La cuisine de nos écrivains : à table avec Charles Baudelaire, J.-K. Huysmans, Marcel Thiry, Thomas Owen, Jean Haust, Claire Lejeune, etc.

RÉSUMÉ

Le présent livre rassemble les actes d’un colloque organisé sur le thème de la cuisine de nos écrivains.
Y ont contribué avec brio plusieurs membres de l’Académie qui ont tour à tour évoqué l’œuvre de quelques-uns de leurs prédécesseurs – Willy Bal, Maurice Delbouille, Jean Haust, Claire Lejeune, Thomas Owen, Maurice Piron, Pierre Ruelle, Marcel Thiry… – ainsi que les écrits de Joris-Karl Huysmans ou Charles Baudelaire. Quelques proverbes savoureux et l’«architecture pâtissière», envisagée comme genre littéraire, ont également fait l’objet de toutes leurs attentions.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

« Il n’y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est poète ».Incitant le lecteur au péché de gourmandise, Yves Namur cite Guy de Maupassant dans son introduction aux actes du colloque consacré à La cuisine de nos écrivains qui s’est tenu en octobre 2021, à l’occasion du centenaire de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. La gourmandise est en effet de mise pour évoquer un sujet d’une telle ampleur. C’est que les écrivains ne manquent pas, qui ont fait de la nourriture un sujet à part entière  ou la métaphore de leur art, et du repas, le subtil décor de leur roman ou le symbole de l’appartenance sociale de leurs personnages. Et que l’on…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:écrivains - "La cuisine de nos écrivains : à table avec Charles Baudelaire, J.-K. Huysmans, Marcel Thiry, Thomas Owen, Jean Haust, Claire Lejeune, etc."
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Camille Lemonnier, Et s’il entrait dans la Pléiade ?

L’écrivain, critique, collaborateur du Carnet et les Instants , Frédéric Saenen persiste et signe. Il finissait son précédent essai, Camille Lemonnier, le « Zola belge » par ces mots : «  Le tour du Maréchal des lettres n’est-il pas venu d’être le prochain Belge à entrer de plein droit dans la collection de la Pléiade, après Simenon, Michaux et Yourcenar ?  » Un an plus tard, dans L’article , le mensuel des éditions Lamiroy, il propose Camille Lemonnier, Et s’il entrait dans la Pléiade ? une critique fiction d’anticipation. Nous sommes à l’automne 2029, sur le point de fêter le bicentenaire de la Belgique, la France a ratifié son adhésion à l’extrême-droite, Maurice Barrès a fait son entrée dans la Pléiade et le succès est fulgurant. À Paris, Frédéric Saenen est reçu dans les bureaux des éditions Gallimard par Céline Paridael, directrice de la Pléiade – il s’agit d’une anticipation optimiste, jamais une femme n’a encore dirigé la prestigieuse collection. Avec des racines anversoises, un patronyme sorti de La nouvelle Carthage et un grand professionnalisme, elle ne semble pas réticente à ce qu’un nouvel écrivain belge se retrouve envolumé sous la fameuse couverture de peau dorée à l’or fin, même si elle ne connaissait pas Camille Lemonnier avant la demande de rendez-vous de Frédéric Saenen (qu’elle prononce « Sénenne » ; tout comme elle dit « écoute » pour Eekhoud). Mais elle s’est renseignée, a lu partiellement Un mâle , Happe-chair , La fin des bourgeois et tient quelques avis et réserves sur le romancier. Pour les exposer, Frédéric Saenen a mis en place une disputatio pleine d’ironie, de finesse, d’enthousiasme où ses réponses à l’éditrice justifient la place de Camille Lemonnier parmi les plus grands écrivains de langue française (avec quelques incursions dans le wallon) : son incarnation de la complexité belge, son naturalisme en connexion avec «  les forces de l’instinct, quasi surnaturelles  » ; sa «  compénétration  » des tempéraments et des destinées, son lexique vertigineux, l’approche intimiste de la question sociale…Cet opuscule (environ cinq mille mots comme le prescrit la collection) est un exercice plein de vivacité, d’esprit pour donner envie de découvrir (sourire ironique) Camille Lemonnier, notamment aux professeurs de français de Belgique qui devraient le proposer en lecture à leurs élèves sans plus attendre – d’autant que la collection Espace Nord compte plusieurs de ses titres en son catalogue. Espace Nord, notre Pléiade à nous ? Michel Zumkir…

Des lueurs du fleuve à la lumière de la peinture. Émile Verhaeren et les siens

On n’imagine pas Verhaeren sans l’Escaut, qui a marqué sa sensibilité,…

Littérature et cinéma

De Rimbaud à Duras, de Simenon à Bourdouxhe, de Steeman à Aymé, rares sont les écrivains qui n’ont…