Court, trop court. Beaucoup me l’ont reproché. Des hommes, des femmes. À chaque fois la même chanson. Pas mal, mais un peu court. Plus long ça aurait été mieux. Que n’ai-je pas entendu comme commentaires sur la longueur ? Comme si c’était ça le plus important, le Graal, cette fameuse taille.
Oh il y en a bien qui s’en sont satisfaits, parfois même j’ai reçu des félicitations. Heureusement, me direz-vous !
Je me suis bien renseigné, j’ai essayé d’être plus long… mais malgré ma volonté je n’y suis jamais arrivé. Certains m’ont donné des techniques d’allongement, mais ça m’a vite fait chier et je n’ai pas persévéré.
Je reste donc avec mes textes courts, mes petits romans ou mes grandes nouvelles et c’est à prendre ou à laisser.
Voilà.
Auteur de Hypertextuel
Éric Neirynck est né en 1970 à Bruxelles en Belgique. Après des études longues et difficiles et une formation incomplète de comédien, il a toujours cherché à exprimer ses sentiments, que ce soit par la musique (quelques participations à différents groupes dans les années 80) ou le théâtre. Il a fini par rencontrer l’écriture, de façon confidentielle et solitaire comme d’autres rencontrent le chant seul sous la douche. Ce n’est qu’après presque 25 ans qu’il a osé partager ses écrits avec d'autres. Ses premières « victimes » furent ses « amis » de Facebook.
Le 12 mars 2011, il a été invité à participer au colloque sur la genèse de l'autofiction organisé à l'ENS, Paris, avec Isabelle Grell, Serge Doubrovsky, Claire Fercak, Camille Laurens, Philippe Forrest entre autres.
Éric Neirynck publie coup sur coup des recueils de nouvelles, des récits, des courts romans dont l’épicentre correspond à un irréversible processus d’ensablement, d’étouffement et de perte de soi, ou de ce qu’il en reste. Et pourtant ces textes ne parlent pas d’un monde malheureux mais médiocre, raté, en déconstruction permanente, dont le chantier est à ciel ouvert et où les êtres tombent sans un cri.De texte en texte l’auteur fore de plus en plus profond cette sorte de sidération que ses personnages ont pour les vies gâchées, le mépris de soi et des autres, surtout des femmes qu’ils prétendent aimer alors qu’ils forniquent sans joie. Ces situations reviennent sans cesse dans Hypertextuel : c’est la chasse aux performances…
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