Les derniers jours du Moi en sont confis. C’est une apothéose du je pour le non-nommé Personne. Celui-ci écrit son anamnèse, reconstituant sur le conseil de son psychiatre, l’histoire pathologique de sa maladie : « Mal dans ma peau ? C’est peu dire ! Surtout mal dans ma peau de mâle. Imbu de ma personne, j’avais la gueule de bois », la gueule de moi.
L’ego est hommenivore, Docteur.
L’acide lucidité du narrateur tient à exprimer dans les « Motsmaux » de ses « Amoiements » la légèreté et l’humour de sa situation. C’est qu’elle est grave, qu’il est en danger. Pour se débarrasser de soi, il doit se mettre à nu. Littérairement et littéralement. Dans ce processus intérieur lent, c’est pris de priapisme en place publique que Personne…
Un jeune homme envoyé au séminaire raconte dans L’imposteur les affres de sa vie, les tourments et les dérélictions qui les accompagnent. L’imposteur, de Luc Templier, est un roman empli d’effrois et de ténèbres… sur la spontanéité du Mal, son effarante simplicité, sa banalité, sa machination infinie.Luc Templier est un artiste français vivant depuis trente-cinq ans en Belgique. Il développe de nombreuses activités artistiques depuis toujours qui sont autant l’écriture de romans, le théâtre (dramaturgie, écriture, mise en scène, jeu,…) que la calligraphie et des activités entre « créativité et écriture » et peinture, sans oublier les formations et conférences.Quand un écrivain se sent momentanément en panne, sollicite les conseils d’un ami directeur…