L’histoire commence de manière plutôt ordinaire : une jeune fille s’apprête à vivre quelques mois au Brésil pendant ses études supérieures. Ses parents l’accompagnent pour découvrir le pays. Ce qui pourrait être le récit d’un voyage rythmé par les rencontres, la musique et la découverte d’un peuple va rapidement prendre une autre tournure…
C’est pas trop dangereux ? avaient-ils demandé à la patronne de l’au- berge. Elle avait répondu, un peu vexée : Non, ici c’est pas comme à la ville, vous ne risquez rien, c’est tranquille. Je vais souvent me prome- ner seule sur la plage le matin et je marche plusieurs kilomètres sans rencontrer personne. Nobody ! No risks !
Ils ne savaient pas s’ils devaient la croire car, dans son regard soudain oblique, ils avaient lu une hésitation affolée. Mais ils avaient décidé de lui faire confiance car ils en avaient envie, et ils avaient relâché leur vigilance
La promenade tourne au drame lorsque le trio se retrouve face à deux bandits armés. Le temps s’accélère et semble pourtant s’arrêter, dans un double mouvement paradoxal propre aux instants décisifs. Ce qui se joue dans ces secondes est impalpable. Les pensées de chacun se déroulent : contradictions, peurs, désirs, instinct de survie sont convoqués.
Leur compréhension du monde et de ce qui se joue là, dans ce petit théâtre de fortune, va être mis à mal.
Auteur de Détonation
Rythmé par des photos en noir et blanc prises par l’autrice, le récit Détonation explore les tessitures du visible, les inflexions du réel, des regards, des gestes, des mouvements de pensée, les mutations météorologiques des émotions. Qu’est-ce qui se joue dans nos rencontres avec l’altérité, avec un pays lointain, avec des paysages maritimes, des êtres chargés d’histoire ? Cinéaste, photographe, écrivain, Dominique Loreau dresse un roman qui dévoile la complexité de la réalité, des rapports que nous nouons avec elle, avec les autres, avec nous-mêmes.Accompagnée par ses parents, une jeune fille débarque au Brésil afin d’y étudier la sociologie. Beauté sauvage de l’océan, favelas s’étendant à perte…
En 1867, à Bruxelles, chez l’éditeur qui avait publié Les Misérables un peu auparavant, parait un gros et luxueux ouvrage : La Légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandre et ailleurs. Considérée comme le texte fondateur de la littérature belge, cette fresque est signée par Charles De Coster. Au moment où s’élaborent les mythes nationaux et où le Romantisme a mis en avant la figure du Peuple, De Coster est un des premiers à exprimer sur le mode littéraire le mythe d’une Flandre charnelle. Pour cela, il s’empare du personnage d’Ulenspiegel, farceur du répertoire folklorique traditionnel, et le jette au plus fort des guerres qui ensanglantèrent la région au XVIe siècle afin d’illustrer le thème qui lui est cher : la Liberté. La première édition de cette épopée n’était pas exempte d’erreurs. Bien des éditions suivantes, tout en favorisant la connaissance du texte auprès du grand public, se sont encore éloignées du projet original. Cent cinquante ans après…
Le journal de l'année 2006 de Melitza, une jeune Mexicaine. Il débute le 10 janvier…