Gedichte

J’essaie de ne pas penser à Marx
Que je n’ai pas lu
J’essaie de ne pas parler
Le langage des livres que tu n’as pas lus
Non sans fierté tu les vois cependant
Murs de chez moi
Ne dis pas que ce sont les outils du pouvoir
N’y pense pas
C’est avec eux que je te rejoins
Et les langues de bois n’y pourront mettre le feu Un mot est plus qu’une image
Il est sa possibilité et son renoncement
Ce qui se cache derrière le poème
Un stylet avec lequel j’arpente
Les rues transpercées Simplement je tente de dire
Te dire simplement
La langue qui nous sépare
Nous relie aussi du côté des inédits

Les mouvements de ton corps dans l’espace,
Echos qui musent près de toi
Le livre non écrit
Le film non vu
Mais toujours derrière l’oeil
Une persistance Parfois le mensonge nous guette
Le silence est son supérieur hiérarchique
Je confonds paternité et
Ressources humaines
Mais toujours le soir
La lampe qui s’éteint trop vite
Sur notre…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Maxime Coton

Auteur de Gedichte

Né en 1986. Longtemps multi-tâches. Se consacre désormais à la littérature sous différentes formes et divers supports. Vit et travaille à Bruxelles. Dans son travail, il tente de trouver un équilibre entre poétique et politique. Lauréat d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse d'Appoint, 2021


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Marquée par l’empreinte du père ingénieur, merveilleux pédagogue, qui l’initie aux sciences naturelles lors de leurs promenades dans la campagne, lui apprend les langues pour lesquelles l’adolescent manifeste un don certain, qu’épingle Valérie Catelain : «  Georges Thinès peut enseigner ou écrire avec la même faconde en français, en néerlandais, en anglais ou en allemand, mais encore, improviser un discours en latin ou en grec ! Il a écrit une série de poèmes latins – de superbes hexamètres dactyliques – sous le pseudonyme de Vulturnius, qui ont mystifié plus d’un philologue chevronné.  »Son père l’ouvre aussi à la musique : dès ses dix ans, il commence l’étude du violon, qui ne le quittera plus. 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