Résultats de recherche pour “Auteur” 12301 à 12330 (12902)

Appel à candidatures pour un prix spécial dans le cadre du Prix Saga Café

Dans le cadre du Prix Littéraire Saga Café et dans le but de donner une seconde…

Lancement du concours « Ad@ptez un classique de demain »

Présentation Le concours  Ad@ptez un classique de demain  est une édition exceptionnelle du concours  Ad@ptez un…

Première édition du Prix Mireille Habets : appel à candidatures

Le Prix Mireille Habets  vient d’être créé par la Commune de Blegny avec pour objectif d'encourager…

Prix « Ottignies-Louvain-la-Neuve de la Nouvelle » : appel à candidatures

La Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve relance le Prix littéraire de la Nouvelle.…

L'exposition "Lisez-vous le belge ?"

La campagne " Lisez-vous le belge  ? " qui a eu entre le 16 novembre et le 25 décembre 2020 avait pour objectif de promouvoir le livre belge francophone en Fédération…

Le jeu «décomplexé». Le théâtre flamand vu de France

Dans les années 1980 et 1990, la puissance d'innovation du théâtre flamand…

La peste, le choléra et la littérature

Charybde et Scylla sont deux monstres fabuleux qui gardent le détroit de Messine. En réalité ce sont deux écueils que les…

Concours de Littérature (nouvelle) : IXes Jeux de la francophonie

L’Administration générale de la Culture lance un appel à candidatures pour constituer la délégation…

Appel à candidatures : Prix jeune Audiberti

L’Association des amis de Jacques Audiberti lance un concours de textes destiné aux jeunes auteurs et autrices. Les textes sont attendus du 15 avril…

Prix littéraire 2021 des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles

Le Prix littéraire 2021 des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles récompense un roman d'un auteur…

La Polémique du Nobel décerné à Bob Dylan

[ La Polémique du Nobel  est la 2e Partie du texte intitulé Bob Dylan et le prix Nobel , par Adrian Grafe, à lire également…

Les Artistes Transgenres de 1990 à nos jours: des corps et des identités en lutte avec la différence sexuelle

Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle.   L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…

Les prix Atomium 2020

Les Prix atomium, qui récompensent chaque année des auteurs et des oeuvres de bande dessinée, ont été attribués ce vendredi 18 septembre. Les auteurs primés sont notamment : • Dominique Goblet…

Appel à projets : Le Livre tout proche en Brabant Wallon

Suite à la situation sanitaire de notre pays ces derniers mois, le Brabant wallon et le Centre culturel du Brabant Wallon…

Lettre à Greta Thunberg. Pour en finir avec le XXème siècle

Laurent DE SUTTER , Changer le monde , Observatoire, coll. «  Et après ?»,…

Les mondes possibles de Jérôme Ferrari.

En portant son choix sur Jérôme Ferrari, Pascaline David (co-fondatrice de la maison d’éditions namuroise Diagonale associée à Actes-Sud pour cette publication)…

La littérature belge en confinement : des rencontres virtuelles

Avec le confinement, librairies et bibliothèques sont fermées et la chaine du livre est quasi à l’arrêt.…

Dans nos archives : Panorama du théâtre belge actuel

À l’occasion de la journée mondiale du théâtre, célébrée chaque année le 27 mars, nous republions un article d’Émilie…

Brassens et Tintin. Deux mondes parallèles

Quoi de plus dissemblable, si ce n’est incompatible a priori, que les univers de Georges Remi, alias Hergé, et de Georges…

La sélection du prix Première – Victor 2020-2021

Le prix Première – Victor a livré sa sélection pour sa nouvelle édition. Le successeur de Marie Colot, primée cette année pour …

Alexandria : les pionniers du web

C’est énoncer un lieu commun que de dire que les technologies évoluent vite, imposent en quelques années leur usage comme une évidence…

Entretien: David Michiels, directeur du théâtre royal des Galeries

- Vos occupations et vos rêves d’enfant réservaient-ils une…

Mai 68 amon nos-ôtes

Président de l’Union générale des étudiants (UG) de l’université de Liège, de mars 1968 à mars 1969, soit en pleine tourmente Mai 68 , Thierry Grisar ne nous livre…

Éditorial : EXIT

Voici le 68e numéro en 35 ans de notre revue littéraire.  Il présente des textes littéraires et journalistiques de quelque 40 auteures et auteurs de notre grande région – d’Amsterdam à Zurich, de Gand…