Mai 68 amon nos-ôtes | Objectif plumes

Mai 68 amon nos-ôtes

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Président de l’Union générale des étudiants (UG) de l’université de Liège, de mars 1968 à mars 1969, soit en pleine tourmente Mai 68, Thierry Grisar ne nous livre pas un roman ou un journal intime, un essai ou une synthèse exhaustive mais un récit/témoignage. Il conjugue chronologie des faits, discours clés, humour mordant, écriture fluide, documents historiques (caricatures). Et esquisse le portrait d’une jeunesse privée d’une liberté fondamentale : devenir adulte.Mai 68 a levé le voile sur un paradoxe rongeant l’université : la capacité de celle-ci à penser le monde extérieur masquait son incapacité à se penser elle-même. Son ouverture déguisait une fermeture, ses connaissances cachaient une profonde…


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La complexité de la Franc-Maçonnerie. Approche historique et philosophique

Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles, spécialiste de la philosophie grecque et médiévale, notamment d’Aristote, auteur entre autres d’ouvrages de référence — Histoire de la philosophie. Aux origines de la philosophie européenne (De Boeck, 2003), Histoire de la philosophie ancienne et médiévale (Grasset, 1998), La proximité et la question de la souffrance humaine (Ousia, 2005) —, Lambros Couloubaritsis poursuit dans La complexit é de la franc-maçonnerie les réflexions développées dans La philosophie face à la question de la complexité (Ousia, 2014). Alliant la voie historienne et l’approche philosophique, il livre une somme novatrice et décisive sur le phénomène de la franc-maçonnerie, démontant les clichés, la vulgate qui entoure le mouvement, proposant des éclairages inédits. Son point de départ s’origine dans l’occultation de la contribution du phénomène maçonnique dans l’histoire de la modernité, une oblitération à laquelle les francs-maçons ont contribué, d’une part par leur pratique du secret, d’autre part en raison des mythes de fondation qu’ils ont élaborés afin de se légitimer. Construite par leur soin, la version d’un processus linéaire posant l’émergence de la franc-maçonnerie spéculative comme une transformation de la franc-maçonnerie opérative a longtemps été dominante jusqu’à sa mise en cause dans les années 1960. Penseur de la complexité — une problématique apparue dans les sciences contemporaines, avec les travaux d’Ilya Prigogine et fondée par l’Institut de Santa Fe —, Couloubaritsis a d’abord analysé la complexité des mythes et démonte ici la dérivation des francs-maçons spéculatifs à partir des maçons, des corps d’artisans, des bâtisseurs de cathédrales. Point central s’il en est dès lors qu’il refonde les origines du mouvement : en lieu et place d’une filiation entre maçons, bâtisseurs et francs-maçons se vouant à un idéal de tolérance, de philanthropie, Couloubaritsis pose une rupture. La franc-maçonnerie serait née en réaction à un contexte politico-religieux de guerres, de violences, de répressions, s’est élevée comme un mouvement de résistance pariant pour la réalisation d’un «  humanisme nouveau post-chré tien  »…

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