À l’heure où se multiplient les manifestations visant à célébrer le centenaire de l’armistice, voici une initiative littéraire originale qui donne vie à la commémoration en la plaçant dans la perspective des personnes qui l’ont vécue au plus près dans les quatre années qui ont précédé le dénouement, alors que le conflit battait son plein. À l’origine de la démarche, la correspondance tenue par Gustave, lieutenant dans un régiment de cavalerie, à destination de son épouse, Éléonore. Ce matériau originel et authentique est de la plume d’un homme de devoir placé au cœur des événements et qui se soucie des siens, mais dont le temps est rythmé par l’action. Y répondent les propos, imaginés par l’auteure quant à eux, de son épouse esseulée, enceinte…
Carine MESTDAG , Le chant du chardonneret , Murmure des soirs, 2024, 163 p., 20…
Que ce soit doux pour les vivants
On a tourné la page, on dit souvent cela, ou il faut dire cela, on a tourné…
S’il y a bien un événement dont on peut se réjouir en cette année littéraire, c’est la réédition de Ripple-marks de Jean…