Armé de son Leica, Jean-Pol Stercq a saisi sur le vif des instantanés d’une centaine d’écrivains belges d’expression française. Ces contemporains, Werner Lambersy les connaît bien, qui leur a consacré des notices à sa façon, de même que Jean-Jacques Brochier qui déclara un jour qu’un écrivain français sur deux est belge! Entre les lignes s’est écrit un livre d’amitié littéraire bien davantage qu’un registre d’archivage, à quoi l’absence de complicité sensible l’aurait peut-être destiné. Aucun risque de la sorte avec de tels compères.
En couverture: photographie de Mr Lul Shuphor (1977)
Auteur de Tirages de têtes
Le roman policier ou la modernité
Le roman policier est à peu près le seul genre qu'ait inventé la littérature moderne. Mais il y a plus étonnant :…
Ecrire après Auschwitz : Jorge Semprun, Primo Levi, Jean Cayrol, Imre Kertesz
"Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent plus de vérité encore qu'un témoignage." (Quatrième de couverture.) Le texte d'une conférence prononcée par l'auteur à Bruxelles lors d'une séance des Midis de la Poésie.Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent…