Charles De Coster   1827 - 1879

PRÉSENTATION
Fils d’un père flamand et d’une mère wallonne, De Coster est né à Munich. Ses Légendes flamandes (1858) préludaient à son chef-d’œuvre, La Légende d’Ulenspiegel (1867). Cette œuvre unique chante la résistance des Pays-Bas à l’oppression espagnole au XVIe siècle, en transfigurant le héros truculent des traditions flamande et germanique. À la fois épopée, fabliau, poème, roman allégorique, le texte sait marier les tons tragique et burlesque, grâce à une langue travaillée, empruntant ses principaux ressorts stylistiques à l’archaïsme. Œuvre inclassable, elle est devenue classique. Traduite maintes fois, elle a inspiré des continuateurs en plusieurs langues et suscité nombre d’adaptations musicales, théâtrales, radiophoniques, cinématographiques et paralittéraires, mais reste oubliée dans l’histoire de la littérature de langue française.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Elles sont quatre, les Légendes flamandes publiées en 1858 par Charles De Coster, qui en attendait mieux qu’un succès d’estime ; rééditées dans une version remaniée en 1861.C’est sur ce dernier texte que se fonde l’édition critique établie par Joseph Hanse en 1990, qui reparaît pour l’essentiel aujourd’hui, sous l’égide de Jean-Marie Klinkenberg, dans la collection Espace Nord.Quatre légendes, au langage original, coloré, archaïsant, mais qu’on a tôt fait d’apprivoiser. Aux personnages bien sculptés, dont le plus célèbre n’est autre que Sire Halewyn, le Méchant, qui se proclamait l’Invincible, séducteur impitoyable de tendres vierges, qu’osa défier – et sut vaincre – l’intrépide Magtelt.La vaillance des femmes est aussi mise à l’honneur…