Résultats de recherche pour “Raoul Vaneigem” 31 à 58 (58)

Déclaration des droits de l'être humain

Après un bref rappel historique des diverses déclarations s'efforçant de reconnaître à l'homme quelques modestes droits…

Petit bréviaire situationniste à l'usage de la jeunesse

Entre 1957 et 1972, l'Internationale situationniste a compté 70 membres qui furent à…

Retour à la base

Depuis son Traité de savoir vivre à l’usage des jeunes générations paru en 1967, Raoul Vaneigem est une star dans certains milieux universitaires. Sa rencontre avec Guy Debord…

La liberté enfin s'éveille au souffle de la vie : Manifeste

Il faut saluer la fidélité opiniâtre de Raoul Vaneigem qui, depuis les années…

Adages

À l’encontre d’une époque où chaque jour apporte à la destruction de la planète et à la crétinisation générale de quoi rivaliser avec le précédent, je mise sur l’intelligence de celles et…

Avertissement aux écoliers et lycéens

Un manifeste contre le système éducatif dans lequel l'auteur expose la situation des enseignants, qui sont soumis à des pressions…

De la destinée

« … le vieux monde est derrière toi. » Cet aphorisme qui fleurissait avec d’autres sur les murs de Paris durant Mai 68, sonne toujours clairement aux oreilles de Raoul Vaneigem…

Contribution à l’émergence de territoires libérés de l’emprise étatique et marchande. Réflexion sur l’autogestion de la vie quotidienne

L’effondrement des valeurs anciennes – patriarcat, autorité, discipline militaire, célébration du sacrifice – a permis que se dégage de la nuit et du brouillard suscités par leur chute une reviviscence de ces aspirations humaines que les assauts de la barbarie n’ont jamais entamées durablement : solidarité, entraide, alliance avec la nature, autonomie, gynocentrisme.  Voici un demi-siècle, le Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (Folio éd.) de Raoul Vaneigem en même temps que La société du spectacle (Folio éd.) de Guy Debord marquaient l’irruption fracassante du situationnisme dans la pensée contemporaine. À la fois radicales (anticapitalistes et anticommunistes), prémonitoires (de Mai 68), banalisées (et impuissantes : la dénonciation de la «  société du spectacle  » est devenue un poncif de toute déclaration « culturelle », mais qu’un Jacques Rancière permet de dépasser), critiquées (même par un Claude Lefort : «  parade  », «  passion du mot d’ordre  », «  logique de l’affect  » égale à celle «  du concept  ») et pourtant intactes, ces publications peuvent-elles devenir un événement pour une pensée (in)actuelle ? Vaneigem n’en doute pas. Il n’a eu de cesse de relancer son traité ou de le compléter par des recherches sur les hérésies et des livres sur le plaisir ou sur la paresse, dont cette Contribution est le dernier en date. Pareille obstination peut surprendre. Mais cela renvoie à un malentendu, sinon à une surdité persistante. Les « situs » sont-ils des « anars » sans autre idée que la dénonciation, aussi vaine que forcenée, de la société marchande et du religieux-capitaliste, au nom de la jouissance sans entraves ? Non, car cette simplification est due à notre absence de lecture d’une pensée complexe dont le style classique (et encore moins la platitude de la chanson citée en annexe) ne contribue pas à dissiper la difficulté de son exigence.Laquelle ? Celle du dépassement. De quoi ? Du décervelage. Comment ? Par l’affinement.Dépasser ce qui nous décervèle implique de nous extirper des dualités qui nous dictent nos façons de parler : toutes les fausses oppositions entre l’esprit et la matière, l’être et l’avoir, la vie et la survie, la production et la consommation, l’intellectuel et le manuel, la femme et l’homme, la création et le travail… Mais comment ? Vaneigem ne se contente pas de la valorisation incantatoire du premier terme de ces opposés. Le dépassement exige d’ affiner notre façon de penser et de vivre. C’est ainsi que le dépassement du travail par la paresse et la création implique un «  effort  » qui «  procède de l’ affinement de mes jouissances  ». Essentiellement, existentiellement, la vie, notre terre et mon corps , ces mots qui reviennent sans cesse sous sa plume, ne supposent pas un culte, fondé «  sur le mensonge et sur l’obédience  », mais émane «  des pulsions vitales et de leur affinement », à rebours de «  l’aliénation traditionnelle (…) qui mène au marché de l’hédonisme et du bonheur à tempérament.  »L’expérience d’une telle vie affinée par l ‘autogestion a déjà été réussie, sans doute dans les sociétés d’abondance que furent les sociétés de cueillette, de chasse et de pêche (en tout cas, sans propriété agraire), peut-être durant les quelques semaines de la Commune de Paris en 1870 ou encore celles de Mai 68 (sans parler des Soviets de Saint-Pétersbourg en 1917 ou de la Commune de Shangaï en 1967-8 qui ne semblent pas trop retenir Vaneigem). Mais il attire notre attention sur deux expériences plus récentes : celle des zapatistes du Chiapas et celle des Kurdes du Rojava. Les premiers, singulièrement, tentent de se passer d’intervention policière, de permettre une réelle éducation permanente et pratique ou de lutter contre le patriarcat ancestral, exemples de leur «  autogestion de la vie quotidienne  ». Une «  intelligence sensible  », loin des intellectualismes où avoir, savoir et pouvoir se confondent, constitue l’affinement indispensable pour l’émergence d’un territoire ainsi libéré de l’État et du marché, autogéré dans l’égalité sociale et les libertés individuelles.Ce n’est pas le lieu de mettre en discussion cette pensée argumentée de Vaneigem. D’autant que, si elle ouvre salutairement à une autre façon de vivre, elle n’évite pas non plus d’intégrer les divisions de l’existence, prise entre pulsions de vie et de mort, et partant les divisions économiques de la société elle-même. Reste que si leur libre affinement ne peut que jaillir de la liberté elle-même de l’être humain et de l’ouverture de sa conscience…

Propos de table. Dialogue entre la vie et le corps

Il y a quelque chose de naturellement réconfortant et d’absolument pas vain à lire, encore et toujours,…

Oarystis, la ville des désirs

Notes préliminaires au projet de construction d'Oarystis, la ville des désirs .  La conception de la ville puise son inspiration dans le monde de…

Quatuor pour une autre vie

Ouvrage collectif: Raoul Vaneigem, Marcel Moreau, Claire Lejeune, Jacques Sojcher

Bref cætera

On peut rire aux larmes, et de tout, et de rien… mais pour rédiger un traité de savoir-rire, il faut dénicher l’arme et l’avoir bien en main. L’entretenir. Depuis plus de quatre décennies,…

Jean-Louis Lippert : aède, athlète, anachorète

La première monographie consacrée au romancier belge situationniste Jean-Louis Lippert, dont l'oeuvre singulière,…

L’ordre du jour

Le travail que le narrateur accomplit quotidiennement au ministère bruxellois en charge des infrastructures publiques assouvit son appétit d'observation méticuleuse des petites…

Anecdotes

Les éditions du Cactus Inébranlable tirent une salve de trois petits livres où la plus rafraîchissante des gamineries côtoie des pépites de sagesse ou de subversion. Leurs auteurs que le Gloupier…

Le Bruxelles des révolutionnaires de 1830 à nos jours

Il est des ouvrages dont on attendait l’émergence, dont on espérait l’advenue, des livres-événements…

Dictionnaire de citations pas comme les autres

On peut imaginer que, dans la vie de deux enseignants passionnés de littérature comme Liliane Schraûwen…

Bon-A-Tirer - collection 1 - 1er décembre 2017 - Retour sur BAT 2001-2002

Sommaire • Le Poète Ronald Hansen par Hugo Claus • Louis par Béatrix Beck…

Edition : Paul Nougé, « Je mens comme tu respires »

Qui fut-il ? Un biochimiste fourvoyé en littérature, ou un littérateur égaré en biochimie ? « La tête la plus forte du…

Briser la pâte - du vieux monde - à Livresse

Le piquant festival de littératures du Vecteur s’autorise une mue et accueille la revue Papier Machine pour une résidence, du 4 octobre au 1…

Briser la pâte du vieux monde à Livresse

Le piquant festival de littératures du Vecteur, le " Festval Livresse ", dans le paysage culturel de la Fédération…