De «La Démangeaison» à «La Mélancolie», l’expérience du Vivarium Théâtre. (Sélection du blog AT)

Reprise de « la Mélancolie des Dragons » et de « l’Effet de Serge », de Philippe Quesne, à Nanterre-Amandiers, en janvier 2018. En 2018, Nanterre-Amandiers célèbre l’anniversaire des dix ans de L’Effet de Serge (2007) et de La Mélancolie des Dragons (2008), deux spectacles pensés en diptyque, qui ont tracé les lignes de force du Vivarium Studio.
L’occasion de republier cet article paru initialement dans le #98 AT, Créer et transmettre.

                                                                          * Une fois que le titre est posé, l’écriture démarre : ça a commencé avec La Démangeaison des ailes, leur premier spectacle créé en 2003, et le système s’est institué. En 2008, ils ont choisi d’évoquer La Mélancolie des dragons. Le spectacle qui vient…

   lire la suite sur   REVUES.BE


FIRST:théâtre mélancolie vivarium dragon acteur spectacle - "De «La Démangeaison» à «La Mélancolie», l’expérience du Vivarium Théâtre. (Sélection du blog AT)"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10141 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Fraternelle mélancolie : Melville et Hawthorne, une passion

Ce pourrait être un roman qui commence avec brio par la relation de la rencontre entre Nathaniel Hawthorne et Herman Melville, au Monument Mountain, le 5 août 1850. Les deux personnages sont introduits tour à tour par un rapide portrait physique et déjà comportemental. Rien ne permet encore de deviner cette  Fraternelle mélancolie  qui fait l’objet du dernier livre de Stéphane Lambert. Ce début est délibérément orienté vers le genre romanesque et cela correspond à un choix de la part de l’auteur. Il l’affirme clairement : ce ne sera ni une biographie ni une étude littéraire. Faudrait-il pour cela écarter le genre de la fiction ? Non. Stéphane Lambert revendique le droit à la subjectivité dans son projet, le recours à l’invention, et pour cause. Comment pourrait-il se borner aux faits en l’occurrence ? Soit ils ne sont pas connus, soit ils sont trop rares et dispersés pour livrer un soupçon d’évidence ou simplement un sens. En effet, que sait-on des relations entre Hawthorne et Melville ? Quelques rencontres ont eu lieu, des lettres ont été échangées, mais une part de celles-ci, celles de Hawthorne, a été détruite par Melville, on ne sait d’ailleurs pour quel motif. Il faut ajouter le carnet de notes de Melville lui-même, intéressant entre prolixité et retenue. Demeurent surtout les œuvres, mine où puisera notre auteur inspiré. Elles lui fourniront le thème de la mélancolie où s’épanche la fraternité. Il faut à cet égard signaler l’à-propos de l’illustration de la première de couverture, une reproduction de  Deux jeunes hommes devant la lune qui se lève sur la mer , de Caspar David Friedrich. Le 5 août 1850, alors qu’il travaillait à son livre sur la baleine, Herman Melville rencontra Nathaniel Hawthorne, dont le roman  La Lettre écarlate  venait de connaître un tel succès qu’il l’avait propulsé au rang de plus grand écrivain américain. Entre les deux hommes allait naître une amitié littéraire aux accents passionnels. Quelque seize mois plus tard, paraîtrait  Moby Dick , que Melville dédierait à son nouvel ami. À cette relation complexe de deux êtres qu’un même fond de mélancolie rapproche et que des tempéraments opposés séparent, Stéphane Lambert entrelace des éléments de vie romanesques, et des interrogations sur la création, la fraternité ou le désir. Écrire devient alors une autre manière…

Théâtre 6

Le sixième tome du Théâtre de Jean Louvet (1934-2015) clôt l’entreprise d’édition complète des pièces de ce dramaturge…

Le théâtre, un jeu d'enfant?

Le théâtre, un jeu d'enfant ? Travail du corps et…