Quelqu’un vient épier, un fantôme, un fantasme? Martine Rouhart vient d’écrire une nouvelle qui joue subtilement de la fiction, du rêve éveillé.
L’Inconnu dans le jardin est sans doute une psychanalyse qui ne dit pas son nom (avec même la figure du père), « ce fantôme dans mon jardin », une manière de « Théodore », issu d’un roman précédent ? Sans doute.
Prégnante figure, le personnage a envahi l’ordinateur de la narratrice : l’inconnu hante les vies, traverse les jardins, laisse l’auteure désemparée. »
— Philippe Leuckx
Dans un phrasé poétique, l’Inconnu dans le jardin tient le registre éclairé des glanes, essentiellement nocturnes, que dictent de longues périodes de veille, d’insomnie et de songerie.
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Diligentée par une écriture mitoyenne de la fable et de la poésie, l’autrice invite son lecteur à partager en sa compagnie le plus sensible – et peut-être le plus complexe de son univers.
— Michel Joiret, extraits de la préface
Auteur de L’inconnu dans le jardin
L’inconnu dans le jardin héberge la perspective d’une rencontre entre une écrivaine de soixante-huit ans, qui a choisi son jardin pour muse, et une forme obscure, s’adossant au tronc d’un érable durant les insomnies de la narratrice. Ce jardin, « entre le visible et l’invisible », conditionne le regard de l’autrice : les animaux et végétaux qui le peuplent ne traversent pas son champ de vision et, pourtant, elle les sait présents, « en espoir de quelque chose ». Sensible à cette fausse absence, elle se laisse donc envahir par cette ombre, ce prétendu inconnu, aux apparitions irrégulières, qui finit par peupler sa pensée diurne.À la manière d’un carnet de bord, se succèdent ces journées en…
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