Résultats de recherche pour “Christian Rau” 481 à 510 (598)

Fayè tans

T't-ôssi gris qu'ène piére dè tombe, èl cièl èskeume sès nwâres pinséyes ; il-a pièrdu l' biatè dè sès bleûs-îs, foc du gris pa t't-avô l'èstwalî. Su l' tourniquèt dèl vîye,…

Dès pîces du nös-ôteûrs su lès plantches

Dins noss e province , lu prumî trimèsse èst vrêmint l’ cé du tèyâte walon û gômès; bin chûr, kékes…

Li Rantoele - L° 96 - Hiver 2020-2021 - Ivier 2020-2021

Sommaire • Li droet d’ rire des djins e walon par Lucyin Mahin • Li batreye di Poitchrece par Lucien Collin ,  Lucyin Mahin…

Concours 2020 "Un auteur, une voix"

«Un auteur, une voix…» est un concours organisé par La Roulotte théâtrale, une asbl qui s’est vouée à la promotion des «arts de la parole»,…

bOn AnNiVeRsAiRe, ThYl !

" De l’Ulenspiegel de Charles De Coster est issue la littérature belge. " Romain Rolland Jubilons ! En 2017, Ulenspiegel sera jeune de trois jubilés, et le…

micRomania - n° 115 - 4 - 2020 - 4e trimestre 2020

Sommaire • Concours 2020 "Un auteur, une voix" par Annie Rak ,  Roland Thibeau • Le Retour des escargots par Gérard Platevoet…

Dictionnaire de citations pas comme les autres

On peut imaginer que, dans la vie de deux enseignants passionnés de littérature comme Liliane Schraûwen…

Li Rantoele - 95 - 2020 - Waeyén-tins 2020

Sommaire • Nosse djåzant atlasse tins del cwarantinne par Philippe Boula de Mareüil [texte wallon] • Atlas sonore de la quarantaine par Philippe Boula…

Li Rantoele - 94 - 2020 - Esté 2020

Sommaire • D’Alberville (1950-1960) à Kalémie (2009). Un demi-siècle plus tard. [Récit complet des 4 épisodes dans Li Rantoele n° 91 à 94] par Christiane Blanjean…

Li Rantoele - 93 - 2020 - Bontins 2020

Sommaire • Mi espedicion dins les scoles par Dimitri François • D’ Alberveye a Kalémî (III) Christiane Blanjean • Djåzant atlasse e l’ Oceyaneye Philippe…

Li Rantoele - 92 - 2019-2020 - Ivier 2019-2020

Sommaire • Modiene famile par Georges Staelens-Sfasie • Ratacaedje [ édito ] Octôbe el Walonreye Lucien Mahi • Eternåcionå: D’ Alberveye…

Méduse comme opérateur de la fiction: Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst, Palazzo Grassi et Punta della Dogana, Venise, 2017

LE SECRET Deux ans après, nous en trouvons encore des traces sur internet, sur Youtube notamment, de cet événement de 2017 qui a pris de court, « estomaqué », parfois scandalisé, le monde de l’art. Les Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst se sont déployés, sur quelque cinq mille mètres carrés, dans les deux sites vénitiens du collectionneur François Pinault : la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi au bord du Grand Canal, un peu avant la Biennale d’art contemporain, au point de quasiment l’éclipser. Du 8 avril au 3 décembre 2017, ces « Trésors de l’Épave de l’Incroyable » offrent à la vue des visiteurs l’immense collection hétéroclite d’œuvres trouvées dans l’épave d’un bateau, l’Apistos (« incroyable » en grec), coulé près des anciens ports commerciaux de l’Azanie, sur la côte africaine de l’Océan indien, il y a deux mille ans. L’esclave romain affranchi devenu ce fabuleux collectionneur se nommait Amotan II, autrement dit l’anagramme de « I am a fiction ». Mais cela, on l’apprendra plus tard. Comme le découvriront, avec retard, les très riches invités du vernissage, en lisant sur place les cartels XX . Cette exposition de l’artiste britannique Damien Hirst est donc une fiction. Sauf que la plupart des visiteurs, non informés, croient sans peine que les coraux et concrétions marines qui recouvrent abondamment la centaine d’œuvres, dont une grande part monumentales, témoignent de leur long séjour en mer. Sauf que dans l’entrée de la Punta della Dogana, dans des caissons lumineux, des films documentaires, tournés avec des budgets colossaux, font croire à l’authentique campagne de plongée qui aurait été organisée en 2008 pour remonter ces statues monumentales du fond de l’Océan. Sauf que pas une de ces statues, pas un de ces objets, pas un de ces fragments, n’est issu de la soi-disant épave dont on voit la maquette dans le Palazzo Grassi avec l’emplacement précis où chaque pièce aurait été retrouvée. Sauf, enfin, que Damien Hirst a tout réalisé à grands frais, pendant dix ans, de 2008 à 2017, dans le plus grand secret, soutenu par son collectionneur François Pinault qui, lui aussi sans compter, a fait transporter, a assuré et fait installer l’ensemble à Venise, lieu de tous les commerces maritimes et de tous les défis. Certes, puisque toute cette saga est consultable sur internet, les faits sont bien documentés pour qui veut être parfaitement informé. Pourtant, ces faits, qui interrogent ici le faire de l’artiste, méritent une analyse au-delà de l’événement et des réactions des critiques. On observera comment le concept de fiction dérive directement du faire et du façonnage ; puis comment l’artiste feint le face-à-face avec Méduse, à partir de celle qui est reproduite partout, en malachite, dans le Palazzo Grassi ; enfin comment cette figure de Méduse aurait le pouvoir de faire et défaire l’artiste et serait un opérateur essentiel, en fait le cœur battant de l’exposition et de ses enjeux les plus intimes.   INVENTER, FAIRE ET FEINDRE: COMMENT FAÇONNER UN TRÉSOR Damien Hirst, donc, aurait trouvé au fond de la mer un trésor. Or on le sait, trouver signifie « inventer ». Qui trouve un trésor ou un site archéologique en est, dans le langage juridique, « l’inventeur », du latin invenire, qui signifie trouver, selon tous les dictionnaires. Inventer suppose de trouver le lieu où chercher le trésor, de savoir où fouiller pour qu’apparaisse ce qui existait déjà mais n’était pas encore connu, avait été oublié, avait disparu. Tel le Laocoon au XVIe siècle. Le terme, également présent dans la liturgie, est conservé dans l’expression « l’invention de la Sainte-Croix » (1270) XX . Inventer s’oppose à imiter, copier, certes. Mais on voit que le terme est ambigu : il faut inventer quelque chose pour le trouver. Ou bien le trouver pour en être l’inventeur. Nous tournons en rond. Dans ce cas précis, dans cette invention qui oscille d’un côté ou de l’autre en ruban de Mœbius, qu’est-ce que faire ? Œuvrer avec une matière première déjà là, enfouie dans les abysses de l’Océan Indien jusqu’à ce qu’on l’ait trouvée. Comme le Laocoon, trouvé en 1506, était enfoui dans le sol de Rome. Dans le cas de Hirst, travailler « à façon » un matériau archéologique, lui donner une forme, fait passer ce matériau dans le domaine artistique. De même les photos de Paris par Eugène Atget sont passées, au MOMA de New-York, du département documentaire de la photographie à son département artistique. Il s’agit de remodeler un matériau, de changer radicalement de point de vue, de modifier profondément la façon de voir. Il y a un substantif pour désigner cette opération : le façonnage. Quelle est ici la matière première ? Les « trésors » (ainsi nommés dans le titre de l’exposition de Hirst), la cargaison fabuleuse trouvée dans l’épave, « inventée » par Damien Hirst qui l’expose comme son œuvre propre. C’est ce que nous disent les explications affichées à l’entrée de la Punta della Dogana. On aurait eu affaire à une démarche conceptuelle, à une sorte de trésor « ready-made », Juridiquement, il en aurait eu le droit. Sauf que ce trésor soi-disant trouvé, exhumé, a été entièrement fabriqué sous ses ordres, inventé par l’artiste et réalisé par lui-même et sa centaine d’assistants, sans doute aussi de la main-d’œuvre chinoise. D’ailleurs parfois les cartels indiquent : made in China. En fait, il a dissocié l’usage courant des verbes « trouver » et « inventer », brouillé le sens de l’étymologie. Et c’est cela qui a fait scandale. Témoin quelque part dans la Punta della Dogana, une statue de l’artiste lui-même en vieil homme (The collector with friend), en bronze, couvert de concrétions marines comme s’il avait passé deux mille ans au fond des eaux de l’Océan indien, tenant par la main un Mickey avec lequel il aurait séjourné tout ce temps. Et là, ce qu’il façonne serait la figure de l’artiste en éternel enfant, mais à cette enfance selon Bachelard qui n’appartient à aucun temps historique ni à aucun présent. Hirst invente en faisant semblant de fouiller concrètement, il opère un retournement de point de vue. Le matériau qu’il façonne est virtuel, enfoui, certes, mais en lui, comme le ferait le narrateur proustien de La Recherche ou le héros des Cahiers de Malte Laurids Brigge. En fait, Hirst a l’habitude de procéder par façonnage. En 1991, il avait œuvré en mettant pour la première fois dans du formol cette « matière première » qu’était un Requin, pêché à sa demande par un pêcheur australien, et plus tard une Mother and child divided (1993). Le requin, simplement immergé dans du formol exposé dans un aquarium et nommé The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living [L’impossibilité physique de la mort dans l’esprit d’un vivant], a dû, au bout de quelques années, être presque totalement remplacé, car le formol n’avait pas suffisamment imprégné l’animal dont la chair, s’étant diffusée en lui, l’avait irrémédiablement abîmé. Seule la peau a été conservée pour mouler un corps d’animal artificiellement reconstitué à la manière des taxidermistes. Si nous sommes maintenant attentifs à la double étymologie du façonnage, nous remarquons que facere (faire) le dispute à égalité avec fingere (feindre) et conduit à la fiction, mais encore à « faction », à l’idée d’un acte « factieux », ce dont relèverait cette formidable exposition de Venise, aux dires de certains critiques indignés. Envisagé du côté de « feindre », le travail « à façon » ne suppose aucun effort physique, il ne dérive pas d’un labor (où ce qui serait mis en avant relèverait du laborieux). En revanche, utiliser le travail de la nature et celui du temps, avec…

INTRODUCTION. De l’âme des objets à la phalloplastie

Dans les derniers vers du célèbre poème « Milly »,  Objets inanimés, avez-vous…

Concours de textes : prix de l’Eau noire

Nous relayons cet appel à textes du centre culturel Christian Colle et du réseau de lecture publique de Couvin pour le Prix de l’Eau Noire. La date de…

Li Rantoele - n° 90 - 3-2019, Été - Esté 2019

Sommaire • Strimaedje di « Moudes a rvinde » par  Lucien Mahin ,  Joseph Docquier • Ene bressene nén come les ôtes par Jean Cayron…

Li Rantoele - n° 89 - 2-2019, Printemps - Bontins 2019

Sommaire • Loumoumba et mi, II par Christiane Blanjean • Mins pocwè l’ voeyeut on voltî? par Pablo Sarachaga • Pign-ponk…

Traversées - 74- 2014 - 4e trimestre 2014

Sommaire • Le poème en moi... par  Pierre Bejster • Open way par  Werner Lambersy • Editorial Patrice Breno • Le miroir de l'inconscient Tristan…

Entretien: David Michiels, directeur du théâtre royal des Galeries

- Vos occupations et vos rêves d’enfant réservaient-ils une…

Li casakin da Jènîye

- On pont au drwèt ... on pont au r’viêrs... Jènîye ritrove aujîyemint l’ maniére po t’nu sès-èwîyes ; ça faît si longtimps…

Dérivations - 3 - 2016 - # 3 - Septembre 2016

Sommaire • Façades aveugles, maisons archi-intimes (in Sur le pont) par Caroline Lamarche • Sur le pont Le temps d’une place Marie-Noëlle…

Reflets Wallonie-Bruxelles - N° 49 - 3 - 2016 - 3e trimestre 2016

Sommaire • Un roseau entre les dents par Michel Ducobu • "Ne leur donnez pas à manger" par Joseph Bodson…

Réception des Rèlîs Namurwès au Palais provincial

Le jeudi 30 avril 2015, les autorités provinciales ont reçu les Rèlîs Namurwès pour la sortie…

Le frère de l’ombre

Dans l’Autre Simenon Patrick Roegiers convoque la figure de Christian Simenon, frère de l’écrivain Georges Simenon, pour éclairer à la fois les circonstances d’une époque noire, la Deuxième…

èl mouchon d'aunia - 07 - Septembre 2014

Sommaire • Edito par  Christian V. Quinet • El boukin par Christian Thonet • Gustin’rîyes par  Augustin Beelaert • Qu'il-a lon d' Binche a Marimont…

Francophonie vivante - 1 - Mars 2015 - Que peut révéler l'humour?

Sommaire Textes d'Isabelle Acke-Fable / Marie-Ange Bernard / Isabelle Bielecki / Huguette de Broqueville…

C’èst l’ Caudia, c’èst l’ Sint-Djan !

L’èstè bèrlôre dè su l’ place dou vilâdje, in fôs calme ès’ rèstind su lès pavès ; djon.nes…

Francophonie vivante - 3 et 4 - 2014 - Faut-il brûler Plisnier?

Sommaire • Billet Myriam Watthee-Delmotte et Marie-Ange BERNARD ACTES DU COLLOQUE "Faut-il brûler Plisnier…