Résultats de recherche pour “Illik” 61 à 90 (1281)

A moitié vide

Sélection Prix des Collégiens du Doubs 2009Violaine, 15 ans, tombe sur un message envoyé au portable de son père : « Bertrand, mon amour, tu ne peux pas savoir combien tu me manques.je…

Sultan

À la mort de son chat Sultan, Marco revient sur leur rencontre, sur l'affection qu'il avait pour l'animal et sur sa relation avec "le vieux" son beau-père. ECOUTER :   Télécharger le PDF https://objectifplumes.be/wp-content/uploads/2020/04/Geneviève-Damas-Sultan.pdf…

Lettre à un jeune paroissien : Journal d'un retour

La jeunesse, non celle, rêvée, qui fut la nostalgie de mon existence, la bienheureuse…

Peau de rousse

Audrey, 15 ans, est contrainte de pratiquer la spéléologie durant les vacances d'été avec sa famille qu'elle méprise. Elle fantasme sur la disparition de ses proches. Télécharger le PDF…

Jim Benett

Après la mort de son père, Jim Benett a continué à vivre seul dans la forêt. Des enfants du village se rendent compte que Jim peut réciter de mémoire chaque livre de sa bibliothèque.…

Mahmoud ou La montée des eaux

De ce nouveau roman d’ Antoine Wauters , écrit sous la forme tantôt douce, tantôt dure de vers libres, on souhaiterait ne rien dévoiler de trop,…

Un corps tropical

Philippe MARCZEWSKI , Un corps tropical, Inculte, 2021, 400 p., 19,90 € / ePub : 14.99 € , ISBN : 978-23-60841-22-6Dans une «  ville du Nord  » marquée par son…

Incisives

Caroline WLOMAINCK , Incisives, Lamiroy, 2023, 233 p., 18 € , ISBN : 978-2-87595-833-4 Incisives , à mi-chemin entre deux genres, juxtapose cinq micro-romans ou maxi-nouvelles (de 33 à…

Mot à mot

Le mouvement du monde «  toujours à notre insu / malgré notre refus  », la lourdeur d’une salle d’attente avec «  cette porte idiote / qui ne s’ouvre pas  », les voyages oniriques…

Détonation

Rythmé par des photos en noir et blanc prises par l’autrice, le récit Détonation explore les tessitures du visible, les inflexions du réel, des regards, des gestes, des mouvements de…

La lettre de Wellington

Napoléon et Wellington ne se sont jamais rencontrés. Mais imaginons un instant qu'une lettre restée inconnue jusqu'à ce jour apporte la preuve irréfutable…

Toy Boy et autres leurres

Un recueil de huit récits, en ouverture duquel la styliste Anna Winfall choisit de s'offrir un intermède sensuel avec le dénommé Stany : un toy-boy sur…

Camille

On sait la stimulante interaction que la poétesse Colette Nys-Mazure aime à nouer avec les arts plastiques . Dans sa bibliographie, nombre de textes naissent des illustrations qui en ornent l’édition,…

C'est reparti !

Même s’il trouve des adeptes sous format numérique, le livre reste un objet que l’on tient en mains et qui s’appréhende par le regard, le toucher des doigts et plus encore.…

Un Voyage ou Journal d'un peintre

Ce livre décrit les étapes d´un voyage spirituel se traduisant en expériences picturales. En ceci, il est un journal. Un témoignage.…

L'Ours en cage

Les premières représentations de la pièce L'Ours en cage se déroulent dans un climat extrêmement tendu : disparition du jeune premier, sabotage des décors, coups de téléphone mystérieux...…

L’inconnu dans le jardin

L’inconnu dans le jardin héberge la perspective d’une rencontre entre une écrivaine de soixante-huit ans, qui a choisi son jardin pour muse, et une forme…

Oedipe sur la route

Œdipe, celui qui — jouet des dieux — a tué son père et épousé sa mère, quitte Thèbes aveugle et accablé par le poids de sa faute. Avec sa fille Antigone, il s’engage…

Contes brabançons suivi de Le voyage de noce

Réunis en 1861, les Contes brabançons se caractérisent par un refus de l'archaïsme et du merveilleux,…

Plume de vache

Marguerite n'a rien d'une vache qui rit. Elle n'est ni rouge, ni bleue, ni lilas, mais tout simplement blanche comme son lait. Sa vie se résume à regarder des trains…

Le Frère de Simone

Simone a 18 ans, est orpheline et doit élever Fred, son petit frère de 4 ans. Pas facile lorsqu’on débarque dans une bourgade huppée, aisée. Pour terminer son cycle d’enseignement…

L’étrange et folle aventure du grille-pain, de la machine à coudre et des gens qui s’en servent

On peut n’avoir jamais connu l’odeur d’une tranche de pain brûlé noir de chez noir (parce que sur l’antique grille-pain de vos arrière-grands-parents encore utilisé, les tranches ne sautent pas, il faut les retirer à temps), et ignorer le nom de Lautréamont (« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie », citation iconique chérie des surréalistes), et néanmoins, se plonger avec curiosité dans ce livre qui évoque l’archéologie, l’usage et les normes qui régissent une grande partie des objets – et notre vie quotidienne. C’est ce à quoi s’attellent deux historiens et universitaires, Gil Bartholeyns (également romancier, auteur de Deux kilos deux , une enquête sur l’élevage intensif de volailles dans les Hautes-Fagnes, Lattès, 2019) et Manuel Charpy (auteur de Ma vie dans la sape , 2020), dans cet ouvrage qui évoque presque, par ses illustrations de toutes époques et tous genres, un catalogue de la Manufacture des armes et cycles de Saint-Etienne, et par son érudition, un précis de sociologie à travers les siècles et les cultures. (On regrette l’impression sur un papier de qualité médiocre, mais soit.)Au départ, donc, il y a un objet. Sa naissance et son pourquoi, son évolution technique, sa diffusion sociale, son accessibilité, les discours qui l’entourent, sa propension à grignoter de plus en plus de parts de marché (même au 19e siècle), et sa capacité incroyable à être transformé au fil du temps (car il en fera gagner tellement…) en outil indispensable à l’existence de tout être humain digne de ce nom… et en figure lexicale basique de tout étudiant en études commerciales. Objet = bingo.Si à 50 ans la vie est foutue quand on n’a pas sa Rolex au poignet, c’est une chose – ridicule on en convient –, mais qui sous-tend une conception du monde social dont Bourdieu a fait son pain. Si en Afrique, « au temps des colonies », un « indigène » portant une montre cassée montrait par là qu’il refusait « le temps colonial » tout en sachant qu’il y était intégré de force, c’est une autre chose, et pas moins signifiante que la première. Bartholeyns et Charpy, munis d’un bagage encyclopédique (parfois trop) sur une foule d’objets qui ont envahi nos vies et celles de nos ascendants, sont d’une efficacité redoutable, et d’une précision référentielle qu’on aurait du mal à mettre en balance, même si le sujet en lui-même n’est pas neuf.Ainsi, prenons les outils de cuisine et les robots ménagers. Quel domaine enchanteur ! Bien utiles à la maison, appelés souvent dès les années 1950 d’un prénom féminin (pour mieux les distinguer bien sûr), ils vont non seulement permettre d’apprendre à la gent féminine à cuisiner (encore) mieux, mais aussi plus vite, moins cher, et avec moins d’effort, c’est évident. La mère de famille pourra mettre à profit ce temps précieux à veiller davantage sur le bien-être domestique (ah ! l’aménagement décoratif du home  !), sur elle-même et ses atouts beauté. Chance, il y a là aussi des objets pour lui faciliter la vie, et lui permettre de cumuler le rôle de mère exemplaire, avec celui de décoratrice d’intérieur, et d’épouse sexy quand il est temps (encore…) de le paraître. En 1975, la revue féministe Les pétroleuses y répondait sans discutailler : « Arts ménagers, art d’aménager, la double journée ! » Et si l’on se souvient, chez nous et à raison, des ouvrières de la FN en grève dans les années 1960, réclamant « À travail égal, salaire égal » , on n’oubliera pas non plus la variante sans illusion qu’en tira peu d’années après l’un de nos meilleurs auteurs d’aphorismes, André Stas : « À travail égal, galère égale » .L’aspirateur (mécanique et sans électricité, oui, ça a existé), le téléphone, le vélo d’appartement, le rameur, l’interrupteur, la TSF puis la radio, la télévision, la cassette audio, l’ordinateur, l’agenda électronique, l’hygiène (et le plaisir) intime, la cafetière électrique, la machine à café à dosettes, la poêle antiadhésive et la tondeuse à gazon autonome…  N’en jetez plus ? Si, justement. L’obsolescence programmée est là, et les acheteurs compulsifs aussi, que viennent talonner les rétifs de la consommation à outrance. Opposer les Black Friday à la tiny house , voilà l’injonction paradoxale à laquelle la société consumériste et mondialisée nous confronte.Cet ouvrage roboratif et sans complaisance devrait, non pas seulement inquiéter sur notre monde, comme le suggèrent souvent les auteurs, mais au contraire, aider à convaincre qu’il est encore temps d’en changer un peu. Alain Delaunois Grille-pain, machine à coudre ou à laver... Chaque foyer occidental possède une centaine d’appareils ; des objets techniques qu’on utilise sans savoir comment ils fonctionnent. Ce livre propose de les ouvrir et d’explorer la façon dont ils ont bouleversé la vie quotidienne depuis le xix e  siècle, en ville comme à la campagne, en Europe et à travers…