Résultats de recherche pour “Jean Ray” 121 à 150 (168)

Jean Ray

Le coffret comprend un dvd reprenant le film de Jean Antoine, "Jean Ray le ténébreux" (1964, sur un scénario d’Henri Vernes) ainsi qu’une version revue du livre que J.-B. Baronian…

Jean Ray, 14 rue d’Or

Henri Vernes s’honore d’une amitié de vingt ans avec Jean Ray. Après diverses préfaces et postfaces, il propose maintenant un…

Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires

Commençons par la préface qui cadre bien les enjeux du livre. Arnaud Huftier y fait remarquer…

Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires

Commençons par la préface qui cadre bien les enjeux du livre. Arnaud Huftier y fait remarquer…

Hong Kong blues

Situation particulièrement inconfortable que celle de l’écrivain et journaliste français Marcus Deschanel, retenu à Hong Kong parce que le passeport qu’on lui avait volé a été…

SHERLOCK HOLMES ET LES FANTOMES

Des brumes de Gand aux brasiers de Prague, le maître de la déduction vit ses plus fantastiques aventures sur la piste du Golem ou en compagnie…

Écrire sans faute. Dictées lues, commentées et corrigées

Écrire sans faute. Un recueil de trente-trois dictées choisies…

Lagune morte et autres nouvelles

Une fois de plus, la collection Espace Nord joue pleinement son rôle patrimonial, et nous charme par l’audace et la qualité de ses choix.…

Le policier fantôme

Les années 80 ont vu la (re)découverte de la littérature belge. Cela s’est marqué par la publication de différentes études sur des aspects moins connus et peu valorisés…

Le Petit Arménien

À parcourir les quatre pages que recouvre sa bibliographie, on s’aperçoit que Jean-Baptiste Baronian a beaucoup narré et conté, chez Laffont, Bourgois, La…

Les coquillages

Lecteur infatigable, admirateur de Jean Ray et de Jorge Louis Borgès, Paul Mathieu nous livre onze nouvelles mystérieuses formant un ensemble très écrit, au vocabulaire recherché, qui…

Cérémonial nocturne et autres histoires insolites

« Cérémonial nocturne » est, par excellence, un livre qui dérange — le livre du trouble et du frisson —…

La Belgique de l’étrange

On a souvent évoqué l’existence d’une tradition fantastique en Belgique, tradition dont on s’est plu à rechercher les racines dans les tableaux de Jérôme…

La Littérature fantastique belge. Une affaire d’insurgés

Qui d’autre que Jean-Baptiste Baronian pouvait relever le défi…

Jacques Sternberg, à la frontière des genres

Né il y a tout juste cent ans, Jacques Sternberg semble s'être assuré une place dans l'histoire de la…

Hong Kong blues

Situation particulièrement inconfortable que celle de l’écrivain et journaliste français Marcus Deschanel, retenu à Hong Kong parce que le passeport qu’on lui avait volé a été…

Le Petit Arménien

À parcourir les quatre pages que recouvre sa bibliographie, on s’aperçoit que Jean-Baptiste Baronian a beaucoup narré et conté, chez Laffont, Bourgois, La…

Lord John

Sous-exposé, Jean-Baptiste Baronian  ? Lui qui a une bibliographie longue comme les deux bras, et dans des genres très variés, de la littérature de jeunesse à l’essai, en…

Imaginaire de l’insolite et problématique identitaire dans les lettres belges francophones. Un nouveau fantastique ?

Une énième étude sur le fantastique belge ? Le sujet n’est-il pas rebattu ? Et des spécialistes de la carrure d’un Baronian ne se sont-ils pas assez exprimés sur la question pour qu’on puisse enfin considérer le terrain comme défriché, balisé, connu ? Le spécialiste en comparatisme dans le domaine francophone Bacary Sarr anticipe cette remarque en avertissant d’emblée que son étude ne fera intervenir nul bestiaire à cornes ou à canines et ne convoquera aucun esprit à coup de table tournante. Se démarquant en effet du «  fantastique conventionnel  », il privilégie celui «  qui se fonde sur une perception intérieure particulière de la réalité  ». Les auteurs réunis dans son corpus sont loin des Jean Ray, Thomas Owen, Franz Hellens et autres «  maîtres-fantastiqueurs » traditionnellement convoqués quand il s’agit d’investiguer dans l’imaginaire de nos Lettres. Sarr s’est penché sur des œuvres que l’on rattache a priori avec moins d’évidence à la veine fantastique, signées par Pierre Mertens, Dominique Rolin, Guy Vaes, Jean Muno et Jacqueline Harpman. Entre ces étoiles d’apparence bien éloignées se dessine une subtile constellation, dont les traits communs s’appellent d’une part « belgitude » et d’autre part, « étrangeté ».« Belgitude » car ces plumes, majeures dans notre historiographie littéraire, émergent dans un contexte pétri de doutes et d’interrogations quant à leur situation par rapport à l’institution littéraire et aux instances de légitimation. En porte-à-faux entre les identités, «  périphérique  », «  marginal  », l’écrivain francophone belge de l’après-guerre part immanquablement en quête de soi. Il plonge vers ses racines les moins stables pour affronter ses angoisses les plus profondes. Il évolue en perpétuelle zone d’inconfort à l’égard de sa langue comme de son identité culturelle.L’étrangeté du monde qu’il perçoit se réverbère dans l’intime conscience du sujet, en prenant un tour «  moins spectaculaire, mais insidieusement discret  ». Avant d’étudier les cas, Bacary Sarr propose une relecture globale de notre tradition littéraire de l’étrange, déjà bien présente à la fin du 19e siècle au cœur du naturalisme et du symbolisme. Le fantastique y figure à la fois un point de communion (parce qu’il franchit la barrière des genres pour se diluer dans toutes les œuvres de l’époque, même à très faible dose) et de rupture (en conférant une coloration «  nationale  » à ces deux écoles littéraires, il les singularise au sein d’un espace européen où elles sont omniprésentes).La matrice de nos lettres semble dès lors vouée à enfanter, selon «  une implacable mécanique des doubles  », une kirielle de Janus à l’identité complex(é)e, en équilibre entre le réel et… Et quoi, en fait ? Le surréalisme ? L’irréel ? L’imaginaire ? La fiction ? Tout cela, et autre chose encore, qui hante sourdement le «  moi inhabitable  » de nos romancières et romanciers.En offrant ce nouveau cadre de réflexion, Bacary Sarr ouvre des perspectives multiples. L’une d’elle est peut-être l’ébauche d’un nouveau paradigme pour situer les lettres francophones de Belgique : les œuvres analysées ( Dulle Griet , Ripple-Marks , Octobre long dimanche , Terre d’asile , Le bonheur dans le crime ) ne sont-elles pas emblématiques d’une création littéraire davantage en quête de centre que de sens ? Ce qui en fait alors la beauté n’est pas leur but ultime, mais le voyage intérieur qu’elles…