Résultats de recherche pour “Soro” 811 à 840 (905)

Editorial

Pour son deuxième numéro, Clara architecture/recherche déploie les diverses productions que peut offrir une revue scientifique d'architecture. Multiplication des registres et des…

La critique à l’ère numérique (in Dossier)

Écrire sans contraintes avec autant de photos ou de documents possibles, ne pas être assujettis…

D’obscures rumeurs

Il n’y a, au fond, que deux sortes de poètes, les sédentaires et les autres, les nomades auxquels appartient assurément Philippe Leuckx. Si certains s’enorgueillissent…

Economeye : Li pris d’ voste aiwe

E Walonreye, on mete cube d’ aiwe ki vos alez poujhî al cråne do robinet vos costêye a pô près 5 uros. Kimint carculnut i ç’…

Ethnographie gourmande de la Ducasse montoise

[p. 243  version papier]  Dissipons un malentendu , pour commencer : je ne suis pas, parce qu’africain, investi d’emblée…

Georges Simenon et Pierre Assouline

Le vrai critique serait un personnage qui se promènerait silencieusement dans l’histoire racontée et en saisirait tout ce que l’auteur…

Pout on fé bouter des waloneus eshonne ?

Gn a-t i co bén 300.000 ? Metoz deus Walons eshonne, c’ est deus soçons. Metoz è on troejhinme, ça n’ tådje nén po…

Editorial

L’année 2017 est une date importante pour l’Association Charles Plisnier : celle du 80e anniversaire du prix Goncourt décerné en 1937 à l’écrivain belge pour ses Faux Passeports. En…

Lis-moi une histoire

Le plaisir d’écouter la lecture d’une histoire amène le loup à vouloir apprendre à lire ! L’auteure, Bénédicte Carboneill, est maîtresse d’école et…

Thilde Barboni: Sciences en bandes dessinées

Quelles sont les sciences évoquées par Thilde Barboni * , et quelle est leur place dans les intrigues de ses…

Lecture : Une symphonie Or

Il s'agit de deux variantes inédites de Philippe Cantraine pour Une symphonie Or, mises en regard du roman publié par les éditions Luce Wilquin, p. 218-220…

Editorial

L’ennui est le principal agent d’érosion des paysages pauvres Maurice Pialat, L’amour existe, 1961 C'est un hasard , une coïncidence. Mais, pendant plusieurs jours, je ne suis pas parvenu à…

... les bagants et mi

Bagance : les sins-cour, les sins-vergougne, les rovyisses eyet... Dj’ a fwait m’ prezintaedje e deus côps_; li deujhinme respond l’ prumî. Li cmince, ça vos pout…

Edmée ou la genèse du désir

Étais-je alors plus proche de mes treize ans que des douze ? Ce soir-là, j'avais cherché parmi les « Maigret » de mon père une enquête que…

Maigret et l’ prezidint

Eternåcionå : Oucrinne Maigret et l' prezidint Ni codjåzez nén tant li « Fesse-bok ». On trove pacô des scrîts foirt ahessåves, so cisse waibe vola. Come…

L'adaptation en théâtre wallon et en français

L’écriture du théâtre dialectal mérite que l’on réfléchisse à ses enjeux, à ses contraintes,…

C’ est vos k’ el dit:

Jean Cayron: Les disfindeus d’ l’ acoird acsegnnut ki les payis d’ Azeye, Inde et Chine e leu tiesse, fwaiynut des demonés acoirds di comiece. Ki, si on n’ si…

Le rayonnement de Mudra - Afrique. Entretien avec Germaine Acogny, «la fille noire de Béjart»

À l’inauguration de Mudra-Afrique à Dakar , Béjart déclarait à un journaliste : « Ce n’est pas moi le directeur, c’est Germaine Acogny. Elle va réaliser mes rêves, mais elle va le faire différemment. » XX Comment avez-vous réalisé ses rêves ? Germaine Acogny : Mudra-Afrique a duré cinq ans (l’école a dû fermer en 1982 faute de soutiens financiers, ndlr). Puis, j’ai rencontré Helmut Vogt et pendant dix ans nous avons essayé de réaliser nos rêves en France, mais cela a échoué. Je lui ai donc dit : « Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »  Puis je suis revenue dans mon pays, au Sénégal, en compagnie de Helmut et nous nous sommes installés dans un village de pêcheurs près de Dakar. Nous avons choisi ce lieu merveilleux pour y fonder une école. Comme disait Béjart, « un bon maçon se voit, comme un bon danseur » ; la formation est essentielle pour exercer un métier. Le président Senghor et Maurice Béjart m’ont aidée à faire asseoir la danse africaine et à lui donner la place qui lui revient de droit. L’École des sables, que j’ai fondée en 1998 avec Helmut Vogt, est un lieu d’échange et de formation professionnelle pour des danseurs africains et du monde entier dans les meilleures conditions, pour continuer de transformer les traditions dans la modernité. Ma rencontre avec Béjart a produit Mudra-Afrique, puis s’est incarnée dans l’École des sables… deux rêves qui se sont rejoints. Quels rapports entreteniez-vous avec Béjart ? Sentez-vous une filiation ? G. A.: Nous étions très proches. J’avais une totale liberté d’action, Béjart me faisait confiance, il m’appelait la « patronne ». Ma ressemblance avec lui est troublante, j’avais les mêmes pensées que lui et notre rencontre a produit Mudra-Afrique. Béjart disait que, s’il avait eu des enfants, ils auraient pu être noirs. Il avait un quart de sang sénégalais… Il me considérait comme sa fille noire, je l’appelais souvent papa. À travers le miroir de ses yeux, j’ai retrouvé mes racines. Je suis sa fille spirituelle. Quelle influence Mudra-Afrique a-t-elle eue sur le développement de la danse au Sénégal et en Afrique ? A-t-elle favorisé l’émergence d’une danse contemporaine africaine ? G. A.: La formation pluridisciplinaire de Mudra-Afrique a eu une grande l’influence sur les danseurs de toute l’Afrique qui ont suivi la formation. Par exemple, Irène Tassembedo, au Burkina Faso, a fondé une école et a développé une carrière internationale. Laurent Longafo, de la République démocratique du Congo RDC, a introduit ma technique de danse à l’Université. Le rayonnement va au-delà du Sénégal. Après Mudra-Afrique, j’ai été pendant cinq ans directrice artistique de la section Danse d’Afrique en Créations (fondation puis association qui a œuvré dans le domaine des arts contemporains, danse, photo, cinéma, théâtre…), où je me suis investie dans le développement de la danse contemporaine. Malheureusement, nos gouvernants ne mettent pas assez de moyens pour la formation de nos danseurs et dans les arts en général. Vous êtes directrice de l’École des sables, fondée en 1998 et inaugurée en 2004. Avez-vous gardé « l’esprit Mudra » dans l’enseignement qui y est dispensé aujourd’hui ? G. A.: Bien sûr, l’aspect pluridisciplinaire est très présent, un danseur doit avoir plusieurs cordes à son arc… Nous n’avons pas les moyens de dispenser des cours sur une année mais la formation se répartit sur trois mois intensifs et les danseurs les plus doués reviennent trois à quatre fois pour compléter leur formation (c’est une formation continue suivant les thèmes abordés, par exemple :outillage chorégraphique, interprétation ou pédagogie). La formation est dispensée par des enseignants internationaux qui ne sont pas là pour imposer mais faire découvrir, échanger. Eux-mêmes apprennent beaucoup en venant ici, il s’agit d’un dialogue entre le maître et l’élève.  Vous venez de signer une nouvelle création, À un endroit du début… Vous revenez où tout a commencé. Quelles sont vos sources d’inspiration ? G. A.: Je m’inspire de mes racines et de ce qui m’entoure. Quand Mudra-Afrique existait, Béjart voulait créer Le Sacre avec des danseurs africains et il m’a dit, « ce sera toi l’élue ». J’avais 35 ans. Mais l’école a fermé, ce projet n’a pas abouti. 35 ans après, Olivier Dubois m’a proposé d’être son Élue noire XX, je n’ai pas hésité une seconde ; j’ai donc dansé Le Sacre en solo ! Dans mes prières ou mes méditations, Maurice Béjart est toujours présent.       Cité dans Mudra.103 rue Bara de D. Genevois. Pour sa reprise du Sacre du Printemps de Stravinsky, le chorégraphe français Olivier Dubois a choisi Germaine Acogny. Mon élue noire d’Olivier Dubois, du 7 au 9 avril 2016, festival Séquence Danse, au CentQuatre, à Paris…

Mi pôve vî coûr

Dj’ a-st-alouwé a cori d’ on hâr d’ on hote, a-z-inmer chal, a hanter la. A-z-ovrer come on bètch-fièr, a haper dès vètes èt dès bleûvès sognes, a tchoûler d’…

Bon anivèrsêre mi binamèye

Vola co ène ânèye d’ èvôye ; Èlle ènn-îront turtotes insi. Nos-alans rtrover, so nos vôyes Dès-ôtès djôyes, dès-ôtes soucis. Dispôy ki vos…

Liliane Wouters, la voix la plus vraie

Grand poète , traductrice fervente, anthologiste passionnée, dramaturge originale, Liliane Wouters incarne, dans chacun de ces…