Résultats de recherche pour “Auteur” 12181 à 12210 (12902)

(Dé)construction d’un Occidental dans le Brésil révolutionnaire
Prix Renaudot en 1978, mais auteur belge francophone quelque peu oublié…

Une première rencontre conjointe Auteurs en classe + Cinéastes en classe
Ce jeudi 17 octobre a eu lieu pour la première fois une rencontre conjoint e Auteurs…

Dossier pédagogique : La Fureur de lire s'invite en classe
Catalogue des textes et histoires d'auteurs belges publiées chaque année à l'occasion de la Fureur de lire. Les…

Portugal : les œillets d’Amalia
« L’âme des peuples », l’élégante collection de petit format des éditions Nevicata, fête son dixième anniversaire. Et s’enrichit…

Que nous racontent les archives sur un spectacle du passé?
Une plongée au cœur de la création du spectacle Slipping (ou ce rêve qu’on…

Qu’est-ce que le sens ? D’une vie ? D’un livre ? D’une fiction ? Décidément, les masters de création littéraire en écoles d’art se révèlent de belles pépinières d’autrices…

Appel aux librairies : participez à l’édition 2024 de « Lisez-vous le belge ? »
La campagne « Lisez-vous le belge ? » reviendra…

Comment parler de Jacques Sojcher alors qu’en 1981 il publie Le Rêve de ne pas parler? Comment évoquer son œuvre de poète, de philosophe-artiste…

Le Domino gris. Poèmes en prose
Enfant, nous jouions aux dominos, tout en nous travestissant sous un masque de tissu. Adolescent, nous tentions d’en saisir les combinaisons…

La Fédération Wallonie-Bruxelles à la Foire du Livre de Bruxelles
Du jeudi 4 au dimanche 7 avril, la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) sera présente à la…

Nous apprenons le décès de l’écrivain Claude Raucy . Celui qui fut enseignant pendant de nombreuses années affectionnait la rencontre avec les lecteurs et lectrices ados et participait activement…

Qué bia bouquèt ! Anthologie sonore du wallon namurois
Il est tentant de recourir à la métaphore…

Clap de fin pour les éditions Onlit
C’est une annonce qui a provoqué sidération et tristesse dans le monde littéraire belge : Pierre de Muelenaere, directeur des éditions Onlit, a annoncé ce lundi…

Dossier pédagogique : L’employé
Dossier pédagogique autour du roman L'employé de Jacques Sternberg Télécharger en PDF Ce dossier pédagogique vous invite à découvrir un roman d’une grande originalité…

La campagne Lisez-vous le belge ? revient pendant tout le mois de novembre
La 4e édition de la campagne Lisez-vous le belge? commence ce 1er novembre, pour…

Bourses de résidence d’écriture pour auteurs de langue régionale : appel à candidatures
Vous êtes auteur ou autrice et écrivez…

Bruxelles, un lieu polyphonique
Bruxelles ville carrefour Capitale d’un pays aux frontières internes, centre de l’Europe, terre d’immigration, lieu de brassage de langues et de cultures. Accueillante au point…

Appel à candidature : résidence BD jeunesse à la Marlagne
La Marlagne et le Service général des Lettres et du livre organisent une résidence pour un auteur ou une autrice…

Les inscriptions pour la Petite Fureur 2023-2024 sont ouvertes !
Le concours "La Petite Fureur" est un concours littéraire de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)…

Un jeune homme envoyé au séminaire raconte dans L’imposteur les affres de sa vie, les tourments et les dérélictions qui les accompagnent. L’imposteur , de Luc Templier , est un roman…

56 Descentes dans le maelstrÖm
Point d’ombilic de la naissance du projet maelstrÖm, la nouvelle d’Edgar Allan Poe, Une descente dans le Maelstrom se voit recréée, réinterrogée, prolongée…

Jan Toorop – Le chant du temps
Quinze ans après sa création, la maison d’édition Versant Sud se lance en littérature de jeunesse et met en avant des univers artistiques riches…

Voici un livre à la fois ardu, son écriture porte les traces des cours et des travaux universitaires dont il est issu, et surtout précieux, son ampleur nous donne un bilan argumenté des théories et des pratiques économico-sociales contemporaines.Le titre, La fabrique de l’émancipation , conjoint de façon qui peut sembler étrange deux mots divergents : la matérialité du premier ne s’oppose-t-elle pas à l’idéalité du second ? Et l’action, au sens politique arendtien de la capacité d’initiative, de commencement, de « faire naître » une réforme, une institution, une libération, n’est-elle pas plus ajustée : si l’émancipation est possible n’est-ce pas dans l’action, plurielle et responsable ? Cette apparente opposition négligerait ce que Arendt comme Bruno Frère et Jean-Louis Laville cherchent à éclairer : l’ouverture de l’espace et du temps de la politique dans le langage qui ouvre l’action. Laquelle est façonnée entre autres dans la « fabrication » des théories politiques, mais de façon insuffisante parce que coupée des inventions effectives. Tel apparaît le double but des auteurs, Bruno Frère et Jean-Louis Laville : d’abord, donner la synthèse des « fabrications » fictionnelles (façonnées en langages des sciences et des philosophies sociales, non fictives pour autant), toutes négatives, proposées depuis deux siècles par les théories de l’émancipation ; mais, ensuite, les mettre face aux pratiques auxquelles elles devraient faire droit, à leurs « fabriques » actives d’émancipation, largement positives, dans les mouvements de révoltes et d’organisations sociales, porteuses de ré-institutions démocratiques. Du paradigme négatif au paradigme associatif Les premiers chapitres mènent à bien la critique (saisie des limites) de la critique (dénonciation) des obstacles à l’émancipation sociale. Sont tour à tour convoqués les grands noms de la critique sociale : Adorno, Horkheimer, Habermas, Honneth, Bourdieu, Latour, Boltanski, principalement. Et dans la foulée, avec justesse et précision, non sans nuances, est décelé l’enfermement de cette tradition dans la critique négative du capitalisme. Le paradoxe de cette position vient de ce que, du fait de sa négativité sans issue, elle ne cesse de dénoncer ce qu’elle constitue en indépassable, le marché capitaliste. Et cela, faut-il le préciser, d’autant plus que les tentatives de révolution de type communiste ou même de réformes de type social-démocratique (liées à l’État-Providence) ont montré leur échec total ou leur réussite trop partielle pour résister aux crises économiques et écologiques.Or ce que cette position néglige, c’est une alternative à la domination qui prend racine dans l’associationisme du 19e siècle, celle des coopératives, des mutuelles ou des crèches, car cette tradition est aujourd’hui ravivée dans de multiples innovations sociales porteuses de nouvelles institutions. Sans remettre en cause la pertinence des critiques négatives, la possibilité d’une critique constructive est mise en valeur dans l’autre moitié du livre. Les « épistémologies du Sud » (Boaventura de Sousa Santos, Anibal Quijano…) montrent ainsi que les révoltes populaires sous la bannière du « bien vivre » ou du « care » expérimentent des « expériences de sociabilité non capitaliste ». De l’association à l’Économie Sociale Solidaire Ce qui se fait jour dans ces expériences, des conseils communaux zapatistes du Chiapas à la ZAD de Notre-Dame-des Landes parmi tant d’autres, ce sont autant d’émergences de nouvelles institutions démocratiques, hybrides et diverses parce qu’impures. Exemple privilégié, l’expérience de l’ONG féministe brésilienne, Sempreviva Organizaçao Feminista, « a implanté la politique d’assistance technique à l’agro-écologie du gouvernement fédéral de 2015 à 2017 ainsi que des programmes de coopération internationale » en s’appuyant sur l’auto-organisation des femmes se dégageant du patriarcat.En définitive, via Karl Polanyi qui préconise le « désencastrement » de l’économique et du social et Cornelius Castoriadis qui marque la nécessité de la « praxis » instituante (non sans divergence avec la pensée démocratique de Claude Lefort), Frère et Laville en appellent à un « universel concret » où la macropolitique se nourrit de la micropolitique. En dépit d’une distance notée avec légèreté par rapport à Hannah Arendt et d’un privilège affiché à la « description », c’est bien l’action politique qui se voit remise à l’avant-plan, mais débarrassée des incantations, morales et autres, contre le « système ». Il est d’autant plus étonnant que, au-delà de l’enquête et de l’analyse, rien n’est indiqué au plan politique sur « l’approfondissement de la démocratie » par la « transition » qu’impose la crise sociale-écologique à l’émancipation.Donner droit aux multiples initiatives des luttes, des assemblées et des associations, à l’économie solidaire que pratiquent ces dernières, n’ouvre-t-il pas la voie d’une ré-institution de la démocratie électorale représentative où la démocratie horizontale, bien plus que par une participation consultative, recevra un pouvoir législatif effectif en alternance avec la démocratie verticale en crise [1] ? Il n’empêche : ce livre foisonnant est bel et bien indispensable à la compréhension des transformations de notre monde. Éric Clémens [1] En dialogue avec les auteurs, je me permets de renvoyer à mon essai, Pour un pacte démocratique. L’enjeu d’une double Assemblée, paru aux Presses Universitaires de Louvain,…
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