Prix Renaudot en 1978, mais auteur belge francophone quelque peu oublié aujourd’hui, Conrad Detrez s’en prend, avec l’Herbe à brûler, à l’ontologie occidentale. Il consume à la fois les identités rigides, la rationalité ou encore l’ethnocentrisme propres à l’Europe.
Son personnage oscille entre déconstruction de soi et reconstruction dans une Amérique latine en proie aux révolutions. * L’Herbe à brûler (1978) constitue le troisième roman de «l’autobiographie hallucinée» de Conrad Detrez. L’écrivain wallon a déjà publié Ludo (1974) qui se centre sur son enfance, et Les Plumes du coq (1975) qui aborde son adolescence. Dans le présent ouvrage, il convoque à nouveau son enfance et son adolescence tout en s’axant principalement sur sa vie adulte. Des trois romans, L’Herbe à brûler est de loin le plus accessible pour s’initier au monde detrezien. En effet, contrairement à Ludo ou aux Plumes du coq, au style véritablement…
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