Et si la conquête de la « belle langue », quand on est d’origine modeste, était une forme de trahison ? C’est cette question, celle de l’identité sociale, que pose le narrateur de L’Œil de la mouche. Un homme en crise compartimente son regard, multiplie les points de vue sur son propre parcours : celui d’un enfant de mineur devenu prof, mais aussi celui de ses proches et d’anonymes croisés au hasard. Par le jeu d’une ironie lucide et impitoyable, un arpenteur du monde social fait le procès d’une société de consommation à son paroxysme.
Auteur de L’Oeil de la mouche
«Depuis la révolution verte, les jouisseurs et les hédonistes sont emmenés, sous…