« Un livre est toujours semblable à ce message que le poète enfermait dans un flacon de verre et confiait aux flots.
Je sais que celui-ci atteindra le rivage. »
Charles Plisnier En ornant d’une préface inspirée le roman Les Roseaux noirs, Charles Plisnier ne s’est évidemment pas trompé… Il ne pouvait se fourvoyer dans des propos complaisants tant l’amitié qui le liait à Marie-Thérèse Guillaume, l’auteure du livre et à Roger Bodart le futur époux de celle-ci, était transparente et nourrie de la plus grande franchise. L’ouvrage était décidément à la mesure de ses attentes, même s’il reconnaît : «Ce n’est pas ma conception du roman». Mais le superbe opus qu’il avait à présenter et qu’il associe aux Wutherings Heights, d’Emily Brontë ne peux que remuer le lecteur : « Et je voyais dans Les Roseaux noirs, ce livre étonnant que vous allez lire. On ne peut se tromper à certains coups d’archet. Une composition savante et sévère : une langue souvent fluide,…
Auteur de À propos des Roseaux noirs (dossier Marie-Thérèse Bodart)
Si la femme-eucalyptus se transforme en arbre, le soir venu, est-ce pour écouter les rumeurs du vent courir dans son feuillage? Pourquoi la va-t-en-guerre ne désire-t-elle qu'une chose : partir combattre aux côtés des hommes? Quel est le pouvoir de cette étrange colonne qui raconte des histoires merveilleuses? Takoura, la belle-mère de Poudre de piment et Zeste de citron, est-elle née de l'étreinte d'une hyène et d'un serpent mortel? Qui se cache sous les traits de la jeune Lin Shu?Dans ce livre, ce sont les femmes qui mènent le jeu et qui éclairent le monde de leur regard sensuel, gourmand,…
Poète, romancier, critique, Hubert Juin n'appartient à aucune école.Son chant est ample, de haute lignée son langage. Poèmes à…