Pour son troisième roman publié chez Murmure des Soirs, Douze mesures pour un meurtre, Michel Lauwers nous emmène à Hokum, petite ville de l’état du Mississippi, après la Deuxième Guerre mondiale. Descendu à l’unique hôtel, Alan Malox, employé d’une firme de disques de New York, s’écroule dans le fauteuil qu’il occupait au salon après avoir avalé son jus de citron quotidien, agrémenté d’une dose mortelle de cyanure. Pour Sol Chambers, le jeune shérif chargé de l’enquête, un meurtre dans sa juridiction est une occasion inespérée de démontrer ses qualités de fin limier.La victime était musicologue, spécialiste de la musique de blues. Il était arrivé en ville pour rencontrer un musicien d’exception, Charley Eisenhower, surnommé la « Voix ». Malox…
Ce roman de Michel Lauwers, Kennedy et le dinosaure, entraîne lecteurs et lectrices dans une double enquête : familiale et criminelle, intime et historique, à partir d’un reportage sur le patrimoine bruxellois, ancêtre du street art : les publicités peintes à la main sur les murs des bâtiments de la ville au siècle précédent par des artistes méconnus, les pignonnistes.Le narrateur, obscur journaliste (comme le sont la majorité des journalistes de la presse écrite) dans un quotidien, a eu l’idée de ce reportage inédit qui donne une autre vision de la capitale belge. C’est un des mérites de ce roman qui offre une autre vue de la ville, de sa topologie et de son histoire. À la fin du livre, lors d’une exposition de photographies de ces peintures murales et commerciales…