Résultats de recherche pour “L&” 13711 à 13740 (14964)

Ainsi parlait ma mère

Ainsi parlait ma mère, de Rachid Benzine : un court roman qui a tout d’un grand livre. Une déclaration d’amour à une mère par son fils cadet. Et un hommage à toutes…

Le fragile

Combien de bras cassés au théâtre, de vies épuisantes, d’enfances contaminées de frustrations et de vieillard tournoyant dans la grande salle de danse de l’oubli ?…

Paroles données, paroles perdues ?

SYLLOGE , Paroles données, paroles perdues ? , MaelstrÖm, 2020, 276 p., 14 €, ISBN : 978-2-87505-362-6«  […] Enfin, commençons. […] Bonjour,…

Lès djins malôdes du coronavîrusse

Ène minêye avoyêye dul Chine Kîrant lès djins, brokant s’ leûs chines, Su stramlot pa t’t-avô la tère Pou fwêre dès…

Mi espedicion dins les scoles

E lijhant li « pake di meyeusté » [ pacte d’excellence ] di Marie-Martine Schyns, dji m’ a-st aporçû ki cisse feme la voléve di tote foice…

Maroxellois

Omar Bergallou est né au Maroc, dans un quartier pauvre de Tanger, au milieu des années soixante. Il y passe les tout premiers temps de sa vie, et plus tard, de brefs séjours de vacances ;…

Un monde pacifié!

Dites à haute voix ce mot «lisière» et vous verrez comme il chante de lui-même, comme il est douceur et lumière, chaleur et ouverture. Il n’a pas la dureté de «Frontières»,…

Sculpture Surfing

Acteur multi-activiste de l’art contemporain en Belgique, connu tout autant pour ses grandes fresques murales réalisées avec (et à la façon) des peintres affichistes de Madras en Inde,…

Mercy

Mercy, Mary, Patty de Lola Lafon est le roman de notre génération. Génération qui se veut libre et également sous contrainte. Sans interdit, l’adrénaline d’enfreindre n’aurait pas le même goût. Ces trois…

Ègzistè, po cwè fè ?

─ Tchofile, to pôrès m’ dîre pocwè èst-ç’ k’ on-z-a vnu ô monde ? Dimeûre simpe èt ni vins nin dîre : i fôt fè ci, fè ça, n’ nin vnu prétchè,…

Wellérismes, sapinsetés (4, fin)

Nosse lingadje Wellérismes – sapinsetés (4, fin) (Li Banbwès / Bambois-Fosses) Poqwè couru djusqu’à Brussèl ?, s’apinse li Dèrik, dji…

Dans nos mains silencieuses

«  À la fin deven[ir] / le contraire / de [sa] souffrance  » ne se fait pas sans arrachement. Véronique Wautier…

Cabaner Chavirer

Je lis Cabaner Chavirer puis je le relis puis je pense : les poèmes de Véronique Wautier sont des havres. Des haltes provisoires. Des façons de se construire une cabane…

Éditorial

Pour clore l’année 2019 , c’est au milieu des livres que Francophonie vivante vous emmène. Sujet à la fois d’introspection et de partage, le livre occupe dans notre vie une place importante. N’en…

Cinéma. Zagros, par Sahim Omar Kalifa (2017)

Zagros, avec Feyyaz Duman, Halima Iter, Brader Musiki, Belgique, 2017 102 min " Pourtant, que la montagne est belle." Film…

Hommage à Jacques Bertrand par la SLLW

La Société de Langue et de Littérature wallonnes (SLLW) organise tous les ans une séance de « décentralisation…

Avec Daniel Soil en Tunisie, au temps du jasmin

Après 35 ans, Jean-Jacques Andrien revient sur les lieux du tournage de son film Le fils d'Amr est…

Le souffle du temps, Histoire peu ordinaire d’une famille belge aux origines allemandes, 1830-2000

Le récit s’ouvre sur un paysage d’été en Angleterre. Albert Brauner marche d’un bon pas vers Manchester. Il va y retrouver Germaine, sa femme, dont il a été séparé pendant les quatre années de la Grande Guerre. Au terme de ce court prologue, Albert s’effondre, frappé en plein front d’une balle. «  À une centaine de mètres, un homme agenouillé dans les hautes herbes se lève, range son fusil dans son étui et s’en va sans jeter un regard vers l’homme abattu  ».Le récit s’achèvera sans qu’ait été résolue l’énigme de cette exécution d’un homme qui sera enterré avec les honneurs réservés aux combattants de l’armée anglaise. Stéphanie ter Meeren, issue par sa lignée paternelle des Brauner, a voulu explorer cette généalogie hors du commun issue du « patriarche », Thomas Brauner. Né Français, en 1814 – la Belgique n’existait pas -, il deviendra en 1844 l’un des organisateurs de l’enseignement primaire dans le pays qui est créé en 1830. La Belgique, en 1843 venait de voter la loi organique organisant l’enseignement primaire et devait se doter d’un  réseau d’écoles normales en Flandre et en Wallonie.Pour mener à bien son exploration familiale, Stéphanie ter Meeren imagine le personnage d’une étudiante qui organise à sa demande les archives d’un vieil homme, Étienne Brauner,  le fils du soldat assassiné sur le chemin de Manchester, le petit-fils du patriarche Thomas Brauner.À travers lettres, archives manuscrites, carnets et documents officiels, la narratrice reconstitue les destins singuliers de personnages inscrits dans l’Histoire, la grande. Ainsi le lecteur participe-t-il à l’exode qui jeta sur les routes belges et françaises des milliers de civils effrayés. Les Brauner se réfugient dans leur domaine de Vossebeek , un château acquis par Auguste, la grand-père d’Etienne, où les rois Léopold II et Albert Ier aimaient à participer à des parties de chasse. Des amis y séjournent souvent, comme les époux Derbeid dont Gustave s’est rendu célèbre par ses travaux sur la tuberculose et qui, comme de nombreux médecins, a rejoint le front. On lit l’émotion qui étreint au quotidien les mères et les femmes des jeunes gens qui se sont portés volontaires. On vit ce que représente l’occupation par l’armée allemande de la plus grande partie du territoire belge. Les détails sont éloquents à cet égard : comment se déplacer vers Bruxelles, quelles informations reçoit-on et comment, que racontent les soldats en permission lorsqu’ils reviennent au château transformé en hôpital : l’incendie de Louvain, les apprentissages sommaires de pilotage d’avions, les blessés, les mutilés…Petit à petit, le dialogue se noue entre l’étudiante et le vieillard tandis que le lecteur se nourrit d’anecdotes tombées dans l’oubli, dont les plus intéressantes sont celles liées au patriarche. Ainsi ces expositions scolaires que le public londonien couvrait de louanges au Crystal Palace ou la création de la revue L’Abeille , la première revue de pédagogie en Belgique…Le récit de Stéphanie ter Meeren, couvrant un siècle et demi d’Histoire, ne peut être ici synthétisé. Il se disperse parfois mais ne cesse jamais de piquer la curiosité et l’étonnement du lecteur. Ce dernier ne saura pas les vraies raisons de l’exécution d’Albert Brauner, assassiné d’une balle dans la tête alors que la guerre à laquelle il avait participé en héros, s’achevait enfin. Peut-être y a-t-il dans ce personnage-là la matière à un vrai roman ? Un roman d’espionnage qui déploierait dans la fiction, toute la richesse et la complexité d’une destinée dont ce livre est un…

Revue Générale

Coordonné par Jean-Baptiste Baronian, grand spécialiste et amoureux de Simenon, le dossier « Présence de Georges Simenon » au…

Des monts et merveilles

«  Chasseur de baleines et chimères, éleveur de renards, traducteur de nuages, querelleur polyglotte, clown pour tous les âges, écrivain du dimanche, érudit,…

Le prophète du néant

À l’heure où le dialogue semble de plus en plus difficile à nouer entre l’Occident et l’Orient, Ceejay fait le pari du…