On a souvent évoqué l’existence d’une « tradition » fantastique en Belgique, tradition dont on s’est plu à rechercher les racines dans les oeuvres de Bosch et de Bruegel. Le riche panorama que décrivent les oeuvres des XIXe et XXe siècles invite en réalité à un tout autre constat. C’est parce qu’elle a su faire preuve d’une certaine autonomie à l’égard des modèles parisiens que la terre de Charles De Coster, Camille Lemonnier et Jean Ray a connu durant deux siècles une telle efflorescence.
Consacré à la première moitié du XXe siècle, ce troisième volume illustre comment les auteurs fantastiques ont su se mêler aux courants d’avant-garde naissants tout en poursuivant une veine plus populaire du genre.