Marcher loin des écrans fait de nous des oiseaux

RÉSUMÉ

Timotéo Sergoï a marché trois mois durant, dormi dehors souvent, croisé des sourires et des colères, pris des nouvelles des voisins. Nous sommes tous voisins ici, puisque venus à pied dans ce café, cette forêt ou ce marché. Pourquoi a-t-il marché ces 801 km ? Pour porter un cadeau d’anniversaire à ses petits-enfants. « Car il s’agit avant tout d’habiter poétiquement le monde » disait Hölderlin, chaque jour, les marqueurs sont sortis pour écrire sur les murs, les plaques d’égout ou les fenêtres. Mot d’amour ou réflexion sur le monde d’aujourd’hui, sur cette insupportable pression des porte-monnaies, sur nos poches sous les yeux. La marche finit en danse pourvu qu’on pleure un peu.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Timoteo Sergoï (Stéphane Georis)

Auteur de Marcher loin des écrans fait de nous des oiseaux

Arpenteur-Chansonnier, ou alors rampeur, marcheur, danseur. Mais ni nageur ni voleur. Ou encore : Enfant de cinquante ans et demi, plus poilu sur le menton que sur le crâne. On peut dire aussi : Corps sans profession précise, en partie constitué de viande pour chats. Poseur de bombes et de questions. Ou bien : Chercheur de mèches et de réponses, amoureux principal, exclusif et très jaloux de l’Univers entier. Comme quatre-vingt kilos de viande salie au thé noir qui a sans doute passé les trois cent mille kilomètres au compteur. Ou comme cent grammes de gâteau à la crème de barbe. Il se prend pour un médicament, se croit éperdument utile, sans savoir à quoi précisément. En attendant, il se tient debout dans le silence. Convaincu parfois d’être une table, un outil, un établi ou un marteau. Ou un crayon, peut-être. Mais pas une tronçonneuse. Et poète aussi, de temps en temps, comme tout le monde.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Poète voyageur « aux semelles de vent », arpenteur de la poésie du cosmos, grand errant du verbe sauvage, Timotéo Sergoï n’a jamais pactisé avec les écrivains institutionnels, cotés en bourse, avec les assis et les fondés de pouvoir du poétique. Dans son dernier recueil poétique Marcher loin des écrans fait de nous des oiseaux, il délivre un protocole d’action poétique qui prend la forme d’un texte s’étirant sur 801 kilomètres. L’exergue condense la visée du voyage géographique, esthétique et politique : « 801 km de poésie / pour un marchand de yaourt / qui a voulu changer le monde ».Rupture avec le joug des routines, opération de guérilla, plastiquage des formes d’oppression…


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