« J’ai soif d’une histoire inconnue qui irait calmement sa vie d’écriture, me créerait une fois pour toutes dans son déroulement. »« Pour moi, l’audace d’écrire rejoint peut- être celle d’exister. De ne pas m’effacer, m’étouffer. De (re)naître. »Dès les premières pages de son conte La source d’incandescence, nous nous glissons dans les pensées, les regards de Monique Thomassettie.L’histoire qu’elle tisse s’ouvre par une image sensible. « Derrière chez moi, voici plus de deux ans qu’un arbre se tait, mort dans son grand âge, coupé pour ne pas, desséché, se briser et se fendre. Durant des mois, je n’ai vu que son vide entouré par deux arbres devenus les gardiens de sa mémoire. (…) Je ne voyais donc plus que ce vide, blanc. Puis, un soir…