Résultats de recherche pour “Daniel Polet” 61 à 90 (94)

Zoé veut grimper sur la dune. Noé veut grimper sur la lune. Noé n’arrête pas de bouger. Zoé n’arrête pas de bouder. C’est pas la même chose !…

Dans la forêt de Carny le Loup, il y règne un mystère fou. Des légumes, des fleurs et même des fruits disparaissent chaque nuit. Les animaux en ont…

Pour trouver la clé, il fallut perdre la mémoire des serrures
La prose poétique, les essais de Claire Lejeune (1926-2008) sont placés…

Danielle Trempont vient de nous quitter et sa disparition a frappé tous ceux qui s'intéressent à la littérature en langue wallonne dans la région de Charleroi.…

De Rimbaud à Duras, de Simenon à Bourdouxhe, de Steeman à Aymé, rares sont les écrivains qui n’ont pas entretenu un lien – étroit ou non – avec le cinéma. Entre adaptations,…

« Il n’y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est poète ». Incitant le lecteur au péché de gourmandise, Yves Namur cite Guy de Maupassant dans son introduction aux actes du colloque consacré à La cuisine de nos écrivains qui s’est tenu en octobre 2021, à l’occasion du centenaire de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. La gourmandise est en effet de mise pour évoquer un sujet d’une telle ampleur. C’est que les écrivains ne manquent pas, qui ont fait de la nourriture un sujet à part entière ou la métaphore de leur art, et du repas, le subtil décor de leur roman ou le symbole de l’appartenance sociale de leurs personnages. Et que l’on ne s’y trompe pas, les auteurs et autrices dont il est question ici, « nos écrivains », sont belges ou français. Ce sont les écrivains de notre patrimoine littéraire, ceux qui ont façonné (et façonnent encore) notre imaginaire. La gourmandise, comme la littérature, n’a pas de frontière. Ainsi, Jean Claude Bologne parle de Flaubert, Zola et Proust dans un chapitre consacré à « l’architecture pâtissière » quand Jean-Baptiste Baronian se penche sur Baudelaire et ses découvertes culinaires belges, notamment.Les liens entre les écrivains et la nourriture, c’est aussi l’appétit d’écrire de Claire Lejeune qui a dû quitter l’école à seize ans, à la mort de sa mère, pour nourrir ses frères et a eu la révélation de l’écriture comme « autogenèse » en cuisinant pour son propre foyer des années plus tard.« La relation à la cuisine n’est évidemment pas la même pour un homme ou pour une femme », remarque Danielle Bajomée qui rappelle les réflexions d’Annie Ernaux et Mona Chollet sur le sujet. « [ T ] ête » mais aussi « bouche gourmande », Claire Lejeune écrit pourtant peu sur les nourritures terrestres. Comme Marguerite Duras, elle rédige un livre de recettes, mais elle le destine à sa sphère intime. Les recettes, glanées çà et là, sont familiales surtout, et se transmettent comme la mémoire des anciens.La présence de la nourriture en littérature se mue également en « hantise du repas » chez Huysmans. Comme le rappelle André Guyaux , de Des Esseintes ( À Rebours ) qui refuse de s’alimenter à Folantin ( À vau-l’au ) pour qui se nourrir est une obsession, la cuisine est capitale dans l’œuvre huysmansienne.Omniprésente dans la littérature, belge ou française, contemporaine ou patrimoniale, la nourriture l’est aussi dans la langue. Daniel Droixhe évoque les écrivains et philologues membres de l’Académie qui se sont attardés sur l’alimentation dans les dialectes de Wallonie. Il cite, par exemple, Pierre Ruelle et son ouvrage intitulé Dites-moi d’où viennent ces mots borains ?, dans lequel il est question de « l’âte levée » et de « grogne », mais aussi la poésie de Willy Bal et sa savoureuse description des fruits de saison, comme les « frambôjes » et les « pètches ». Après avoir distingué proverbe, dicton et phrase situationnelle, Jean Klein décortique la récurrence des aliments dans ce type d’énoncés.Enfin, évoquant, entre autres, Giono, Mallarmé et Maurice des Ombiaux, en guise de mise en bouche, Yves Namur s’attarde ensuite sur Thomas Owen et Marcel Thiry. L’œuvre de Thomas Owen, Les sept péchés capitaux, retient son intérêt pour son interrogation sur la figure du gourmand, bon gros paisible, accueillant, engourdi par la digestion ou […] être primitif et sanguinaire, trouvant son plaisir à mordre, à jouer de la dent ? mais surtout pour son portrait élogieux du personnage d’Igor bien bel homme […] qui ne vivait que pour manger. Chez Marcel Thiry, c’est le personnage d’Octave et son repas au Béfour (référence au restaurant parisien, Le Grand Véfour), décrit dans Comme si , qui fait l’objet de l’attention de l’Académicien.Et c’est avec une incitation à la gourmandise qu’Yves Namur clôture les actes d’un colloque qui ouvriront incontestablement l’appétit aux découvertes littéraires, sociologiques et linguistiques. Laura Delaye Plus d’information Le présent livre rassemble les actes d’un colloque organisé sur le thème de la cuisine de nos écrivains. Y ont contribué avec brio plusieurs membres de l’Académie qui ont tour à tour évoqué l’œuvre de quelques-uns de leurs prédécesseurs – Willy Bal , Maurice Delbouille , Jean Haust, Claire Lejeune , Thomas Owen , Maurice Piron , Pierre Ruelle , Marcel Thiry … – ainsi que les écrits de Joris-Karl Huysmans ou Charles Baudelaire. Quelques proverbes savoureux et l’«architecture pâtissière», envisagée…

Imaginez une demeure de plus d’un siècle, un peu décrépie, mais au pouls vaillant. Prête à vous confier les mystères qui l’ont traversée au fil des ans ou à vous révéler…

À voix haute. Poésie et lecture publique
Ses lecteurs fidèles savent que Jan Baetens ne s’empare jamais d’une question à la légère, si décalée semble-t-elle par…

Les sœurs Loveling / De zussen Loveling
Huit poétesses néerlandophones et francophones – Catherine Barsics , Victoire de Changy , Hind Eljadid , Astrid Haerens , Ruth Lasters…

Wallonnes - 4 - 2020 - 4e trimestre 2020
Sommaire • In Memoriam Danielle Trempont-Bury par Baptiste Frankinet • Désuet, le wallon? Analyse des résultats d’une micro-enquête en ligne Eugénie…

In Memoriam Danielle Trempont-Bury
En cette fin d’octobre 2020, nous avons appris le décès de Danielle Trempont, née Bury. Avec son départ, la région carolorégienne…

Frédéric Sojcher, Je veux faire du cinéma!
Pour la réédition de Main basse sur le film , augmentée d’un chapitre final qui éclaire les liens…

Cocorico - n° 55 - 2020 - 3e trimestre 2020
Sommaire • In Memoriam Jenny d'Inverno par B. L. • Trinquons au lancement de TRINKHALL Museum! par Michel Ducobu • Coquia èyèt Mésse Coq –…

Ène vènéye di Jacaranda / Une senteur de Jacaranda
Ène vènéye di Jacaranda XX Quand dji ranchène dins mès ridants al cache di mès souv’nis…

èl bourdon - n° 731 - Dédié à Danielle Trempont - Décembre 2020
Sommaire • Ène vènéye di Jacaranda / Une senteur de Jacaranda par Danielle Trempont •…

Concours 2020 "Un auteur, une voix"
«Un auteur, une voix…» est un concours organisé par La Roulotte théâtrale, une asbl qui s’est vouée à la promotion des «arts de la parole»,…

micRomania - n° 115 - 4 - 2020 - 4e trimestre 2020
Sommaire • Concours 2020 "Un auteur, une voix" par Annie Rak , Roland Thibeau • Le Retour des escargots par Gérard Platevoet…

Le 19 octobre 2019… Une date tout droit sortie du « monde d’avant », celui où il était encore loisible de se réunir devant une scène de concert ou un grand écran, à la tablée d’un restaurant ou, pourquoi pas, pour entendre parler de poésie. C’est ce qui se passait à Bruxelles, ce samedi-là, à l’occasion d’une des rencontres internationales organisées par le Journal des Poètes . Afin de « célébrer cette émotion appelée poésie », les participants y évoquaient tour à tour une figure, belge ou non, et par-delà des voix s’exprimant dans des registres très différents. L’émotion, c’est en effet ce qui relie des personnalités aussi diverses que Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray ou Salvatore Quasimodo. Le volume s’ouvre sur une évocation presque intime signée Jean-Marc Sourdillon , éditeur à la Pléiade des œuvres de Philippe Jaccottet. Les poèmes de Jaccottet y sont envisagés dans leur résonance interrogative la plus profonde, comme des questions dont la béance même garantit l’existence. « Une façon […] non pas d’expliquer ou d’analyser le réel, comme le font les sciences ou la philosophie, mais de l’aimer ou de le redouter ».De Joseph Orban, qu’elle connut très bien, Danielle Bajomée trace un portrait ajouré de failles touchantes, « entre ombre et indigo » : « Je l’ai presque toujours perçu comme un garçon triste, sombrement lumineux, peu aimable, toxique parfois, mais à l’esprit pur », écrit-elle. Sa réflexion se détache pourtant de son ancrage biographique pour accéder à une lecture très fine des proses brutes, jusqu’à la violence, d’Orban. Elle souligne aussi le paradoxe – qui chez le poète n’est souvent que dynamique de style – d’une écriture où l’ignoble s’exprime avec une jubilation métaphorique confinant à la préciosité. C’est que, jusqu’à ses derniers jours, Joseph Orban aura ouvert, sur le réel et les mots pour le dire, des yeux d’enfants éblouis qui conservaient intact leur sens du merveilleux. Judith Chavanne est poétesse et aussi essayiste, avec une étude sur Jaccottet justement. Dans le présent ensemble, elle a pourtant préféré savourer le silence qui émane des mots laissés par le poète Allemand Reiner Kunze (né en 1933). Alors qu’il est connu et reconnu en Allemagne, Kunze est moins familier pour le public francophone, qui peut cependant le découvrir à la faveur d’une traduction d’ Invitation à une tasse de thé au jasmin (Cheyne, 2013). Cette « anthologie », établie par Kunze personnellement, constitue l’entrée idéale dans son œuvre et sert de fil conducteur à l’exploration menée par Judith Chavanne, qui nous amène à découvrir une production où le problème éthique prend toute son importance : Kunze a commis l’erreur littéraire, partant morale, de se faire, pendant un temps, le chantre du régime communiste. Jusqu’à ce qu’il porte sur le monde qui l’entoure « un regard éclairé ». Un retour à l’élémentarité des choses le dessille et marque le début de sa dissidence intérieure. Le programme, périlleux à appliquer dans la RDA des années 60, vaut encore en 2021 : « S’en tenir / à la terre // Ne pas jeter d’ombre / sur d’autres // Être dans l’ombre des autres / une clarté. »Qu’il s’agisse encore des pages consacrées à André Schmitz, Salvatore Quasimodo, Franz Moreau, Norge ou Marcel Piqueray, les interventions rassemblées ici dépassent le niveau de la simple étude formelle pour accéder à celui de l’interpellation métaphysique. À chacun, il a été demandé, comme l’aurait fait Philippe Jaccottet, Que reste-t-il ?…

Françoise Mallet-Joris, joyeusement polyvalente
« Écrire des deux mains, et que chacune écrivît le contraire de l’autre ». Un constat que Françoise…

Reflets Wallonie-Bruxelles - N° 47 - 1- 2016 - 1er trimestre 2016
Sommaire • Simenon à Neufchâteau et la BD belge par Guy Delhasse • Retour aux C.C.C. Michel…

èl bourdon - 670 - Novembre 2014
Sommaire • Ène bièsse a sèt´ tièsses par Louis Marcelle • In djoû ou l’ôte... par Danielle Trempont • Les langues régionales au dernier salon EDUC à Charleroi…

In djoû va s' luvér, lûjant d' soya qui ravèy'ra ô pêrfond d' nous minmes nos pléjis d'ârnagat : sôt'lér come in gad'lot t't-ô di long dès pîssintes,…

À la découverte de… – Genèse Édition #1
Genèse Édition, maison apparue il y a un peu plus de sept ans, s’est rapidement imposée dans notre paysage culturel belge francophone. Notamment…

èl bourdon - n° 695 - 2017 - Avril 2017
Sommaire • Trop bén pour mi par Raymond Lequeux • Mârîye, èl Flamindje par Danielle Trempont • " Revues.be " J.-L. Fauconnier • Lès grâwes J.-L.…

Eloge de la perméabilité: regards francophones sur les Plats-Pays. (Adrienne Nizet)
Il est tout à fait possible…

Introduction (in Dossier La place Cockerill)
La place Cockerill et le Quai-sur-Meuse jouent un rôle particulier dans le cœur urbain de Liège. Le vaste espace public qu’ils…