Monique Thomassettie

PRÉSENTATION
Je suis née le 5 mars 1946 à Bruxelles.Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été symboliste, c'est-à-dire métaphoriquement animée, spontanément animiste. Cette confidence me mènerait à des considérations d'ordres philosophique et mystique que j'ai, dans certains de mes livres, déjà tenté de développer, intégrant immanence et transcendance.Un spirituel et évident appel me fit, dès mon enfance, écrire et dessiner. À douze ans, une première pièce de théâtre. Dès seize ans, des poèmes. À dix-huit, une deuxième pièce.Après des humanités suivies d'un travail administratif de rédactrice puis de cours de dessin et peinture d'après nature, je cherche mon expression plastique qui se révélera, en effet, de plus en plus symboliste.Quant à ma plume d'autodidacte écrivain, elle trempa d'emblée dans une encre métaphorique.Depuis quelques années, toute mon énergie créatrice passe dans ma seule écriture, mais j'y reste peintre. Et musicienne d'instinct. Mon théâtre intègre particulièrement écriture et composition picturale de personnages (portraits inclus). Exprimant le même univers, mes écrits et mes tableaux ou dessins inévitablement se rejoignent.
BIBLIOGRAPHIE
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

« J’ai soif d’une histoire inconnue qui irait calmement sa vie d’écriture, me créerait une fois pour toutes dans son déroulement. »« Pour moi, l’audace d’écrire  rejoint peut- être celle d’exister. De ne pas m’effacer, m’étouffer. De (re)naître. »Dès les premières pages de son conte La source d’incandescence, nous nous glissons dans les pensées, les regards de Monique Thomassettie.L’histoire qu’elle tisse s’ouvre par une image sensible. « Derrière chez moi, voici plus de deux ans qu’un arbre se tait, mort dans son grand âge, coupé pour ne pas, desséché, se briser et se fendre. Durant des mois, je n’ai vu que son vide entouré par deux arbres devenus les gardiens de sa mémoire. (…) Je ne voyais donc plus que ce vide, blanc. Puis, un soir…