Et si la conquête de la « belle langue », quand on est d’origine modeste, était une forme de trahison ? C’est cette question, celle de l’identité sociale, que pose le narrateur de L’Œil de la mouche. Un homme en crise compartimente son regard, multiplie les points de vue sur son propre parcours : celui d’un enfant de mineur devenu prof, mais aussi celui de ses proches et d’anonymes croisés au hasard. Par le jeu d’une ironie lucide et impitoyable, un arpenteur du monde social fait le procès d’une société de consommation à son paroxysme.
Auteur de L’Oeil de la mouche
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…