L’adaptation d’œuvres littéraires à l’écran est aussi ancienne que le cinéma lui-même. En témoigne le film de Georges Méliès Le Voyage dans la Lune (1902), d’après le célèbre roman de Jules Verne.
Depuis, bien d’autres réalisateurs ont suivi. À lui seul, le site internet Babelio répertorie 3.205 films tirés d’un livre ! Dans une étude relative aux années 2005-2013, Nathalie Piakowski, directrice de la Société civile des Éditeurs de Langue française, recense 957 adaptations, ce qui permet au Figaro de conclure : « un film sur cinq est né d’un livre ».
En ce qui concerne la littérature française de Belgique, on peut estimer entre 200 et 250 le nombre actuel des longs et des moyens-métrages, sans compter les enquêtes télévisées du Commissaire Maigret. Le phénomène n’est donc pas marginal, tant s’en faut. Il a d’ailleurs suscité d’abondants commentaires, notamment quant au sort très variable que les cinéastes réservent aux chefs-d’œuvres de la…
Lettres de Liège. Littérature wallonne, histoire et politique (1630-1870)
Genre : Essais littéraires Editeur : en coédition avec Le Cri Format : 16 X 24 cm Nombre de pages : 253 p. Date de publication : 2012 ISBN : 978-2-8710-6593-7 Prix : 21,00 € À propos du livre L’ouvrage entend saisir une image des lettres dialectales, en région liégeoise, à trois moments privilégiés de leur histoire. Des Dialogues de paysans offrent un tableau des misères de la guerre au XVIIe siècle. Inscrits dans le cadre de conflits internationaux, ils se lisent également sur la toile de fond de la politique communale, où s’affrontent Chiroux et Grignoux. Le « Théâtre liégeois » du XVIIIe siècle renvoie à la guerre de Sept Ans et au choc culturel, notamment linguistique, que représente le contact avec les troupes françaises. Enfin, on met en évidence combien le « renouveau dialectal » du milieu du XIXe siècle, illustré par la création de la Société liégeoise de Littérature wallonne en 1856, est préparé par une importante production politique opposant catholiques et libéraux francs-maçons. Cette littérature militante comporte une évocation de la ville mosane et des bouleversements urbanistiques contemporains à laquelle l’amateur pourra trouver le charme des photographies d’autrefois. La « poésie ouvrière » y promène le lecteur des alentours du vieux pont-des-Arches, avec la « nouvelle » tour de Saint-Pholien, vers l’ancien Collège communal, le Jardin Botanique, le marché aux fromages de la place…