C’est énoncer un lieu commun que de dire que les technologies évoluent vite, imposent en quelques années leur usage comme une évidence de toujours, nous entraînant dans une danse qui donne le tournis. Au point que l’on doive parler de fracture numérique touchant ceux qui ont manqué une étape ! Et surtout de nous faire oublier comment était le monde d’avant, de faire passer dans l’ombre le chemin par lequel elles sont nées et surtout les choix ou non-choix qui leur ont permis de s’implanter dans notre vie.Quentin Jardon, qui est journaliste (24h01, Wilfried) a pris à bras le corps l’histoire du web et il s’est penché sur les circonstances qui en ont généralisé l’usage sous la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Dans sa recherche, il s’est focalisé…
Quentin Jardon nous donne avec Le chagrin moderne un roman, voire LE roman, de la solastalgie. Plus que d’éco-anxiété, son personnage souffre d’un burn-out environnemental auquel s’ajoute une crise de la trentaine. Un désir irrépressible de fuite le pousse à réaliser l’inimaginable, dont il aura du mal à se remettre. Alors que son kif à lui, c’était de faire rire les siens et le public…Ce roman démarre sur les chapeaux de roues en un court chapitre, bien ramassé, où nous apprenons que le narrateur désire abandonner sa femme et son enfant, Clémence et Marius, sur une aire d’autoroute. Rien que ça. Pourtant, Paul Paliseul a vécu jusqu’ici un bonheur sans faille. Humoriste dans des comedy-clubs bruxellois, il a connu le succès durant sept ans. Sa femme, directrice…