleuve gigantesque ne pouvait que laisser des traces indélébiles ? La magnificence de la nature au milieu de laquelle je me trouvais a sans doute eu pour effet de stimuler une sensibilité prête à éclore. Est-ce un hasard si aujourd’hui je suis toujours prompt à m’émerveiller ? Mon regard semble en tout cas d’abord à l’affût du moindre signe de beauté. Ce n’est qu’ensuite qu’il relève ce qui malheureusement semble l’altérer. Jean-Marie Dubetz nous raconte ainsi son enfance divisée en deux parties : il passe les six premières années de sa vie sur plusieurs bateaux avec son père (qui est batelier), sa mère et son frère André. Ensuite, il mettra les pieds sur terre pour nous raconter les quatre années suivantes où il emménagera à Léopoldville, son père réparant désormais les cargos. L’auteur a pris le parti de raconter son histoire à travers son regard d’enfant. Une série de souvenirs juxtaposés nous sont donc dévoilés, où l’on devine en filigrane les particularités du régime colonial, la minorité dominante, le monde de privilégiés auquel appartient Jean-Marie. Maman salue, porte son attention à la santé des hommes. Quand il y a un souci, pendant la traversée, c’est à elle que l’équipage fait appel, car c’est connu, la femme du capitaine soigne aussi. Je vois, j’entends, je comprends. Ma langue est blanche comme celle de maman. Au creux des machines, dans les cales, au village, la noire chante, supplie ou crie. Tout en haut du bateau, la blanche prime. Pourquoi, comment ? Quand je parle blanc comme mes parents, le roi c’est moi. J’adore ça.  Vous l’aurez compris, Le rire du jeune crocodile n’est pas un récit engagé qui aurait pour objectif de retracer minutieusement les détails de l’histoire de l’ancien Congo belge. Nous découvrons davantage au fur et à mesure des pages le questionnement d’un enfant, qui nous raconte essentiellement les bêtises qu’il a faites avec son grand frère, inconscient des dangers de la faune locale qui l’entourait (les crocodiles, les hippopotames, les mouches tsé-tsé et les moustiques prêts à transmettre la malaria n’étaient jamais loin). Lorsque le Congo est en passe de devenir un état indépendant, les émeutes, les troubles dans la capitale et le racisme envers les noirs sont en arrière fond, mais n’inquiètent jamais le petit Jean-Marie, dont la principale préoccupation est de s’amuser. Le rire du jeune crocodile est une histoire agréable à lire. Elle est préfacée par Pie Tshibanda, qui salue le travail de transmission et interroge sur le statut de réfugié, dans lequel nous pouvons tous un jour basculer. Un petit bémol : dommage qu’il y ait tant de fautes d’orthographe. Séverine…