Résultats de recherche pour “Jacques Pohl” 61 à 90 (568)

Double vie, Double vue

De l’œuvre des grands maîtres au thème emblématique des jumeaux, traité par une nuée d’opérateurs aussi célèbres que Diane Arbus, Louise Dahl-Wolfe, Jacques-Henri…

Comme un chef

Benoît Peeters est un intellectuel de multiples talents. Écrivain, critique, biographe (Hergé, Paul Valéry, Jacques Derrida), éditeur, co-auteur des célèbres Cités Obscures avec…

Le jardin aux lucioles

Victime de l’accident : un retraité, jardinier de cœur. Moment de la mort : un jour de printemps. Lieu du drame : un parterre de rhododendrons, composé de…

Tati par Merveille

Jacques Tati (1907-1982) invente et incarne Monsieur Hulot, un personnage hors normes qui promène sa silhouette dégingandée dans des films mythiques : Les Vacances de M. Hulot,…

La recette du pigeon à l'italienne

En 1949, le détective bruxellois Michel Van Loo tente de trouver les liens entre la mort d'un chef syndicaliste, les lettres de menace…

Nous irons là

Carmelo VIRONE , Nous irons là , M.E.O., 2025, 136 p., 16 € / ePub : 9,49 € , ISBN : 978-2-8070-0507-5 Quelques semaines après Margherita , un livre dans lequel il évoquait la…

Droit de regards

en collaboration avec M.-F. Plissart Fin du siècle dernier. Dans des décors princiers, dont les ruines sont devenues des théâtres fragiles, des femmes s'aiment,…

Indemne : Où va Moby-Dick ?

Myriam WATTHEE-DELMOTTE , Indemne. Où va Moby-Dick ? , Actes Sud, 2025, 320 p., 23,50 € / ePub : 17,09 € , ISBN : 9782330206802…

Georges Rodenbach : 100 articles

Dans son avant-propos, Joël Goffin décape les poncifs véhiculés…

Hommage à Jacques Bertrand

La Société de langue et de littérature wallonnes a organisé le samedi 11 novembre 2017 au Quai 10 à Charleroi une séance d'hommage à Jacques Bertrand pour le bicentenaire…

L’orage rompu

Cornélie, bien nommée, te voici li­vrée, tu l’as cherché, coquette, le temps d’un voyage en TEE (Trans Europe Express : on ne disait pas, alors, T.G.V….) Paris-Bruxelles,…

Les reportages de Lefranc : Dunkerque 1940

L’évacuation de la ville de Dunkerque – ou « opération Dynamo » – par les Britanniques reste un événement marquant de la Seconde Guerre mondiale :…

Danse de la vie brève

Le journal de l'année 2006 de Melitza, une jeune Mexicaine. Il débute le 10 janvier avec son interpellation par la police, en compagnie de son père et d'Evo, un homme…

On-z-a hapé Popol !

Quand un musée reçoit un écrivain en résidence, il en attend des retombées publicitaires. Le Musée de la Vie wallonne de Liège vient d’accueillir Jacques Warnier,…

Le centenaire d'Émile Verhaeren

La commémoration du centième anniversaire de la naissance d'Émile Verhaeren a connu, durant l'année 1955, un éclat exceptionnel. Non seulement en Belgique, mais dans de nombreux…

Homo sapiens

Jacques Desmet est une silhouette bien connue des « tauveléyes » (tables de conversation) et des cabarets wallons. Rédacteur en chef de la revue Nwêr Boton , il est aujourd’hui l’un…

Hulot domino

Décidément, Monsieur Hulot n’a pas fini d’inspirer David Merveille ! Et c’est tant mieux pour nous. Depuis son délicieux et surprenant Jacquot de Monsieur Hulot , publié aux éditions…

Théâtre 6

Ce sixième, et dernier volume, des « Archives du futur » consacré au dramaturge Jean Louvet forme littéralement le chapiteau d’une architecture lumineuse grâce au travail remarquable de Vincent…

La guerre des règnes

L’œuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre,…

La petite annonce

Caroline ALLAN, La petite annonce , Lilys, 2025, 168 p., 21 € , ISBN : 978-2-39056-109-5Henri est un octogénaire vivant près de la place Flagey à Bruxelles depuis plus de 40…

La texture des choses : Contre l’indifférenciation

Philosophe, écrivain, traducteur, auteur entre autres du Pouvoir de la langue et la liberté…

L’écriture et la foudre : Jacques Izoard et François Jacqmin, deux poètes entre les choses et les mots

La collection d’essais tirés des conférences prononcées lors de ces rencontres privilégiées que sont les Midis de la poésie comptait déjà, parmi les grands noms qui l’émaillent, Pasolini, Brecht, Bauchau, Duras, Aragon… Grâce à l’étude que livre Gérald Purnelle, professeur à l’Université de Liège, deux Liégeois viennent rejoindre cette cohorte d’éminences : Jacques Izoard et François Jacqmin. Comparer deux poètes, ou plutôt deux voix poétiques, est un exercice plus complexe qu’il n’y paraît. Il ne s’agit pas de superposer des citations ni de computer des corrélations lexicales ; encore faut-il sonder au cœur et aux reins leur œuvre respective, via les récurrences thématiques, les fantasmes, le ton, la vision dont elle est porteuse. Une naissance et une mort en région liégeoise augmentées d’une contemporanéité d’écriture ne suffisent en effet pas à fonder une connivence entre poètes, même si elles permettent d’entrevoir quelques traits de parenté.Gérald Purnelle a très bien mis en exergue les différences de tempérament des deux hommes, et ce sans entrer dans le détail de leur intimité vécue, mais en se plaçant d’emblée sur le terrain de leur ethos social comme littéraire.Quelles silhouettes, et quelles carrures que celles de ces frères séparés. D’un côté, Jacques Delmotte au pseudonyme de col alpin, « militant » de la cause poétique, qui s’y dépense sans compter, s’y brûlera ;  homme de réseaux (il n’a jamais cessé de publier concomitamment aux plus grandes enseignes et dans des revues éphémères, confidentielles) et de rencontres (pas un seul « écrivant » à Liège pour ignorer le passeur magnifique qu’il fut) ; professeur, qui savait susciter l’éveil à la fécondité de la langue française parmi ses classes de techniques / professionnelles, par exemple en leur livrant en pâture un « poème du jour » à discuter, dépecer, noter sur dix ; diseur enfin à la sensualité directe, poète tactile, rebelle jusqu’au bout au(x) cloisonnement(s). De l’autre, François Jacqmin, homme d’un seul nom de famille, avouant volontiers que la découverte de la poésie marqua une « fracture » dans son existence, manifestée par un « manque d’adhésion généralisé », ce qui n’est pas sans évoquer un certain Henri Michaux ; compagnon de route – y avait-il une autre manière d’en être ? – du surréalisme d’après-guerre, s’auto-désignant comme « le membre le plus tranquille de la Belgique sauvage » ; homme du retrait, du confinement de sa parole, de la divulgation au compte-goutte, qui publie son premier recueil d’importance, Les Saisons , à l’orée de la cinquantaine en se tenant loin des coteries, des logiques de conquête du champ. Jacqmin, silentiaire d’un empire intérieur à dimension de jardin.Gérald Purnelle a parfaitement saisi à quel point « l’écriture poétique d’Izoard et de Jacqmin se fonde également sur une permanente perception du monde comme origine et, comme enjeu, sur l’inscription du sujet dans ce monde et dans le langage ». Ce postulat explique la réticence – le refus ? – manifestée par Izoard à intellectualiser le réel, et à l’inverse les ressorts émotionnels, frisant l’extase, qui sont présents dans l’expression de Jacqmin ? Et là où Izoard entre en contact avec des matières, des étoffes, usant sans vergogne de l’œil, du doigt, de la langue, du sexe, Jacqmin approche par cercles concentriques, franchissant par paliers les couches invisibles qui ceignent l’essence des choses. Une essence qui, évidemment, se révèle évanescence.Le verbe est alors ressenti tout différemment de part et d’autre. Pour Jacqmin, il y a une inaptitude à exprimer les profondeurs du sensible : ainsi explique-t-il dans un entretien accordé à Revue et corrigée au mitan des années 80 : Je considère que c’est une injure vis-à-vis du monde que de le désigner, que de lui coller un verbe sur le dos et de dire à cet objet « voilà ce que tu es ». Et je ne fais pas plus confiance à ma pensée qu’au langage, ce qui veut dire que la situation est tout à fait bloquée. On retrouve la contradiction dans le fait que je continue d’écrire. Pour Izoard, par contre, qui exerce son écriture comme un décloisonnement, le langage est vecteur de projection vers l’autre. Ne pas se retrancher derrière les vocables, mais faire en sorte qu’ils soient le salutaire fil conducteur allant de l’un à l’autre. Briser ainsi le halo de vide autour des êtres, les aimer. ( extrait de Ce manteau de pauvreté , 1962 )Le mérite d’une telle étude, au-delà de l’outil d’analyse qu’elle fournit, est de constituer un irrésistible incitant à se ressourcer, d’un mouvement parallèle, chez Jacqmin et Izoard, recto et verso d’une même lecture réenchanteresse du monde, avers et revers d’une même obole versée à la poésie."Izoard et Jacqmin : deux poètes belges, qui comptent désormais parmi les plus importants et les plus marquants de la deuxième moitié du XXe siècle, et que tout paraît opposer, à commencer par leur personnalité, leur parcours, et surtout leur écriture poétique. On propose ici un parcours parallèle, afin de  dégager les points de vue qui les distinguent, pour ensuite examiner ceux sur lesquels, sans doute moins attendus, mais peut-être plus profonds, ils se rapprocheraient davantage. Le poème est pour Izoard comme pour Jacqmin le chemin, laborieux ou fulgurant, qui doit pouvoir mener d'un pôle, la sensation, à un autre, l'expression, dans un perpétuel désir de jouissance : écrire serait ainsi le moyen projeté d'une conservation de cette jouissance. Jouissance des objets, des corps, de la nature et des mots chez Izoard. Jouissance de la nature, mais aussi, sa poésie le montre constamment, jouissance…

La Forme et le Sens

Fernando Pessoa a placé ses créations littéraires sous le signe des hétéronymes, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos…  Philippe Roberts-Jones…

Un bagage poétique pour le 3e millénaire

Les dernières années du XXe siècle, Jacques De Decker a réalisé, dans le cadre des Midis de la Poésie à Bruxelles,…

Poudrière et autres poèmes

Avant-lire de René de Ceccatty Textes réunis par Gérald Purnelle À propos du livre Il y a chez Jacques Izoard, comme chez Du Bellay, Apollinaire et Max…

Littérature belge d’aujourd’hui

Une sélection des chroniques littéraires de J. De Decker, qui abordent la littérature belge francophone depuis les années 1970.…

Littérature belge d’aujourd’hui : La Brosse à relire

Se présenter comme « critique littéraire » peut s’avérer une entreprise…

Suzanne à la pomme

Le plus chouette dans ce travail, c’est l’horaire. (…) c’est cool (…) Le quartier du Sablon est sympa aussi, il y a plein de boutiques dans les environs (…). …