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L’ortour des caracoles

«À l’intierr’mint d’ein’ fwèlé morte, deux caracoles s’in veont». Ch’t ainsi qu’ Prévert i l’aveot canté, in français bin seûr. In…

L'incapacité à dire Gérard

ONLIT MINI, c’est la nouvelle collection des éditions ONLIT qui, comme son nom l’indique, propose une lecture de poche, pratique et rapide. Un condensé de pages pour un…

L’en vert de nos corps

Pour évoquer le monde végétal que le savoir dominant de l’Occident a ignoré pendant des siècles, Christine Van Acker a choisi de nouer deux registres,…

Guérir par l’écriture ?

Guérir par l’écriture ? est une question qui en cache d’autres, et c’est certainement pour son amplitude et ses ombres que François Emmanuel…

Passer l'hiver

Promesse tapie sous la neige ou point de suspension dans l’air glacial, Passer l’hiver dessine la parenthèse que semble être un long hiver dans les…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone (tome 1) : L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…

A l’ombre du bonsaï

Pour des raisons d’antifascisme liées à une histoire familiale particulière (il est le fils d’une mère juive et d’un père d’extrême droite), Werner Lambersy,…

L’employé

Jacques STERNBERG , L’employé, Postface de Jacques Carion, Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2020, 195 p., 8,5 € , ISBN : 978-2-87568-538-4 Attention lecteur, attention…

Docteur Strange : Les mains et l’esprit

Charline LAMBERT , Docteur Strange. Les mains et l’esprit , Impressions nouvelles, coll. « La Fabrique des héros »,…

Sándor Ferenczi : l’enfant terrible de la psychanalyse

Benoît PEETERS , Sandor Ferenczi. L’enfant terrible de la psychanalyse , Flammarion,…

L’œil

André Doms expose ici, de manière décomplexée, une dimension fondamentale de son parcours de vie en tant que poète, lecteur et traducteur : il invite à une exploration de son monde intérieur, de ses…

L’envol de Tosca

Prix du Roman Noir de la Foire du livre de Bruxelles 2023, L’envol de Tosca fait écho à la passion de l’autrice, la Bruxelloise Sophie van der Stegen, pour…

Roger Van de Wouwer, l’incorruptible

À l’heure où Paris célèbre une nouvelle fois et en grande pompe les œuvres de René Magritte, une première monographie révèle…

L’atelier du scénariste : Vingt secrets de fabrication

Nouvelles , essais , poésie …, l’écrivain Luc Dellisse a publié ces derniers mois plusieurs…

De si près, l’ici du corps

S’ouvrant sur une citation du poète et peintre chinois Mang Ke — «  Non nous n’avons rien dit / Rien que le langage de la chair  » —,…

O, l’œuf

Après une première période de publication (1974-1978) suivie d’un silence de six ans, Yves Namur fait paraitre deux recueils qui annoncent une poétique moins transgressive quant à la forme linguistique.…

Léa, l’été

Le dernier livre de Stanislas Cotton , Léa, l’été , c’est comme avoir de l’eau jusqu’aux coudes, à chercher un galet «  rond, pas trop grand, pas trop lourd  » et…

L’inconnu dans le jardin

L’inconnu dans le jardin héberge la perspective d’une rencontre entre une écrivaine de soixante-huit ans, qui a choisi son jardin pour muse, et une forme…

Plier l’hier

Dans Plier l’hier , recueil poétique publié chez Tétras Lyre et illustré par Flise (artiste plasticienne établie à Paris), Aliette Griz…

L’herbe qui tremble

Restons ces éternels errants des frontières pour qui le monde n’est pas une apparence qui cache une autre réalité, mais le spectacle immense, cruel et merveilleux de l’instant.…

L'ours

Pour écrire, une femme veut devenir chaste. Armée de ce projet étrange, elle rencontre un prêtre. Lecteur passionné, ami jaloux et caustique, il l´entraîne au travail d´écriture. Inconscient…

L’arbre du retour

L’Arbre du retour est le dernier roman en date du poète et romancier belge Luc Baba. L’auteur retrace dans ce récit l’histoire familiale de James Williams, père et grand-père afro-américain,…

Brève histoire de l’art en sonnets

Artiste peintre, Denis De Rudder délivre dans sa première publication des tableaux textuels qui, empruntant la forme du sonnet, retracent…

La Vie des abeilles / L’Intelligence des fleurs

Dépassant les clivages entre scientifiques et poètes, précurseur d’une pensée d’une intelligence…

Fragments de l'inachevée

Plonger au tréfonds de soi. forer le puits de l’être jusqu’au ressassement. jusqu’au danger d’un exercice où poindrait l’inanité — par l’ébranlement inin­terrompu…

L’occupation du ciel

Gil BARTHOLEYNS , L’occupation du ciel , Payot & Rivages, coll. « Rivages/Imaginaire », 2024, 260 p., 21 € / ePub : 15,99 € , ISBN : 9782743662424Après…

L’atelier d’écriture

L’héroïne du roman, Esther, est une jeune femme qui traverse une transition délicate dans sa vie. Professeure de français convertie en cuisinière…

Liminaire l’ombre

À la lecture de Liminaire l’ombre , me revient en tête une image, elle inaugure la scène première d’un western fabuleux, La prisonnière du désert . L’écran est…

L’enfant des ravines

Dans l’œuvre d’Antoine Wauters, l’enfance s’avance comme un pays que l’on retrouve par l’écriture. Terreau magique, univers qu’on porte en soi, entre…

L’amour de loin

Eugène SAVITZKAYA , L’amour de loin , dessins de l’auteur et de Muriel Logist, La pierre d’alun, coll. « La petite pierre », 2023, 64 p., 15 € ,  ISBN : 978-2-87429-127-2Les…