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Nouvelle histoire de Bruxelles. Des origines à aujourd’hui

Comment naît une ville ? Comment croît-elle, évolue-t-elle au fil…

Le Livre sur le livre. Traité de documentation


...Les Impressions nouvelles ressortent régulièrement Paul Otlet (1868-1944) du cabinet
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Abstraction and Comics. Bande dessinée et abstraction

Qu’en est-il de la bande dessinée dite abstraite ? Quels sont ses ressorts historiques, sémiotiques ou formalistes ? Le très beau coffret de deux volumes, Bande dessinée et abstraction, rassemble des contributions et des créations originales qui explorent la grande variété de l’abstraction en bandes dessinées. L’abstraction doit-elle être comprise dans le sens qu’elle a pris dans l’histoire de l’art, en peinture ? Peut-on dire qu’elle définit un tournant moderniste touchant les arts visuels alors que, ab initio , depuis l’origine de l’art, la tendance à l’abstraction est présente ? Les opérateurs identifiant une BD expérimentant l’abstraction varient en fonction des théoriciens : là où Ibn Al Rabin nomme abstraction le non-figuratif, Andreï Molotiu la resserre autour de l’éviction de la narration. Les créations du collectif WREK avec l’artiste-graveur Olivier Deprez, celles de Pascal Leyder, Frank Vega, Berliac, Francie Shaw, Ilan Manouach et bien d’autres jouent la carte de la tension, du dialogue non mimétique avec les textes. L’irruption de quelques planches abstraites dans une BD ou la construction d’œuvres graphiques entièrement soutenues par l’abstraction modifient le «  régime scopique du spectateur  » (Jacques Dürrenmatt). Si le terme de bande dessinée abstraite se répand dans les années 2000, auparavant, bien des artistes ont construit des œuvres reposant sur des images non figuratives, par exemple géométriques, ou invalidant le dispositif narratif. Au travers des contributions de Jan Baetens, Jean-Charles Andrieu de Levis, Kakob F. Dittmar, Paul Fisher Davies, Jean-Louis Tilleuil, Denis Mellier et d’autres, il appert qu’il n’y a pas une abstraction mais des abstractions. Certains créateurs maintiennent une visée diégétique, un récit tandis que d’autres l’évacuent. De même, certains recourent à la figuration, d’autres la subvertissent. Purification d’une forme qui sonde la seule dimension graphique, le voir, sans plus se diluer dans le raconter, attention exclusive aux qualités plastiques des images, veine underground, autonomiste refusant les codifications et les dogmes de la BD, les circuits de production et de réception, exploration libre, mutante des ressources du médium, interrogation sur la fabrique des images, contestation de l’auctorialité… la bande dessinée abstraite expérimente bien des formes qui secouent l’horizon d’attente de lecteurs habitués à la lisibilité d’un récit (personnages, actions,  péripéties, contexte spatio-temporel…), une lisibilité poussée à ses extrémités avec la ligne claire. Les titres, les textes accompagnant les images restaurent parfois une trame narrative, orientant la réception des lecteurs.Choisir l’abstraction, c’est aussi s’abstraire des comics, accomplir «  un geste de rupture qui cherche à s’abstraire plus ou moins radicalement de l’hégémonie du récit  » (Denis Mellier), opter pour l’a-narrativité, s’affranchir de la «  tutelle du récit  » ou/et rompre avec le champ du figuratif. Qu’elles contestent l’impératif narratif, la représentation figurative ou les deux, les expressions multiples de la bande dessinée abstraite déterritorialisent la sphère du neuvième art, y traçant des lignes de fuite, des dispositifs qui déstratifient le genre. Autrement dit, elles illimitent les possibilités du médium, jouant de tous les registres de la narrativité minimale, de la visée de son degré zéro ou de la métanarrativité comme de ceux du figuratif.«  Ses tendances [de la BD] à l’abstraction sont peut-être constitutives de son discours graphique…

Comme si tu étais toujours là

Françoise Mallet-Joris écrivait ; Marie-Paule Belle compose et chante. Dans Comme si tu étais toujours là, livre-hommage à l’écrivaine…

Brassens et Tintin. Deux mondes parallèles

Quoi de plus dissemblable, si ce n’est incompatible a priori, que les univers de Georges Remi, alias Hergé, et de Georges…

Quand Dieu s’efface…

Beaucoup attendent de la foi consolation et certitude. Moi, j’en espère la liberté.   Croire pour moi, c’est prendre son envol, malgré ou grâce aux blessures…

Alexandria : les pionniers du web

C’est énoncer un lieu commun que de dire que les technologies évoluent vite, imposent en quelques années leur usage comme une évidence…

Histoire du coup de foudre

Après l’ Histoire du couple , en 2016, c’est sur l’histoire du coup de foudre que le romancier et essayiste Jean Claude Bologne se penche cette…

Tahar Ben Jelloun : le fou, le sage, écrivain public

'L'écrivain public, dans les sociétés traditionnelles, rédige lettres, requêtes et…

Mai 68 amon nos-ôtes

Président de l’Union générale des étudiants (UG) de l’université de Liège, de mars 1968 à mars 1969, soit en pleine tourmente Mai 68 , Thierry Grisar ne nous livre…

La grande supercherie chrétienne. De l’oubli que le christianisme des origines était un antinatalisme

Acteur important de l’antinatalisme, Théophile de Giraud consacre un essai court et percutant à un trait du christianisme officiel passé sous silence, à savoir son antinatalisme. Partant du tour de passe-passe par lequel l’Église en est venue à promouvoir la fécondité, il analyse le message anti-procréation de Jésus et le phénomène de retournement radical auquel ce message a été soumis. Comment la papauté, le catholicisme en sont-ils venus à encourager les naissances, à interdire l’avortement, la contraception alors que le christianisme des origines prône l’ascétisme, la virginité, le célibat ? Appuyant sa démonstration sur des passages tirés des Évangiles, du Nouveau Testament et des textes des Pères de l’Église, Théophile de Giraud dénonce «  la falsification du discours évangélique, clairement réfractaire à la procréation  » opérée par l’Église. Rapprochant cette trahison de celle de Judas, il épingle l’éloge de la non-procréation qui court de l’enseignement du Christ, des Évangiles, à Saint-Paul, Tertullien, Origène, Saint Augustin. «  Il semble bien qu’il y ait un gigantesque hiatus entre les discours des Églises officielles (catholique, orthodoxe ou protestante), toutes favorables à la natalité, et le message originel du christianisme  ». L’auteur a un prédécesseur illustre dans la personne de Kierkegaard dont il convoque les écrits, le Journal notamment.Si l’Ancien Testament ordonne au genre humain de se reproduire et de dominer la Terre («  Soyez féconds, multipliez, emplissez la Terre et soumettez-la  », Genèse), il contient des propos antinatalistes dont Théophile de Giraud mentionne les occurrences. C’est dans les Évangiles (canoniques mais aussi apocryphes), le Nouveau Testament et le corpus des Pères de l’Église qu’il repère une lame de fond anti-familialiste, hostile à la perpétuation d’une espèce marquée par le péché. Quand Jésus exhorte ses disciples à répudier les liens du sang, à quitter père et mère, il fait prévaloir la communauté des fidèles sur la famille biologique, l’attachement à l’Esprit sur les liens de chair. Vierges, Marie et le Christ, lequel meurt sans descendant, privilégiant une fécondité spirituelle ; apôtres de l’abstinence, de la chasteté : Saint Paul, Origène qui se castrera, Saint Augustin…  Loin de ce que j’appellerai un antinatalisme « solaire », affirmatif, dionysiaque, l’antinatalisme chrétien originel est marqué par la haine de la chair, du corps, la détestation de la vie assimilée à une vallée de larmes. Inclus dans un horizon sotériologique, adossé à une vision de l’Apocalypse, l’antinatalisme chrétien est amené à s’exacerber en un «  anticosmisme  », comme l’écrit Théophile de Giraud.Davantage que travestir l’enseignement novateur, anti-social, politique, révolutionnaire du Christ, l’Église l’a retourné en son contraire, noyant sa parole dans une eau bénite qui la nie. Pour des raisons stratégiques, donnant la primauté au séculier sur le régulier, au temporel sur le spirituel, elle a inversé le message ascétique du Messie, sa condamnation de la maternité, en un appel à procréer. Théoricien du « child free », militant pour une décroissance qui soit à la fois économique et démographique afin d’avoir une chance de sauver la planète, Théophile de Giraud exhume la veine antinataliste du discours chrétien originel. Une veine soigneusement occultée, aussi taboue que l’est le néomalthusianisme soutenu par des anarchistes, des féministes qui, par le choix libre, sans contrainte, d’une limitation des naissances, entendent construire un présent et un avenir inventant une harmonie entre humains…

Habiter en oiseau

Comment déterritorialiser les pratiques scientifiques, sortir de l’attention exclusive à l’universel pour s’ouvrir aux récits des individualités animales ? Comment…

Batman. Une légende urbaine

En interrogeant le mythe Batman, la plasticité du super-héros de DC Comics, Dick Tomasovic nous plonge non seulement dans les tréfonds de l’inconscient…

Maigret, Docteur ès crimes

Faut-il s’étonner de voir Maigret se tailler une place dans la galerie de la « Fabrique des héros » (collection lancée récemment…

Visions de Goya. L’éclat dans le désastre

Dans son dernier opus, Stéphane Lambert se définit comme un amateur de peinture. Se révéler comme tel c’est…

Que faire ! (contre l’ordre régnant)

Pour donner un titre à son petit ouvrage de réflexion sur l’état du monde actuel, Erik Rydberg (journaliste, ancien directeur…

68, rue des écoles

«  Plongez dans le parcours d’un enseignant libre et rétif à toute discipline imposée, imaginatif, fou de poésie et de théâtre ! Un prof philosophe qui voyage et aime…

La condensation

Enseignant la philosophie de l’art et la sémiologie des médias à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et à l’école d’ARTS à Mons, Kim Leroy élabore dans l’essai La condensation…