Résultats de recherche pour “Charles FOX” 61 à 90 (298)

L’incisive

Poèmes d'ombre, issus de l'univers d'un internat. Editions Rougerie, Mortemart (F), prix Charles Plisnier 2005.

Journal d’un crime

«  Quand le timbre de la porte d’entrée retentit ce matin à sept heures, je sus qu’Elio était mort ». C’est la première phrase du premier roman de Charles Bertin…

Schumi (Tome 2) : Handicapé toi-même !

Il est jeune. Il est beau. Il est blond. Il roule dans une belle bagnole... Encore un héros cliché de…

Histoires de loups

Les loups de Mario Ramos sortent souvent du conte de Charles Perrault, mais ils reflètent aussi une part de nous-mêmes. Que ce soit pour faire le fanfaron, pour dialoguer dans la forêt…

Les verriers de Noël

À la verrerie de Goetzenbruck, dans le nord des Vosges, le travail est rude mais magique. Tout au long de l’année, la fabrique expédie ses fameux verres de montre…

Lulu et la Grande Guerre

Le 1er août 1914, Lucienne voit la fête de son village annulée et son grand frère Charles répondre à la mobilisation générale. Il rejoint son régiment…

L’atelier de poésie

Comme on entre en religion, on entre ici en poésie. Une question de passion. Pour échauffer l’imagination, il faut se mettre en condition et préparer son environnement.…

Des destins

Dans les recueils de William Cliff , les vers font naître des étincelles à l’instar de deux corps qui s’étreignent. Des étincelles de vie, de beauté arrachée à la gueule du néant. D’une…

Œuvres poétiques complètes. Tome 3 (1936-1943)

Ce troisième volume des Œuvres poétiques complètes de Charles Plisnier réunit les trois derniers…

Sauvage ?

Alexandre Galand Illustré par

En 2018, Alexandre Galand (docteur en histoire, en art et en archéologie) et Delphine Jacquot (illustratrice) nous avaient envoûtés avec Monstres et Merveilles (Le Seuil jeunesse), une visite…

Domo de Poezia : Bouteilles à la mer - Flessenpost - Flaschenpost

Envie de prendre la vie en main ? La vôtre et celle des autres ?…

Poche de Noir

C’est un vrai plaisir que procure ce premier roman de Gérard Mans, romaniste, critique d’art, bibliothécaire et enseignant. Un plaisir total, celui qu’on éprouve (encore) à lire une histoire…

Georges Simenon : Les pendules de Saint-Pholien (L'Article n°28)

Préface de Guy Delhasse : Quand il évoquait ses lectures de jeunesse,…

Vrilles

Dans ce recueil poétique placé sous le signe du rock et de l’ivresse, des bacchanales et de l’enfer, Tristan Sautier interroge, au plus nu, sans filet ni garde-fou, les rives du vivre et du mourir,…

Dji vôreu tchantér Tchèss'lèt…

Émile Lempereur (1909-2009) était viscéralement attaché à Châtelet, sa ville natale. On pourrait croire qu'il s'agissait là d'une…

Africa Dreams (Intégrale)

La saga africaine de Maryse et Jean-François Charles réunie en intégrale.…

Kaspar Hauser ou La phrase préférée du vent (2019)

Il faut applaudir au choix de la collection “Espace Nord” de publier le roman de Véronique…

Poésie (1944-2004)

Préface de Charles Dobzynski À propos du livre Au point culminant de la poésie belge contemporaine, Philippe Jones joue un rôle particulier. Non point…

Les lieux communs, Suivi de Trois nouvelles

En cette belle journée de printemps, dans la campagne yproise, deux bus roulent vers le domaine de Bellewaerde. L'un transporte…

Jours de famine et de détresse

On doit à Charles Péguy d’avoir été parmi les premiers à opérer un distinguo entre la pauvreté et la misère . Il expliquait ainsi dans L’Argent que…

Hypertextuel

Éric Neirynck publie coup sur coup des recueils de nouvelles, des récits,  des courts romans dont l’épicentre correspond à un irréversible processus d’ensablement, d’étouffement et…

Le rouge-gorge

On sait de Philippe Leuckx cette sensibilité littéraire qui vaut à la communauté des lettres de nombreuses recensions qu’il consacre à ses confrères et consœurs, poètes comme…

Guérir par l’écriture ?

Guérir par l’écriture ? est une question qui en cache d’autres, et c’est certainement pour son amplitude et ses ombres que François Emmanuel…

L’Arbre à frites

Dans ce texte polyphonique qui plante ses racines dans le célèbre Tijl Ulenspiegel de Charles De Coster, Frank Andriat décrit une Belgique extravagante et impertinente. L’histoire…

La garde-robe

Ceux ou celles qui héritent, pour le meilleur ou pour le pire, des vêtements d’une personne décédée récoltent, si on en a gardé la mémoire, les traces d’une vie, les…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone (tome 1) : L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…

Par des sentiers d’intime profondeur

«  La marche est une parenthèse enchantée pour nombre de nos contemporains.  Dans le monde de la vitesse, du rendement,…