Du livre au film (dossier Littérature & Cinéma)

L’adaptation d’œuvres littéraires à l’écran est aussi ancienne que le cinéma lui-même. En témoigne le film de Georges Méliès Le Voyage dans la Lune (1902), d’après le célèbre roman de Jules Verne.
Depuis, bien d’autres réalisateurs ont suivi. À lui seul, le site internet Babelio répertorie 3.205 films tirés d’un livre ! Dans une étude relative aux années 2005-2013, Nathalie Piakowski, directrice de la Société civile des Éditeurs de Langue française, recense 957 adaptations, ce qui permet au Figaro de conclure : « un film sur cinq est né d’un livre ».

En ce qui concerne la littérature française de Belgique, on peut estimer entre 200 et 250 le nombre actuel des longs et des moyens-métrages, sans compter les enquêtes télévisées du Commissaire Maigret. Le phénomène n’est donc pas marginal, tant s’en faut. Il a d’ailleurs suscité d’abondants commentaires, notamment quant au sort très variable que les cinéastes réservent aux chefs-d’œuvres de la…

   lire la suite sur   REVUES.BE


FIRST:cinéaste histoire film réalisateur roman livre initial dialogue adaptation écrivain cinéma spectateur scénario personnage visage tournage temps comédien choix acteur - "Du livre au film (dossier Littérature & Cinéma)"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Hubert Juin ou le roman du vertige

Dissertation sur le cycle romanesque "Les Hameaux" de Hubert Juin. Étude de la…

Le Voyage au bout de la nuit de Céline : roman de la subversion et subversion du roman

À propos du livre À travers les différents niveaux de sens que le texte romanesque du Voyage au bout de la nuit superpose, cet ouvrage serre de près le processus d'instauration du langage célinien, de la surface des mots à la totalité de la création. Transposant la rhétorique de l'argot en un formidable discours subversif, ce langage fonde l'identité symbolique de Bardamu, le héros-narrateur, mais aussi celle de Céline dans cette Nuit de l'écriture où, entre vécu et imaginaire, durée et Histoire, désir et néant, l'écrivain triomphe des discours sociaux de son temps par l'affirmation souveraine d'un style. Mythe romanesque du voyageur de la Nuit, hallucinant de vérité désespérée et de révolte ; mythe littéraire de l'écrivainargotier dont le propos embrasse dans sa revanche verbale toute la honte, toute la souffrance du Mal contemporain : deux niveaux de cette «écriture de la parole» qui entretiennent un subtil trompe-l'oeil entre le sens et la représentation. C'est dans ce travail que résident la modernité de Céline, son art réel d'écrivain comme sa compromission authentique de sujet face à la société et à l'Histoire. Cette étude est le fruit d'une technique magistrale et…