Et si la conquête de la « belle langue », quand on est d’origine modeste, était une forme de trahison ? C’est cette question, celle de l’identité sociale, que pose le narrateur de L’Œil de la mouche. Un homme en crise compartimente son regard, multiplie les points de vue sur son propre parcours : celui d’un enfant de mineur devenu prof, mais aussi celui de ses proches et d’anonymes croisés au hasard. Par le jeu d’une ironie lucide et impitoyable, un arpenteur du monde social fait le procès d’une société de consommation à son paroxysme.
Après un silence de plusieurs décennies, André-Joseph Dubois revient en 2012 à l’édition avec Les Années plastique (Weyrich, « Plumes du Coq »). L’Œil de la mouche a paru à Paris, chez Balland, en 1981, suivi deux ans plus tard de Celui qui aimait le monde chez le même éditeur.
Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre navigation sur notre site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site Web. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site Web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies. Mais la désactivation de certains de ces cookies peut avoir un effet sur votre expérience de navigation.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site Web. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site Web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.